Candlebox
Candlebox |
Label :
Maverick |
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Candlebox fait partie de la deuxième vague des groupes de Seattle. Flottant sur la vague grunge, les labels se sont intéressés de plus belle à la ville industrielle du nord-ouest américain et y ont sorti quelques perles, dont cet excellent premier album éponyme.
Les caractéristiques de Candlebox sont des plus classiques pour la période avec une guitare saturée efficace au service d'un alt-rock mélodique et excellemment produit, avec une voix (Kevin Martin) assez haut perchée, sachant aussi bien s'exploser sur les refrains et s'apaiser sur les couplets. "Far Behind", le single qui a permis au groupe de se faire connaître du monde entier, mais surtout des Etats-Unis, est la boule qui a fait tomber les quilles du business, celle qui avait déclenché l'intérêt de Maverick (label créé par Madonna et aussi responsable de la discographie de Deftones !!) et qui lui a rapporté un bon paquet de pognon. Raz-de-marée commercial dans une période où le rock est au sommet dans les foulées de Nirvana, il fallait le faire. Titre exemplaire dans sa structure, suffisamment simple et original, il est l'icône de cet album inspiré, emmené par une guitare d'une rare justesse et d'une rare finesse.
Mais le single n'est pas seul sur cet pièce maîtresse de l'ère post-grunge. Suivant les mêmes principes, les titres "Cover Me", "Change", "You" et "No Sense" sont quatre tubes en puissance. Dans un genre plus proche du punk, Candlebox ne transforme malheureusement pas l'essai, empêchant ce disque d'être le chef d'oeuvre annoncé : les deux morceaux les plus hard sont en effet les moins réussis ("Arrow", "Don't You"). En revanche, dans deux essais relativement différent, Candlebox affiche une maîtrise étonnante et prometteuse : la ballade mélancolique à souhait "He Calls Home", dont le refrain est accompagné d'une arpège merveilleuse, et le blues-rock "Rain" avec son solo endiablé de plusieurs minutes.
Au final, Candlebox s'avère digne de ses inspirateurs grunge, en lui apportant une dose de fraîcheur bien agréable. Sans révolutionner la musique rock, Candlebox apporte une nouvelle pierre bien taillée dans la cathédrale dont les fondations avaient été érigées par Pearl Jam, Soundgarden, Alice In Chains et Nirvana.
Les caractéristiques de Candlebox sont des plus classiques pour la période avec une guitare saturée efficace au service d'un alt-rock mélodique et excellemment produit, avec une voix (Kevin Martin) assez haut perchée, sachant aussi bien s'exploser sur les refrains et s'apaiser sur les couplets. "Far Behind", le single qui a permis au groupe de se faire connaître du monde entier, mais surtout des Etats-Unis, est la boule qui a fait tomber les quilles du business, celle qui avait déclenché l'intérêt de Maverick (label créé par Madonna et aussi responsable de la discographie de Deftones !!) et qui lui a rapporté un bon paquet de pognon. Raz-de-marée commercial dans une période où le rock est au sommet dans les foulées de Nirvana, il fallait le faire. Titre exemplaire dans sa structure, suffisamment simple et original, il est l'icône de cet album inspiré, emmené par une guitare d'une rare justesse et d'une rare finesse.
Mais le single n'est pas seul sur cet pièce maîtresse de l'ère post-grunge. Suivant les mêmes principes, les titres "Cover Me", "Change", "You" et "No Sense" sont quatre tubes en puissance. Dans un genre plus proche du punk, Candlebox ne transforme malheureusement pas l'essai, empêchant ce disque d'être le chef d'oeuvre annoncé : les deux morceaux les plus hard sont en effet les moins réussis ("Arrow", "Don't You"). En revanche, dans deux essais relativement différent, Candlebox affiche une maîtrise étonnante et prometteuse : la ballade mélancolique à souhait "He Calls Home", dont le refrain est accompagné d'une arpège merveilleuse, et le blues-rock "Rain" avec son solo endiablé de plusieurs minutes.
Au final, Candlebox s'avère digne de ses inspirateurs grunge, en lui apportant une dose de fraîcheur bien agréable. Sans révolutionner la musique rock, Candlebox apporte une nouvelle pierre bien taillée dans la cathédrale dont les fondations avaient été érigées par Pearl Jam, Soundgarden, Alice In Chains et Nirvana.
Parfait 17/20 | par Sinoc |
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