Cave-In
Antenna |
Label :
Hydra Head |
||||
Voilà un nouveau disque encensé par la critique rock et bien décevant. Cave-In, nouveau sous-produit des excellents Foo Fighters de Dave Grohl dégage en 12 titres toute les mielleuses caractéristiques d'un pop-metal sans surprise, comme un sous genre ultra commercial du neo-metal tant apprécié des adolescents d'aujourd'hui.
Antenna n'est pas un mauvais disque, loin de moins cette idée. Il y a des morceaux qui méritent d'être entendus comme les singles "Anchor" ou "Inspire", dont l'efficacité ne peut vraiment pas être remise en question. Mieux encore, le riff original de "Inspire" m'aura convaincu dès la première écoute. Mais de là à dire que Cave-In serait un groupe exceptionnel qui réaliserait la parfaite synthèse de Radiohead et de Nirvana comme j'ai pu le lire, il y a un monde que je ne saurai pas franchir.
Convenu, Antenna ne fera jamais sauter l'auditeur de son siège, empris d'une énergie contagieuse comme le faisait le groupe de Kurt Cobain. Gentillet, il ne saura pas non plus émouvoir comme Tom Yorke et sa bande. Il reste donc un disque correct sans plus, composé de chansons bien construites mais sans cette brindille de génie qui permet aux deux groupes cités en référence d'atteindre les sommets du mont rock.
Antenna est ainsi un disque de rock de plus, perdu au milieu de nombreux autres de semblable qualité, qui ne mérite l'attention que des (nombreux) fans de Far, Staind ou Creed en quête de nouveautés. Il n'aura sûrement pas la mienne.
Antenna n'est pas un mauvais disque, loin de moins cette idée. Il y a des morceaux qui méritent d'être entendus comme les singles "Anchor" ou "Inspire", dont l'efficacité ne peut vraiment pas être remise en question. Mieux encore, le riff original de "Inspire" m'aura convaincu dès la première écoute. Mais de là à dire que Cave-In serait un groupe exceptionnel qui réaliserait la parfaite synthèse de Radiohead et de Nirvana comme j'ai pu le lire, il y a un monde que je ne saurai pas franchir.
Convenu, Antenna ne fera jamais sauter l'auditeur de son siège, empris d'une énergie contagieuse comme le faisait le groupe de Kurt Cobain. Gentillet, il ne saura pas non plus émouvoir comme Tom Yorke et sa bande. Il reste donc un disque correct sans plus, composé de chansons bien construites mais sans cette brindille de génie qui permet aux deux groupes cités en référence d'atteindre les sommets du mont rock.
Antenna est ainsi un disque de rock de plus, perdu au milieu de nombreux autres de semblable qualité, qui ne mérite l'attention que des (nombreux) fans de Far, Staind ou Creed en quête de nouveautés. Il n'aura sûrement pas la mienne.
Sans intérêt 8/20 | par Sinoc |
Posté le 28 mai 2007 à 13 h 46 |
Accident de parcours ???
Après le sublime Jupiter et le très bon EP Tides Of Tomorrow qui laissait présager à Cave In une bonne carrière dans le rock aérien et énergique, voilà qu'une major (RCA pour ne pas la citer) s'intéresse de plus en plus à eux. Et là c'est le drame...
Que s'est-il passé en studio ? Pression de la maison de disque ? Manque d'inspiration ? On ne le saura jamais mais l'album Antenna qui sort en 2003 fait plutôt peur : la majeure partie des chansons sont soit des mélodies sirupeuses pour jeunes en mal de reconnaissance, soit des pseudo morceaux énervés et rebelles. Seuls deux ou trois morceaux ressortent du lot, comme "Inspire" ou "Rubber And Glue".
Ce qui manque le plus par rapport à Jupiter, c'est surtout l'inventivité dans les morceaux, qui sont pour la plupart plats et prévisibles, et surtout ce fameux son Cave In composés de guitares saturées très aériennes et très élaborées.
