Smoke And Smoke
Love Suffers Long |
Label :
Frenchkiss |
||||
Derrière Smoke And Smoke se cache le nouveau projet de Spencer Moody, leader des défunts Murder City Devils et chef de file dans Dead Low Tide.
Si Dead Low Tide aura marqué par sa longétivité fugitive, Smoke And Smoke semble lui aussi prêt à écourter sa carrière à tout moment.
Dans cette nouvelle expérience, Spencer Moody s'accompage de Mike Kunka qui l'assistait déjà à la basse dans Dead Low Tide.
Les gars ne sont qu'à trois et poursuivent de façon assez catégorique le
travail entrepris dans le combo précité.
Spencer Moody n'échappe pas à la règle qu'on lui colle assez souvent: il
ne sait pas chanter. Mais il s'égosille plutôt bien, tout en se calmant
par moments en privilégiant la parole.
Il n'y a peut-être jamais eu autant de similitudes avec la voix du sieur Henry Rollins qu'ici.
Smoke And Smoke joue la carte de l'énergie disciplinée et de
la technique épanouie.
Pas besoin de chemin musical prédéfini, de refrains rudimentaires ni
d'une nécessité de réussite finale; Smoke And Smoke fait ce qu'il veut,
s'aventure, s'amuse et séduit.
"Smoke And Smoke Against The Machine" traduit avec vérité l'image
d'un Love Suffers Long: Spencer Moody y est plus que jamais enragé et détruit.
Musique mordante, tempo inconstant, ambiance malsaine et magique;
tout est là ou presque.
Love Suffers Long est donc la suite logique de Dead Low Tide, mais se veut plus aventurier, plus experimental, plus aéré et varié, plus aléatoire dans la voix et s'avère donc finalement beaucoup plus intéressant.
Sans signer un album majestueux, Spencer Moody montre ici qu'il reste
habité par cette rage et cette passion si caractéristiques.
La passion d'un très mauvais chanteur tellement stimulé qu'il finit par
séduire avec ses éclats de voix affamés par l'exaltation.
Si Dead Low Tide aura marqué par sa longétivité fugitive, Smoke And Smoke semble lui aussi prêt à écourter sa carrière à tout moment.
Dans cette nouvelle expérience, Spencer Moody s'accompage de Mike Kunka qui l'assistait déjà à la basse dans Dead Low Tide.
Les gars ne sont qu'à trois et poursuivent de façon assez catégorique le
travail entrepris dans le combo précité.
Spencer Moody n'échappe pas à la règle qu'on lui colle assez souvent: il
ne sait pas chanter. Mais il s'égosille plutôt bien, tout en se calmant
par moments en privilégiant la parole.
Il n'y a peut-être jamais eu autant de similitudes avec la voix du sieur Henry Rollins qu'ici.
Smoke And Smoke joue la carte de l'énergie disciplinée et de
la technique épanouie.
Pas besoin de chemin musical prédéfini, de refrains rudimentaires ni
d'une nécessité de réussite finale; Smoke And Smoke fait ce qu'il veut,
s'aventure, s'amuse et séduit.
"Smoke And Smoke Against The Machine" traduit avec vérité l'image
d'un Love Suffers Long: Spencer Moody y est plus que jamais enragé et détruit.
Musique mordante, tempo inconstant, ambiance malsaine et magique;
tout est là ou presque.
Love Suffers Long est donc la suite logique de Dead Low Tide, mais se veut plus aventurier, plus experimental, plus aéré et varié, plus aléatoire dans la voix et s'avère donc finalement beaucoup plus intéressant.
Sans signer un album majestueux, Spencer Moody montre ici qu'il reste
habité par cette rage et cette passion si caractéristiques.
La passion d'un très mauvais chanteur tellement stimulé qu'il finit par
séduire avec ses éclats de voix affamés par l'exaltation.
Très bon 16/20 | par X_Cosmonaut |
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