Willard
Steel Mill |
Label :
Roadrunner |
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'The sound of fuck' : à en croire les membres de Willard, leur musique est loin d'évoquer la douceur. Et en effet, c'est le cas.
Tout au long de cet album, on se fait massacrer, sauvagement défoncer à coup de poing et détruire suite à des coups de pieds dans les côtes, à terre bien sûr.
Ce disque ne ressemble pas à un travail minutieux de chirurgien mais un véritable carnage, bien grossier et sanglant. Enregistré par Jack Endino, il restera le seul et unique essai de Willard, le groupe s'auto-détruisant par le suite.
Les riffs ultra-lourd récidivent inlassablement au cas où on n'aurait pas compris, histoire de bien pilonner les têtes. La force jetée férocement sur les caisses de la batterie et les cymbales maltraitées en dit long sur la puissance écrasante du groupe. Quant à Johnny Clint, il se met carrément deux doigts dans la bouche pour régurgiter des cris hallucinants.
Lent, répétitif, malsain, Steel Mill fait figure de monstre dans la discographie des groupes grunge de Seattle. Refusant absolument toute compromission avec le succès commercial, Willard restera à jamais un groupe underground, au style inimitable, proche des Melvins ou de Tad, d'ailleurs ici collaborateur du groupe.
Ce disque dévastateur, lassant à force d'être à ce point martelant, est pourtant à l'image de ces auteurs : choquant et ne s'embarrassant pas de politesse. Une anecdote, qui fit la légende de Willard, raconte que suite à un concert en plein air au Seattle Center, les fans furent expulsés par les forces de police. Ce qui n'empêcha pas le groupe de confectionner immédiatement un tee-shirt avec imprimé dessus : 'Banned by the SPD' et de continuer des concerts sauvages, malgré les interdictions pour "trouble de l'ordre public".
Willard ou les vilains petits canards.
Tout au long de cet album, on se fait massacrer, sauvagement défoncer à coup de poing et détruire suite à des coups de pieds dans les côtes, à terre bien sûr.
Ce disque ne ressemble pas à un travail minutieux de chirurgien mais un véritable carnage, bien grossier et sanglant. Enregistré par Jack Endino, il restera le seul et unique essai de Willard, le groupe s'auto-détruisant par le suite.
Les riffs ultra-lourd récidivent inlassablement au cas où on n'aurait pas compris, histoire de bien pilonner les têtes. La force jetée férocement sur les caisses de la batterie et les cymbales maltraitées en dit long sur la puissance écrasante du groupe. Quant à Johnny Clint, il se met carrément deux doigts dans la bouche pour régurgiter des cris hallucinants.
Lent, répétitif, malsain, Steel Mill fait figure de monstre dans la discographie des groupes grunge de Seattle. Refusant absolument toute compromission avec le succès commercial, Willard restera à jamais un groupe underground, au style inimitable, proche des Melvins ou de Tad, d'ailleurs ici collaborateur du groupe.
Ce disque dévastateur, lassant à force d'être à ce point martelant, est pourtant à l'image de ces auteurs : choquant et ne s'embarrassant pas de politesse. Une anecdote, qui fit la légende de Willard, raconte que suite à un concert en plein air au Seattle Center, les fans furent expulsés par les forces de police. Ce qui n'empêcha pas le groupe de confectionner immédiatement un tee-shirt avec imprimé dessus : 'Banned by the SPD' et de continuer des concerts sauvages, malgré les interdictions pour "trouble de l'ordre public".
Willard ou les vilains petits canards.
Pas mal 13/20 | par Vic |
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