Liquid Architecture

Revolution Is Over

Revolution Is Over

 Label :     Naïve 
 Sortie :    mardi 28 février 2006 
 Format :  Album / CD   

Tiens, tiens ... Il semblerait que la révolution soit terminée ... Encore eût-il fallu qu'elle ait commencé !
A moins que ladite révolution ne corresponde éventuellement à une certaine idée d'évolution longue et progressive de la musique ayant aboutie à une musique hybride, associant parfaitement rock et électronique, et concoctée par un couple semblant tenter de braver tous les carcans et s'évertuant à multiplier les références. Pourquoi pas.

Parlons-en des références ! Les groupes citant habituellement et incessamment les Doors, les Stooges, le Velvet ou le MC5 (etc ...) comme des influences, ils sont bien souvent peu novateurs (pour ne pas dire pas du tout), et se contentent de faire dans la redite encore et encore. Le cas Liquid Architecture est un peu plus intéressant. Avec les influences citées précédemment, il était normal de s'attendre à un groupe flirtant allègrement avec ce pseudo-revival-rock'n'roll totalement prévisible et au final, très pauvre et très chiant. Mais non, Liquid Architecture prend le risque d'apposer à ses riffs de guitare acérés des beats électro claquants sur lesquels la voix grave et d'Audrey Mascina vient se poser. Après... C'est comme pour tout: on aime ou on n'aime pas évidemment...
Certains morceaux parviennent presque à être efficace. Exemple avec le titre éponyme "Revolution Is Over" véritable faire-valoir de l'album et cristallisant parfaitement le son rock-électro de Liquid Architecture, qui sera certainement capable d'en fédérer certains autour de ce refrain, relativement efficace, encore faut-il aimer Garbage tellement la voix se rapproche de celle de Shirley Manson, et le son de celui du combo de la jolie rousse.
Le réel problème de cet album est cette impression de tourner en rond, qu'en ayant écouter 2 ou 3 titres on n'ait plus grand-chose à découvrir. On passe d'un son très Garbage à un rock se rapprochant de ce que fait Metric dernièrement pour ensuite se vautrer dans du sous Pet Shop Boys (et Dieu sait que je n'ai pas beaucoup de considérations pour Pet Shop Boys).

Bref, pour schématiser Revolution Is Over contient treize titres... Ecoutez-les ! Mais passés les trois premiers, difficile de maintenir une attention accrue sur ce disque.
Peut-être pas foncièrement mauvais, mais sacrément rébarbatif !


Moyen   10/20
par X_Jpbowersock


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