Frida Hyvönen
Until Death Comes |
Label :
Secretly Canadian |
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Le coup du piano-voix est devenu un truc vieux comme le monde: alors une fois sur deux, ça marche et tout le monde y trouve son compte; et une fois sur deux, l'intention que l'on voudrait nous faire avaler tombe complètement à l'eau, victime d'un flop prévisible car déjà bien trop éprouvé.
Ici, c'est une jeune artiste suédoise qui tente de nous transmettre toute l'émotion dont elle est habitée... et cette fois-ci, ça marche. Certes, rien de foncièrement innovant: la demoiselle nous propose 10 titres mettant l'accent sur ses qualités vocales à la fois simples et émouvantes accouplées à un piano tout aussi simple et touchant, mais cette Frida Hyvönen réussit admirablement à présenter ici un premier album entre une mélancolie évidente et un enthousiasme étonnant qui parvient à se faire une belle part du gâteau.
Même si ce Until Death Comes apparaît quelque peu linéaire sur toute sa longueur, Frida Hyvönen s'impose rapidement comme une artiste évoluant dans un univers à la croisée de Catpower ou d'An Pierlé. C'est ainsi que la jeune Suédoise excelle dans l'art de nous imposer des climats qui, s'ils ne sont peut-être pas déprimants non plus, brillent par toute l'amertume et la gravité qui les habitent; à l'image de "Once I Was A Serene Teenaged Child" ou "Today, Tuesday". Mais en contrepartie, Frida Hyvönen peut également se targuer de composer des morceaux plus enlevés et légers tels ce "You Never Got Me Right" dynamique à souhait ou le joyeux "Come Another Night" qui réussit le pari d'intégrer des cuivres insufflant ainsi une couleur inédite aux compositions de la jolie demoiselle.
Pour un premier effort, Until Death Comes est tout ce qu'il y a de plus réussi, en ce sens que Frida Hyvönen parvient avec élégance à nous entraîner au sein de son univers tout en douceur et en émotions. On regrettera peut-être la durée très courte de l'album, quoique qu'il en soit, voilà une belle manière d'appréhender les aspirations de cette artiste, en espérant que ce premier jet soit poursuivi d'un effort confirmant définitivement tout le talent de la Suédoise.
Ici, c'est une jeune artiste suédoise qui tente de nous transmettre toute l'émotion dont elle est habitée... et cette fois-ci, ça marche. Certes, rien de foncièrement innovant: la demoiselle nous propose 10 titres mettant l'accent sur ses qualités vocales à la fois simples et émouvantes accouplées à un piano tout aussi simple et touchant, mais cette Frida Hyvönen réussit admirablement à présenter ici un premier album entre une mélancolie évidente et un enthousiasme étonnant qui parvient à se faire une belle part du gâteau.
Même si ce Until Death Comes apparaît quelque peu linéaire sur toute sa longueur, Frida Hyvönen s'impose rapidement comme une artiste évoluant dans un univers à la croisée de Catpower ou d'An Pierlé. C'est ainsi que la jeune Suédoise excelle dans l'art de nous imposer des climats qui, s'ils ne sont peut-être pas déprimants non plus, brillent par toute l'amertume et la gravité qui les habitent; à l'image de "Once I Was A Serene Teenaged Child" ou "Today, Tuesday". Mais en contrepartie, Frida Hyvönen peut également se targuer de composer des morceaux plus enlevés et légers tels ce "You Never Got Me Right" dynamique à souhait ou le joyeux "Come Another Night" qui réussit le pari d'intégrer des cuivres insufflant ainsi une couleur inédite aux compositions de la jolie demoiselle.
Pour un premier effort, Until Death Comes est tout ce qu'il y a de plus réussi, en ce sens que Frida Hyvönen parvient avec élégance à nous entraîner au sein de son univers tout en douceur et en émotions. On regrettera peut-être la durée très courte de l'album, quoique qu'il en soit, voilà une belle manière d'appréhender les aspirations de cette artiste, en espérant que ce premier jet soit poursuivi d'un effort confirmant définitivement tout le talent de la Suédoise.
Pas mal 13/20 | par X_Jpbowersock |
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