World's End Girlfriend
The Lie Lay Land |
Label :
Noble |
||||
World's End Girlfriend, où la musique de l'apocalypse, comme on l'aime à l'appeler de temps en temps. Absolument impossible à classer ni à identifier, le japonais joue de cette position pour nous envoyer sa musique expérimentale. Car il s'agit bien là d'expérimentations mélodiques et symphoniques. Attention la claque, disque exigeant.
La musique de World's End Girlfriend (où Boyfriend, selon les projets) se définie difficilement. C'est selon moi, c'est la rencontre improbable d'un DJ (il est fan d'Aphex Twin) et d'un projet post-rock, ou post-apocalyptique, où l'on rajoute des instrumentations néo-classique. Sa musique est une véritable bible de son et d'arrangement. Rien que le fait que ces morceaux soient composés par un seul homme est inconcevable. Cela transparaît dans ses sons atmosphériques dissonants. L'ouverture de l'album nous met en garde. Le saxo fait son entrée, pousse des accords tordus et se libère. L'oeuvre de World's End Girlfriend est très imagée, très contemporaine, presque musique concrète. Ses mélodies contrastent fortement avec la piste deux par exemple : "We Are The Massacre ", où l'on peut entendre femmes et enfants pousser des cris de douleurs.
C'est une musique complexe, expressive et pratiquement épique. Une tragédie au sens grec du terme, avec un succès et une fin, une fin du monde.
La musique de World's End Girlfriend (où Boyfriend, selon les projets) se définie difficilement. C'est selon moi, c'est la rencontre improbable d'un DJ (il est fan d'Aphex Twin) et d'un projet post-rock, ou post-apocalyptique, où l'on rajoute des instrumentations néo-classique. Sa musique est une véritable bible de son et d'arrangement. Rien que le fait que ces morceaux soient composés par un seul homme est inconcevable. Cela transparaît dans ses sons atmosphériques dissonants. L'ouverture de l'album nous met en garde. Le saxo fait son entrée, pousse des accords tordus et se libère. L'oeuvre de World's End Girlfriend est très imagée, très contemporaine, presque musique concrète. Ses mélodies contrastent fortement avec la piste deux par exemple : "We Are The Massacre ", où l'on peut entendre femmes et enfants pousser des cris de douleurs.
C'est une musique complexe, expressive et pratiquement épique. Une tragédie au sens grec du terme, avec un succès et une fin, une fin du monde.
Exceptionnel ! ! 19/20 | par Reznor |
Posté le 12 mai 2014 à 17 h 30 |
The Lie Lay Land est album de post-rock electro jazz où chaque titre se suit et le tout raconte une histoire ; certains morceaux font plus de 10 minutes, mais, les morceaux évoluent et peuvent changer du tout au tout, de façon progressive ou instantanée, avec une évolution presque visible, ou insidieuse parfois, de la mélodie dans le morceau et entre les morceaux.
L'album s'ouvre et se clôture sur un air solennel de trompettes accompagné de percussions ("Phantasmagoria Motu Gate") ("Unspoiled Monster")... Déjà on sait que quelque chose de grave, sérieux, tragique en un sens, va nous être conté...
Tout commence par cette nappe douce et lancinante ("Were Are The Massacre"), qui peu à peu est ponctuée de rires et cris d'enfants, joint ensuite par d'autres instruments, telles batterie, trompette, nappe de guitare électrique... soufflant désespoir et tristesse... Le titre suivant ("Satan Veludo Children") sera un prolongement sinistre d'où une montée se tend jusqu'à une explosion d'instruments et sonorités qui vont se déconstruire, s'emmêler et se radoucir sur des notes de piano pour ensuite recommencer ; le tout dans une ambiance presque malsaine, et tordue par moment, pour ensuite respirer au son de trompette et saxo... Puis, gazouillis d'oiseaux et tintement ("Garden In The Ceiling), un monde spectral s'installe pour progressivement devenir une procession fantasmagorique, un cirque ambulant où bruits, mélodies, et voix d'enfants surgissent...
Voilà les grandes lignes de l'album... Nous aurons alors des phases mélodiques assez courtes nappées de murmures, ponctuées de crissements vocaux lugubres ("The Oïl Of Windward") ou de la volupté et douceur chantonné par une voix d'enfant ("Song Cemetery"). Ceci, entrecoupé de longues phases sombres et crispantes avec montés et déferlements, toujours surprenants ("Scorpius Circus")... et carrément une explosion ("Give Me Shadow, Put On My Crown") où, après un long passage mélancolique, on est plongé irrémédiablement dans un brouhaha symphonique de voix exprimant déchirement et désespoir, accompagné de percussions et nappes de guitares... On en a la chair de poule tellement c'est triste, poignant et beau à la fois... L'avant dernier morceau ("Black Hole Bird"), amènera une pointe d'espoir au bout de ses 14 minutes...
À l'écoute de cet album, on peut être perplexe, mais, il s'apprécie et se bonifie d'écoute en écoute... Une vraie réussite !
L'album s'ouvre et se clôture sur un air solennel de trompettes accompagné de percussions ("Phantasmagoria Motu Gate") ("Unspoiled Monster")... Déjà on sait que quelque chose de grave, sérieux, tragique en un sens, va nous être conté...
Tout commence par cette nappe douce et lancinante ("Were Are The Massacre"), qui peu à peu est ponctuée de rires et cris d'enfants, joint ensuite par d'autres instruments, telles batterie, trompette, nappe de guitare électrique... soufflant désespoir et tristesse... Le titre suivant ("Satan Veludo Children") sera un prolongement sinistre d'où une montée se tend jusqu'à une explosion d'instruments et sonorités qui vont se déconstruire, s'emmêler et se radoucir sur des notes de piano pour ensuite recommencer ; le tout dans une ambiance presque malsaine, et tordue par moment, pour ensuite respirer au son de trompette et saxo... Puis, gazouillis d'oiseaux et tintement ("Garden In The Ceiling), un monde spectral s'installe pour progressivement devenir une procession fantasmagorique, un cirque ambulant où bruits, mélodies, et voix d'enfants surgissent...
Voilà les grandes lignes de l'album... Nous aurons alors des phases mélodiques assez courtes nappées de murmures, ponctuées de crissements vocaux lugubres ("The Oïl Of Windward") ou de la volupté et douceur chantonné par une voix d'enfant ("Song Cemetery"). Ceci, entrecoupé de longues phases sombres et crispantes avec montés et déferlements, toujours surprenants ("Scorpius Circus")... et carrément une explosion ("Give Me Shadow, Put On My Crown") où, après un long passage mélancolique, on est plongé irrémédiablement dans un brouhaha symphonique de voix exprimant déchirement et désespoir, accompagné de percussions et nappes de guitares... On en a la chair de poule tellement c'est triste, poignant et beau à la fois... L'avant dernier morceau ("Black Hole Bird"), amènera une pointe d'espoir au bout de ses 14 minutes...
À l'écoute de cet album, on peut être perplexe, mais, il s'apprécie et se bonifie d'écoute en écoute... Une vraie réussite !
Intemporel ! ! ! 20/20
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