The Gentle Waves
Swansong For You |
Label :
Jeepster |
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The Gentle Waves : sous ce pseudo étrange se cache une seule personne qui n'est autre que l'ex-violoncelliste de Belle And Sebastian plus connue aujourd'hui sous le nom d'Isobel Campbell. Swansong For You est son deuxième et dernier album avant qu'elle ne choisisse d'évoluer à visage découvert.
Autant prévenir tout le monde (et surtout ceux qui aiment le bruit), The Gentle Waves fait dans la dentelle, ici point de guitares électriques ou grosses batteries, mais simplement une petite musique très douce accompagnée de la voix timide d'Isobel Campbell.
Il faut avouer que c'est très plaisant à écouter, on se laisse bercer par cette ambiance un peu désuète, un peu rétro, on se croirait même revenu quelques décennies en arrière. A se demander si des fantômes célèbres ne vont pas apparaître au détour d'un de ces 10 morceaux. La voix de la demoiselle colle parfaitement à sa musique très aérienne. Pourtant cette voix n'est pas merveilleuse, elle serait même assez agaçante si elle s'essayait au chant pur et dur. Au lieu de ça on assiste plus à une lecture de ses textes en y mettant un semblant de relief chanté peu prononcé mais suffisant pour éviter la monotonie et ainsi rendre son timbre attachant. Au final on a l'impression d'entendre une petite fille toute timide qui ferait passer la voix de Stina Nordenstam pour celle d'une chanteuse québécoise préfabriquée façon variét' au beuglement incertain.
On rajoute à cela de belles mélodies, une orchestration symphonique millimétrée, peu d'instruments et on obtient un style ultraléger (pour la forme et non pour le fond) balançant entre pop, folk et chansons jazzy. Un peu comme si Belle And Sebastian rencontrait Mazzy Star dans un passé oublié et obsolète.
Sur 10 morceaux, pas moins de 7 ont un tempo quasi-inférieur à la vitesse d'une fourmi au galop, de quoi plonger un hyperactif dans un coma profond. Ils sont néanmoins très beaux mais à écouter dans les conditions appropriées car malgré quelques envolées finales du plus bel effet il n'y a pas de tempête après le calme, qui se succède ici à lui-même.
Les trois autres morceaux se détachent du lot car beaucoup plus rythmés: "Falling From Grace", "Sisterwoman" le plus rétro et "There Was Magic, Then..." qui clôture l'album et qui explique pourquoi les Delgados sont cités dans le livret.
Isobel Campbell possède un talent certain qu'elle n'a pas totalement démontré sur cet essai. Elle arrive pourtant à ravir nos tympans mais l'impression qui se dégage est celle d'une artiste qui cache sa véritable identité musicale derrière un nom de groupe fictif et qui peut encore faire mieux. Enlève ton masque on t'a reconnue !
Autant prévenir tout le monde (et surtout ceux qui aiment le bruit), The Gentle Waves fait dans la dentelle, ici point de guitares électriques ou grosses batteries, mais simplement une petite musique très douce accompagnée de la voix timide d'Isobel Campbell.
Il faut avouer que c'est très plaisant à écouter, on se laisse bercer par cette ambiance un peu désuète, un peu rétro, on se croirait même revenu quelques décennies en arrière. A se demander si des fantômes célèbres ne vont pas apparaître au détour d'un de ces 10 morceaux. La voix de la demoiselle colle parfaitement à sa musique très aérienne. Pourtant cette voix n'est pas merveilleuse, elle serait même assez agaçante si elle s'essayait au chant pur et dur. Au lieu de ça on assiste plus à une lecture de ses textes en y mettant un semblant de relief chanté peu prononcé mais suffisant pour éviter la monotonie et ainsi rendre son timbre attachant. Au final on a l'impression d'entendre une petite fille toute timide qui ferait passer la voix de Stina Nordenstam pour celle d'une chanteuse québécoise préfabriquée façon variét' au beuglement incertain.
On rajoute à cela de belles mélodies, une orchestration symphonique millimétrée, peu d'instruments et on obtient un style ultraléger (pour la forme et non pour le fond) balançant entre pop, folk et chansons jazzy. Un peu comme si Belle And Sebastian rencontrait Mazzy Star dans un passé oublié et obsolète.
Sur 10 morceaux, pas moins de 7 ont un tempo quasi-inférieur à la vitesse d'une fourmi au galop, de quoi plonger un hyperactif dans un coma profond. Ils sont néanmoins très beaux mais à écouter dans les conditions appropriées car malgré quelques envolées finales du plus bel effet il n'y a pas de tempête après le calme, qui se succède ici à lui-même.
Les trois autres morceaux se détachent du lot car beaucoup plus rythmés: "Falling From Grace", "Sisterwoman" le plus rétro et "There Was Magic, Then..." qui clôture l'album et qui explique pourquoi les Delgados sont cités dans le livret.
Isobel Campbell possède un talent certain qu'elle n'a pas totalement démontré sur cet essai. Elle arrive pourtant à ravir nos tympans mais l'impression qui se dégage est celle d'une artiste qui cache sa véritable identité musicale derrière un nom de groupe fictif et qui peut encore faire mieux. Enlève ton masque on t'a reconnue !
Très bon 16/20 | par Diego |
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