Bush
Sixteen Stone |
Label :
Trauma |
||||
Fin 1994, un véritable raz-de-marée emporte l'Amérique, soufflée par l'énergie communicative d'un single à l'apparence anodine "Everything Zen". Le groupe, Bush, a donc été le premier groupe anglais à défoncer les portes de l'univers grunge dessiné par Nirvana et consort. Sixteen Stone bénéficiera de cet engouement soudain pour se vendre à quelques millions d'exemplaires et rallier le monde à sa cause.
Il est vrai que l'objet a du volume et de la consistance, que les guitares saturées sont efficaces et que la voix de Gavin Rossdale, minet prétentieux mais indéniablement doué, est à son top. Véritable usine à tubes, Sixteen Stone sera présent sur les radios pendant plus d'un an en enchaînant après "Everything Zen" avec les tout aussi accrocheurs "Little Things" et "Machine Head", tueries rock, puis avec la belle ballade "Glycerine". L'impact est alors tellement gigantesque que toute l'industrie rock US se met à genoux devant le quatuor londonien en allant chercher Steve Albini pour le mix de l'album suivant et en sur-médiatisant le nouveau couple glamour Gavin Rossdale / Gwen Steffani (ex-No Doubt).
Est-ce que cette médiatisation outrancière aura eu raison du talent de Bush ou est-ce simplement un manque de créativité ? Toujours est-il que la suite de la discographie de ce groupe attendu au tournant s'avèrera terriblement décevante et que, hors Razorblade Suitcase qui saura profiter du succès de ce Sixteen Stone, tous les albums de Bush seront des échecs cuisants. Pas de quoi pavoiser malgré un premier essai transformé !
Car ce Sixteen Stone a tout d'un disque essentiel. Véritable témoin d'une époque révolue où le rock se jouait à force de jeans troués et de T-Shirts kakis, troués et sales eux aussi, il envoie avec force et puissance un mélange tonique et parfaitement maîtrisé de rock punk et noisy, avec des mélodies pop très accrocheuses. Une recette excellente qui respire ici, une fois n'est pas coutume, l'excellence.
Il est vrai que l'objet a du volume et de la consistance, que les guitares saturées sont efficaces et que la voix de Gavin Rossdale, minet prétentieux mais indéniablement doué, est à son top. Véritable usine à tubes, Sixteen Stone sera présent sur les radios pendant plus d'un an en enchaînant après "Everything Zen" avec les tout aussi accrocheurs "Little Things" et "Machine Head", tueries rock, puis avec la belle ballade "Glycerine". L'impact est alors tellement gigantesque que toute l'industrie rock US se met à genoux devant le quatuor londonien en allant chercher Steve Albini pour le mix de l'album suivant et en sur-médiatisant le nouveau couple glamour Gavin Rossdale / Gwen Steffani (ex-No Doubt).
Est-ce que cette médiatisation outrancière aura eu raison du talent de Bush ou est-ce simplement un manque de créativité ? Toujours est-il que la suite de la discographie de ce groupe attendu au tournant s'avèrera terriblement décevante et que, hors Razorblade Suitcase qui saura profiter du succès de ce Sixteen Stone, tous les albums de Bush seront des échecs cuisants. Pas de quoi pavoiser malgré un premier essai transformé !
Car ce Sixteen Stone a tout d'un disque essentiel. Véritable témoin d'une époque révolue où le rock se jouait à force de jeans troués et de T-Shirts kakis, troués et sales eux aussi, il envoie avec force et puissance un mélange tonique et parfaitement maîtrisé de rock punk et noisy, avec des mélodies pop très accrocheuses. Une recette excellente qui respire ici, une fois n'est pas coutume, l'excellence.
Très bon 16/20 | par Sinoc |
Posté le 07 avril 2008 à 13 h 52 |
Me voilà enfin avec ce groupe dont j'ai depuis longtemps entendu parler mais hélàs jamais écouté.
Et bien malheureusement tout cela a bel et bien mal vielli.
Malgré des efforts mélodiques sur chaque titre "Comedown", "X Girlfriend", "Swim", "Little Thing", "Bomb", le single "Erverything Zen", on sent un poid assez lourd tout au long de l'album. Ca ne démarre jamais, un peu comme une lettre d'amour qu'on reçoit, qu'on ouvre et qu'on aperçoit une feuille blanche à l'intérieur.
Oui, car cet album cloche tout au long des morceaux.
Peut-être que la production pêche, peut-être que les musiciens font exprès de faire ressortir ce côté "je souffre à chaque mot que je prononce" mais tout cela est bien pénible à l'écoute.
Un air donc de déjà vu sur ce premier opus de Bush qui ne marquera pas les esprits. On pense sans être trop vilain à Stillskin et son single grungy "Inside".
La belle gueule du chanteur a peut-être bien contribué au succès ephémère de ce groupe qui surfa sur la vague grunge mais qui n'aura jamais réussi à convaincre par son manque de fraicheur, de spontanéité.
Je ne serai pas trop méchant dans la critique de cet album car encore une fois, un effort mélodique est fait, qui sauve cet album en forme de fleur déjà fanée.
Dommage!!
Et bien malheureusement tout cela a bel et bien mal vielli.
Malgré des efforts mélodiques sur chaque titre "Comedown", "X Girlfriend", "Swim", "Little Thing", "Bomb", le single "Erverything Zen", on sent un poid assez lourd tout au long de l'album. Ca ne démarre jamais, un peu comme une lettre d'amour qu'on reçoit, qu'on ouvre et qu'on aperçoit une feuille blanche à l'intérieur.
Oui, car cet album cloche tout au long des morceaux.
Peut-être que la production pêche, peut-être que les musiciens font exprès de faire ressortir ce côté "je souffre à chaque mot que je prononce" mais tout cela est bien pénible à l'écoute.
Un air donc de déjà vu sur ce premier opus de Bush qui ne marquera pas les esprits. On pense sans être trop vilain à Stillskin et son single grungy "Inside".
La belle gueule du chanteur a peut-être bien contribué au succès ephémère de ce groupe qui surfa sur la vague grunge mais qui n'aura jamais réussi à convaincre par son manque de fraicheur, de spontanéité.
Je ne serai pas trop méchant dans la critique de cet album car encore une fois, un effort mélodique est fait, qui sauve cet album en forme de fleur déjà fanée.
Dommage!!
Passable 11/20
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