The Wolfhounds
Lost But Happy |
Label :
Cherry Red |
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Entre délires punk, teintés de rock'n'roll, comme sur "L.A Juice", et ballades mélancoliques comme sur le poignant "Restless Spell", The Wolfhounds, formation culte de l'underground anglais, ne sait pas choisir.
Trop curieux et touche à tout pour se fixer quelque part, le groupe mêlera tous les styles en un joyeux bordel désordonné mais attachant. Peu importe qu'il n'y ait pas de gros moyens, l'enthousiasme enfantin qui se dégage compense le tout et amène une envie communicative qui se meut parfois en délires. Porté par la voix inoubliable d'aboyeur déluré de David Callahan (futur leader de Moonshake), les titres de The Wolfhounds, énergiques et intensément mélodiques, transforment la pop en quelque chose de plus brutal, de plus simple et de plus authentique. Les guitares carillonnent de partout, les chants se dédoublent en cœur, parfois le tout s'emballe et malgré les envies soniques, les mélodies restent de mises. Et des mélodies, le groupe en regorge, signant quelques-uns des plus beaux titres de l'indé anglais de l'époque : "Another Hazy Day On The Lazy ", le mythique "Me" ou "In transit".
Fusion à chaud de rock naïf et de pop érudite, les chansons de The Wolfhounds ("The Anti-Midas Touch" ou le tonitruant "Cruelty") rappellent à quel point il n'a jamais été impossible de s'éloigner de la dictature de la mode pour réinventer la musique à partir de quelques idées et de beaucoup d'enthousiasmes.
La formation de Londres se placera en tête de file de toute une scène de trublions, adeptes comme eux d'une pop à guitare énergique, fofolle et un peu rebelle, avec son esprit décalé, son amour pour les mélodies et ses textes inclassables, portés sur l'ésotérisme, le sordide et les drogues. On retiendra de ce groupe, trop peu cité sûrement, qu'il aura été de ceux qui figureront notamment sur la compilation du magasine NME, la fameuse cassette C-86 qui regroupe d'autres formations du même style, tous aujourd'hui cultes, à l'instar des Wedding Present ou des Close Lobsters.
Virevoltant, remplie d'arpèges et de rythmiques légères, sidérant et tonitruant, la musique de The Wolfhounds reste comme le témoignage d'une époque unique qui aura jeté sur orbite la pop anglaise pour lui donner une nouvelle jeunesse.
Lost But Happy rassemble les plus grands morceaux du groupe au cours de sa courte existence qui s'étalonnera entre 1986 et 1989, du premier "Cut Me Cake" à "Goodbye Laughter". Une occasion parfaite pour découvrir une musique essentielle dans le rock indépendant.
Trop curieux et touche à tout pour se fixer quelque part, le groupe mêlera tous les styles en un joyeux bordel désordonné mais attachant. Peu importe qu'il n'y ait pas de gros moyens, l'enthousiasme enfantin qui se dégage compense le tout et amène une envie communicative qui se meut parfois en délires. Porté par la voix inoubliable d'aboyeur déluré de David Callahan (futur leader de Moonshake), les titres de The Wolfhounds, énergiques et intensément mélodiques, transforment la pop en quelque chose de plus brutal, de plus simple et de plus authentique. Les guitares carillonnent de partout, les chants se dédoublent en cœur, parfois le tout s'emballe et malgré les envies soniques, les mélodies restent de mises. Et des mélodies, le groupe en regorge, signant quelques-uns des plus beaux titres de l'indé anglais de l'époque : "Another Hazy Day On The Lazy ", le mythique "Me" ou "In transit".
Fusion à chaud de rock naïf et de pop érudite, les chansons de The Wolfhounds ("The Anti-Midas Touch" ou le tonitruant "Cruelty") rappellent à quel point il n'a jamais été impossible de s'éloigner de la dictature de la mode pour réinventer la musique à partir de quelques idées et de beaucoup d'enthousiasmes.
La formation de Londres se placera en tête de file de toute une scène de trublions, adeptes comme eux d'une pop à guitare énergique, fofolle et un peu rebelle, avec son esprit décalé, son amour pour les mélodies et ses textes inclassables, portés sur l'ésotérisme, le sordide et les drogues. On retiendra de ce groupe, trop peu cité sûrement, qu'il aura été de ceux qui figureront notamment sur la compilation du magasine NME, la fameuse cassette C-86 qui regroupe d'autres formations du même style, tous aujourd'hui cultes, à l'instar des Wedding Present ou des Close Lobsters.
Virevoltant, remplie d'arpèges et de rythmiques légères, sidérant et tonitruant, la musique de The Wolfhounds reste comme le témoignage d'une époque unique qui aura jeté sur orbite la pop anglaise pour lui donner une nouvelle jeunesse.
Lost But Happy rassemble les plus grands morceaux du groupe au cours de sa courte existence qui s'étalonnera entre 1986 et 1989, du premier "Cut Me Cake" à "Goodbye Laughter". Une occasion parfaite pour découvrir une musique essentielle dans le rock indépendant.
Très bon 16/20 | par Vic |
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