Cerberus Shoal
Bastion Of Itchy Preeves |
Label :
North East Indie |
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Je comprendrais que l'on puisse ne pas réussir à rentrer dans l'univers de Cerberus Shoal. Je comprendrais que leur musique, parfois complexe et souvent (toujours ?) déstructurée, puisse en laisser plus d'un de marbre. Mais quel dommage... Il faut admettre un constat évident: une fois pénétré dans les sphères du groupe en question, il est bien difficile d'en sortir. Cerberus avec Bastion Of Itchy Preeves se montre capable d'aligner les thèmes les plus différents qui soient, mais qui ont pour point commun de toujours développer des climats bien particuliers demandant un réel effort d'implication. C'est en cela que Cerberus Shoal séduit, envoûte et finit par réussir définitivement à rallier à sa cause.
Bastion Of Itchy Preeves, bien que regroupant dix titres, se laisse écouter comme une longue plage musicale évoluant sans cesse au fil des humeurs. Débutant dans un chaos croissant aussi bien en puissance sonore qu'en intensité ("Grandsire"), l'album se poursuit dans une série de morceaux allant de la litanie la plus obsédante et la plus géniale qui soit ("Me And My Dead Head: Baby Gal" capable de mêler effroi et puissance, une nouvelle fois) aux morceaux plus calmes et intimistes tel ce "A Cloud No Bigger Than A Man's Head" subtil et prenant.
L'ombre de Jackie-O Motherfucker nous frôle par instants; mais Cerberus Shoal parvient néanmoins à développer sa propre atmosphère à la fois terriblement étrange mais également tantôt intimiste et tantôt capable de dévoiler toute sa dimension.
Je persiste à penser que le mouvement krautrock a eu une influence primordiale sur les compositions de Cerberus Shoal et de Bastion Of Itchy Preeves, en l'occurrence. Habile dans l'art d'apparaître lancinant, Cerberus Shoal parvient également à se jouer de toute contrainte ou carcan musical afin de délivrer une pièce complexe, subtile et passionnante.
Un très bel effort, assurément.
Bastion Of Itchy Preeves, bien que regroupant dix titres, se laisse écouter comme une longue plage musicale évoluant sans cesse au fil des humeurs. Débutant dans un chaos croissant aussi bien en puissance sonore qu'en intensité ("Grandsire"), l'album se poursuit dans une série de morceaux allant de la litanie la plus obsédante et la plus géniale qui soit ("Me And My Dead Head: Baby Gal" capable de mêler effroi et puissance, une nouvelle fois) aux morceaux plus calmes et intimistes tel ce "A Cloud No Bigger Than A Man's Head" subtil et prenant.
L'ombre de Jackie-O Motherfucker nous frôle par instants; mais Cerberus Shoal parvient néanmoins à développer sa propre atmosphère à la fois terriblement étrange mais également tantôt intimiste et tantôt capable de dévoiler toute sa dimension.
Je persiste à penser que le mouvement krautrock a eu une influence primordiale sur les compositions de Cerberus Shoal et de Bastion Of Itchy Preeves, en l'occurrence. Habile dans l'art d'apparaître lancinant, Cerberus Shoal parvient également à se jouer de toute contrainte ou carcan musical afin de délivrer une pièce complexe, subtile et passionnante.
Un très bel effort, assurément.
Excellent ! 18/20 | par X_Jpbowersock |
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