Recoil
Unsound Methods |
Label :
Reprise |
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C'est en 1995 qu'Alan Wilder quitte Depeche Mode, peu après l'éprouvante tournée qui suivit la parution de Songs Of Faith And Devotion. Et en 1997, il sort l'album Unsound Methods, son troisième sous le nom de Recoil.
Il s'agit d'un disque sombre, électro, tout en étant difficile à définir car touchant à des genres divers comme par exemple le trip-hop, et avec une atmosphère proche d'une musique de film. Certains titres pourraient aisément se retrouver sur une bande originale de David Lynch. Le format des morceaux est assez long, dépassant souvent les 6 minutes, et les chansons sont davantage parlées que chantées. D'ailleurs, si Wilder compose la musique, le chant est laissé en général à différents vocalistes.
Le CD commence très fort avec "Incubus", un excellent titre, tout en progression, et se révélant imparable sur sa fin. "Drifting" prolonge la bonne impression du début sur un rythme rappelant le meilleur de Tricky alors que "Luscious Apparatus" est la véritable pièce maîtresse de l'album, marqué par une atmosphère trouble et une tension certaine qui nous tiennent en haleine jusqu'au bout. "Stalker" est un peu plus long à se livrer, et la tension retombe légèrement, tout en restant d'un très bon niveau. Vient ensuite "Red River Cargo", où on baigne dans une soul étrange, proche par certains passages du gospel; puis arrive "Control Freak" dont l'introduction nous rappelle l'importance de Wilder dans Depeche Mode avant de retrouver périodiquement un côté plus soul. "Missing Piece" et "Last Breath" sont quant à eux plus calmes, presque reposants. La voix se fait moins inquiétante, davantage apaisée que sur les autres morceaux. Un peu étonnant peut-être de les voir côte à côte sur le disque. "Shunt" achève l'album en beauté, un titre hypnotique, comme une vision sans fin, avec peu de paroles. Son final en boucle virant quasiment techno.
Alan Wilder nous livre ici un disque d'une rare cohérence, proche d'un chef d'oeuvre, tout en constituant une sorte d'ovni musical. On (re)découvre une véritable personnalité, qui restait jusqu'alors souvent dans l'ombre de Depeche Mode et de son compositeur attitré Martin Gore.
Il s'agit d'un disque sombre, électro, tout en étant difficile à définir car touchant à des genres divers comme par exemple le trip-hop, et avec une atmosphère proche d'une musique de film. Certains titres pourraient aisément se retrouver sur une bande originale de David Lynch. Le format des morceaux est assez long, dépassant souvent les 6 minutes, et les chansons sont davantage parlées que chantées. D'ailleurs, si Wilder compose la musique, le chant est laissé en général à différents vocalistes.
Le CD commence très fort avec "Incubus", un excellent titre, tout en progression, et se révélant imparable sur sa fin. "Drifting" prolonge la bonne impression du début sur un rythme rappelant le meilleur de Tricky alors que "Luscious Apparatus" est la véritable pièce maîtresse de l'album, marqué par une atmosphère trouble et une tension certaine qui nous tiennent en haleine jusqu'au bout. "Stalker" est un peu plus long à se livrer, et la tension retombe légèrement, tout en restant d'un très bon niveau. Vient ensuite "Red River Cargo", où on baigne dans une soul étrange, proche par certains passages du gospel; puis arrive "Control Freak" dont l'introduction nous rappelle l'importance de Wilder dans Depeche Mode avant de retrouver périodiquement un côté plus soul. "Missing Piece" et "Last Breath" sont quant à eux plus calmes, presque reposants. La voix se fait moins inquiétante, davantage apaisée que sur les autres morceaux. Un peu étonnant peut-être de les voir côte à côte sur le disque. "Shunt" achève l'album en beauté, un titre hypnotique, comme une vision sans fin, avec peu de paroles. Son final en boucle virant quasiment techno.
Alan Wilder nous livre ici un disque d'une rare cohérence, proche d'un chef d'oeuvre, tout en constituant une sorte d'ovni musical. On (re)découvre une véritable personnalité, qui restait jusqu'alors souvent dans l'ombre de Depeche Mode et de son compositeur attitré Martin Gore.
Parfait 17/20 | par Wolrel |
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