Doppler
Si Nihil Aliud |
Label :
XIII Bis |
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Doppler, ou la noise à l'état pur, un rock acharné, impulsif et abrasif. En six titres, on assiste à la déconstruction subtile d'un son jamais lourd, toujours impétueux, concocté grâce des assemblages malins.
Les morceaux, déstructurés, sont autant d'atmosphères planantes, inquiétantes, déchirantes voire carrément terrifiantes.
Guitare, samples et percussions profondes s'envolent d'un titre à un autre, et surgit parfois entre deux déflagrations un cri, un déchirement, plaintif ou coléreux, qui achève de rendre ce disque mystique.
Les morceaux s'alignent comme autant d'expérimentations durant lesquelles Doppler nous prouve sa science pour créer une ambiance sombre et envoûtante ("Roquette"), ou des morceaux de noise complexes et violents ("Metallic Tambura-Like Drones").
Jusqu'au dernier titre interminable ("Rail ! Chien !"), 11 minutes de musique en sourdine laissant soudain la place à 6 minutes d'explosion et de fureur, Doppler ne fait rien comme tout le monde.
Une pochette sombre et inquiétante, carrément effrayante une fois le boîtier cartonné déplié (dessins sordides des membres du groupe), qui sied à merveille à ce disque sombre, replié sur lui-même, intransigeant au possible (tant il est difficile d'accès) et pour tout dire plein de promesses. Et rien que pour tout cela, cet essai mérite qu'on le propulse vers les sommets.
Les morceaux, déstructurés, sont autant d'atmosphères planantes, inquiétantes, déchirantes voire carrément terrifiantes.
Guitare, samples et percussions profondes s'envolent d'un titre à un autre, et surgit parfois entre deux déflagrations un cri, un déchirement, plaintif ou coléreux, qui achève de rendre ce disque mystique.
Les morceaux s'alignent comme autant d'expérimentations durant lesquelles Doppler nous prouve sa science pour créer une ambiance sombre et envoûtante ("Roquette"), ou des morceaux de noise complexes et violents ("Metallic Tambura-Like Drones").
Jusqu'au dernier titre interminable ("Rail ! Chien !"), 11 minutes de musique en sourdine laissant soudain la place à 6 minutes d'explosion et de fureur, Doppler ne fait rien comme tout le monde.
Une pochette sombre et inquiétante, carrément effrayante une fois le boîtier cartonné déplié (dessins sordides des membres du groupe), qui sied à merveille à ce disque sombre, replié sur lui-même, intransigeant au possible (tant il est difficile d'accès) et pour tout dire plein de promesses. Et rien que pour tout cela, cet essai mérite qu'on le propulse vers les sommets.
Intemporel ! ! ! 20/20 | par Arsenic |
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