Enfin voilà, ça arrive des accidents de parcours, de nombreux artistes ont connu des traversées du désert plus ou moins longues, et l'important au final est de savoir retomber sur ses pieds ! Ce qu'a fait Cave In avec brio par la suite...
Après le sublime Jupiter et le très bon EP Tides Of Tomorrow qui laissait présager à Cave In une bonne carrière dans le rock aérien et énergique, voilà qu'une major (RCA pour ne pas la citer) s'intéresse de plus en plus à eux. Et là c'est le drame...
Que s'est-il passé en studio ? Pression de la maison de disque ? Manque d'inspiration ? On ne le saura jamais mais l'album Antenna qui sort en 2003 fait plutôt peur : la majeure partie des chansons sont soit des mélodies sirupeuses pour jeunes en mal de reconnaissance, soit des pseudo morceaux énervés et rebelles. Seuls deux ou trois morceaux ressortent du lot, comme "Inspire" ou "Rubber And Glue".
Ce qui manque le plus par rapport à Jupiter, c'est surtout l'inventivité dans les morceaux, qui sont pour la plupart plats et prévisibles, et surtout ce fameux son Cave In composés de guitares saturées très aériennes et très élaborées.
Enfin voilà, ça arrive des accidents de parcours, de nombreux artistes ont connu des traversées du désert plus ou moins longues, et l'important au final est de savoir retomber sur ses pieds ! Ce qu'a fait Cave In avec brio par la suite...
Insipide 7/20
Posté le 04 juin 2007 à 14 h 00 |
Le débat est éternel entre fan de la première heure, et fan de la dernière.
Je ne m'explique pas pourquoi j'ai toujours préféré les albums prises de risques, chez les Smashing, Pearl Jam, Soundgarden...
Chez Cave In, né hardcore, il y a une rupture avec Jupiter, le début d'une expérience prog qui ose des chansons plus longues, des chansons spatiales qui s'éloignent radicalement du format hardcore. Puis vient Antenna.
Antenna est fait pour une major, produit par Rich Costey (Rick Rubin bis ?), porté au nue par NME et du coup décrié, comme trop souvent quand la réussite pointe, du coup il a fait un bide. Cave In, après la tounée des stades en première partie de Muse est revenu un pas en arrière.
Il nous reste quoi ? Un énorme album ! "Joy Opposites", l'hymne. "Beatiful Son", le trip spatio-temporel. "Lost In The Air Et Woodwork", la claque.
Le chant est entièrement dévolu à Stephen Brodsky, les guitares atteignent un point culminant (la whammy et le delay combiné : le pied intégral !!). Les morceaux ne sont plus aussi longs que sur Jupiter pour plus de clarté, mais ne cèdent rien sur le plan mélodique. Antenna est énorme.
Chez moi il est rangé pas loin de Song For The Deaf, de One By One et de Deloused-In The Comatorium.
Je ne m'explique pas pourquoi j'ai toujours préféré les albums prises de risques, chez les Smashing, Pearl Jam, Soundgarden...
Chez Cave In, né hardcore, il y a une rupture avec Jupiter, le début d'une expérience prog qui ose des chansons plus longues, des chansons spatiales qui s'éloignent radicalement du format hardcore. Puis vient Antenna.
Antenna est fait pour une major, produit par Rich Costey (Rick Rubin bis ?), porté au nue par NME et du coup décrié, comme trop souvent quand la réussite pointe, du coup il a fait un bide. Cave In, après la tounée des stades en première partie de Muse est revenu un pas en arrière.
Il nous reste quoi ? Un énorme album ! "Joy Opposites", l'hymne. "Beatiful Son", le trip spatio-temporel. "Lost In The Air Et Woodwork", la claque.
Le chant est entièrement dévolu à Stephen Brodsky, les guitares atteignent un point culminant (la whammy et le delay combiné : le pied intégral !!). Les morceaux ne sont plus aussi longs que sur Jupiter pour plus de clarté, mais ne cèdent rien sur le plan mélodique. Antenna est énorme.
Chez moi il est rangé pas loin de Song For The Deaf, de One By One et de Deloused-In The Comatorium.
Très bon 16/20
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