Autolux
Future Perfect |
Label :
Red Ink |
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J'ai vu cette photo un peu floue d'une batteuse en pleine séance de cogne derrière ses fûts et à côté le nom d'un groupe inconnu : Autolux. Par hasard je suis tombé sur le CD et l'ai acheté sans connaître mais ce nom m'inspirait. Bien m'en a pris puisque 'ouf' je n'ai pas été déçu, bien au contraire.
Quelle perle même, un petit bijou de rock. Il s'agit d'un trio créé en 1999 avec donc une batteuse également chanteuse (Carla Azar) accompagnée d'un chanteur-guitariste (Greg Edwards) et d'un bassiste (Eugene Goreshter).
La galette comporte 11 morceaux, tous très bons, pas de déchets à déplorer. C'est un mélange de noisy-pop et de shoegazing tout en retenue, un style plutôt lent, des mélodies accrocheuses comme on aimerait en entendre plus souvent. Les voix de Carla et Greg, des instruments à part entière, se mélangent ou alternent et donnent aux morceaux un côté suave entre le bruit et la douceur des cordes. Le jeu de batterie est au diapason, toujours original, juste ce qu'il faut pour accompagner la basse et la guitare. Ça va, ça vient, ça monte, ça descend et ça ne reste jamais statique.
Les différents titres sont dans l'ensemble assez calmes et dans les quelques explosions de guitare que l'on peut entendre il n'y a jamais de violence, on se sent bien à l'écoute de cet album comme si Autolux avait créé un bon vieux fauteuil sonore dans lequel ils nous installent pendant presque une heure.
C'est précis, c'est riche en variations, en expérimentations, en petites trouvailles rythmiques ou mélodiques et ça n'est jamais pompeux. On ne s'étonnera pas de découvrir T Bone Burnett à la production (producteur d'Elvis Costello, des Counting Crows et des musiques de films des frères Cohen entre autres) qui réalise ici un travail d'orfèvre.
A écouter en priorité : "Sugarless" tout en déstructuration et "Asleep At The Trigger" où la voix de Carla donne la chair de poule et rappelle Emma Pollock de The Delgados.
Sonic Youth et The Delgados ont fait un enfant et il est promis à un avenir brillant comme l'indique le titre de ce premier album "Future Perfect".
Quelle perle même, un petit bijou de rock. Il s'agit d'un trio créé en 1999 avec donc une batteuse également chanteuse (Carla Azar) accompagnée d'un chanteur-guitariste (Greg Edwards) et d'un bassiste (Eugene Goreshter).
La galette comporte 11 morceaux, tous très bons, pas de déchets à déplorer. C'est un mélange de noisy-pop et de shoegazing tout en retenue, un style plutôt lent, des mélodies accrocheuses comme on aimerait en entendre plus souvent. Les voix de Carla et Greg, des instruments à part entière, se mélangent ou alternent et donnent aux morceaux un côté suave entre le bruit et la douceur des cordes. Le jeu de batterie est au diapason, toujours original, juste ce qu'il faut pour accompagner la basse et la guitare. Ça va, ça vient, ça monte, ça descend et ça ne reste jamais statique.
Les différents titres sont dans l'ensemble assez calmes et dans les quelques explosions de guitare que l'on peut entendre il n'y a jamais de violence, on se sent bien à l'écoute de cet album comme si Autolux avait créé un bon vieux fauteuil sonore dans lequel ils nous installent pendant presque une heure.
C'est précis, c'est riche en variations, en expérimentations, en petites trouvailles rythmiques ou mélodiques et ça n'est jamais pompeux. On ne s'étonnera pas de découvrir T Bone Burnett à la production (producteur d'Elvis Costello, des Counting Crows et des musiques de films des frères Cohen entre autres) qui réalise ici un travail d'orfèvre.
A écouter en priorité : "Sugarless" tout en déstructuration et "Asleep At The Trigger" où la voix de Carla donne la chair de poule et rappelle Emma Pollock de The Delgados.
Sonic Youth et The Delgados ont fait un enfant et il est promis à un avenir brillant comme l'indique le titre de ce premier album "Future Perfect".
Excellent ! 18/20 | par Diego |
Posté le 10 mars 2006 à 14 h 41 |
Une vraie petite merveille cet album ! Sensuel, envoûtant, punchy aussi ; Sonic Youth n'est jamais très loin, ni Blonde Redhead d'ailleurs, surtout sur les morceaux plus langoureux.
J'ai accroché dès "Turnstile Blues" et son rythme chaloupé. Et y'a un tas d'autres pépites : "Subzero Fun", "Blanket", "Plantlife", le somptueux "Capital Kind Of Strain"... Des petits écrins sur mesure pour la voix très douce et presque frêle de Goreshter.
Un groupe à suivre de très très près !
J'ai accroché dès "Turnstile Blues" et son rythme chaloupé. Et y'a un tas d'autres pépites : "Subzero Fun", "Blanket", "Plantlife", le somptueux "Capital Kind Of Strain"... Des petits écrins sur mesure pour la voix très douce et presque frêle de Goreshter.
Un groupe à suivre de très très près !
Excellent ! 18/20
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