Prosaics
Aghast Agape |
Label :
Dim Mak |
||||
Difficile de se retrouver dans le sillage de ce grand carnaval de sosies. Il y en a qui s'en sorte bien, d'autre échoue lamentablement. Dans cette jungle, de renouveau rock, tendance ‘Revival 80's', plusieurs groupes arrivent sur scène avec pratiquement les mêmes idéaux musicaux ce qui peut crée des lassitudes pour beaucoup d'amateurs et faire le bonheur des petits mod's.
Dans la famille des recalés je demande Prosaics : jeune trio de Brooklyn avec de superbes coupes de cheveux et style dandy agréable. Ils ont passé quelques années à accumuler diverse petite salle obscure ou à faire les premières parties des groupes new-yorkais. Avec leur rock teinté de noir, reprenant ce que Joy Division et ces années froides de Manchester avaient laissés derrière eux.
Pourtant, ils ont débarqués en pleine explosion de la nouvelle scène rock new-yorkaise dans la même lignée des Liars, Radio 4, The Rapture, Yeah Yeah Yeahs... Mais le problème, ils sont arrivés trop en retard. Très vite éclipsé car Prosaics manque un peu d'originalité, cela ressemble à du déjà vu.
La musique de ce trio énervé rappelle combien les années new-wave c'était bien. En effet, c'est du post-punk. On aurait dit les Gang Of Four, les Chameleons... Le genre de musique si présente de nos jours.
Produit par Peter Kadis responsable des excellents Mercury Rev ou encore des impeccables Interpol. Le rock de Prosaics est énergique, les mélodies sont belles, le son est net. Le chant de Andy Comer (guitariste / chanteur) est loin de ressembler au timbre grave et habité de Ian Curtis. Or c'est une voie lactée en pleine nuit, comme nous le prouve "Teeth" le morceau qui ouvre ce mini EP Aghast Agape qui est loin d'enthousiasmer les foules et pourtant il y a du potentiel mine de rien, avec des morceaux explosif et fougueux : "Failure" ou encore "Tenants". Mais il y a surtout "Now The Shadow Of The Column" le meilleur titre de ce EP.
Dénié trop vite, Prosaics ont malgré eux du talent et leur musique pourra faire plaisir aux nostalgiques des années new-wave et même une belle place dans ce rock sombre new-yorkais. Les anglais d'Editors sont devenus les outsiders de ce "Revival 80's", quant à Prosaics, ils ont sûrement rejoint leur petite cave aux quatre murs et jouent pour les rats ou à ceux qu'ils veulent bien les entendrent.
Ce trio new-yorkais avait quelque chose dans leurs manteaux noirs, une présence et de l'énergie. On pouvait forcément les relier à la même famille d'Interpol, mais voilà leur histoire reste incertaine ou peut-être à suivre...
Dans la famille des recalés je demande Prosaics : jeune trio de Brooklyn avec de superbes coupes de cheveux et style dandy agréable. Ils ont passé quelques années à accumuler diverse petite salle obscure ou à faire les premières parties des groupes new-yorkais. Avec leur rock teinté de noir, reprenant ce que Joy Division et ces années froides de Manchester avaient laissés derrière eux.
Pourtant, ils ont débarqués en pleine explosion de la nouvelle scène rock new-yorkaise dans la même lignée des Liars, Radio 4, The Rapture, Yeah Yeah Yeahs... Mais le problème, ils sont arrivés trop en retard. Très vite éclipsé car Prosaics manque un peu d'originalité, cela ressemble à du déjà vu.
La musique de ce trio énervé rappelle combien les années new-wave c'était bien. En effet, c'est du post-punk. On aurait dit les Gang Of Four, les Chameleons... Le genre de musique si présente de nos jours.
Produit par Peter Kadis responsable des excellents Mercury Rev ou encore des impeccables Interpol. Le rock de Prosaics est énergique, les mélodies sont belles, le son est net. Le chant de Andy Comer (guitariste / chanteur) est loin de ressembler au timbre grave et habité de Ian Curtis. Or c'est une voie lactée en pleine nuit, comme nous le prouve "Teeth" le morceau qui ouvre ce mini EP Aghast Agape qui est loin d'enthousiasmer les foules et pourtant il y a du potentiel mine de rien, avec des morceaux explosif et fougueux : "Failure" ou encore "Tenants". Mais il y a surtout "Now The Shadow Of The Column" le meilleur titre de ce EP.
Dénié trop vite, Prosaics ont malgré eux du talent et leur musique pourra faire plaisir aux nostalgiques des années new-wave et même une belle place dans ce rock sombre new-yorkais. Les anglais d'Editors sont devenus les outsiders de ce "Revival 80's", quant à Prosaics, ils ont sûrement rejoint leur petite cave aux quatre murs et jouent pour les rats ou à ceux qu'ils veulent bien les entendrent.
Ce trio new-yorkais avait quelque chose dans leurs manteaux noirs, une présence et de l'énergie. On pouvait forcément les relier à la même famille d'Interpol, mais voilà leur histoire reste incertaine ou peut-être à suivre...
Parfait 17/20 | par Seona*Lopertin |
En ligne
438 invités et 0 membre
Au hasard Balthazar
Sondages