The Constantines
Tournament Of Hearts |
Label :
Sub Pop |
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Avec leurs deux premiers albums, The Constantines pouvaient facilement passer pour les enfants cachés de Fugazi. Maintenant que l'on écoute leur dernier né Tournament Of Hearts, on constate que leurs influences se font plus discrètes et qu'elles font place désormais à une musique sensiblement plus atmosphérique, plus profonde, et plus mélancolique que par le passé.
La voix de Bryan Webb est plus que jamais au centre des débats. Oscillant toujours entre le timbre de Joe Strummer et celui de Ben Ottewell, elle s'inscrit durablement dans l'imaginaire de celui qui l'écoute. La section rythmique est puissante et ouvre des espaces pour les nappes de guitares, souvent en retrait, toujours efficaces, alors que le clavier achève la construction de cette arche musicale et que les cuivres viennent, ça et là, souffler dans les voiles.
A défaut de produire à nouveau ce rock rentre-dedans, ironique et rageur, qui nous avait fait connaître et apprécier ce groupe, les Constantines créent un univers davantage onirique et davantage personnel. Plusieurs fois au cours de l'album, on les voit touchés par la grâce. L'héroïsme de "Lizaveta", la mélodies et l'atmosphère de "Soon Enough", "Thieves" ou encore "You are a Conductor" sont autant de merveilles qui rendent ce Tournament Of Hearts véritablement bouleversant et attachant. Le reste de l'album n'est pas à négliger évidemment, mais ce sont ces titres là que l'on se prend à fredonner à longueur de journée, les yeux brumeux, des paysages sauvages plein les rêves.
Alors même si l'on regrette des brûlots dans le genre de "Nighttime Anytime (It's Alright)" ou encore "Scoundrel Babes", on est heureux de voir les Constantines confirmer tout le bien que l'on pensait d'eux.
Comme le disait Fan Thomas, les Constantines sont faits pour durer... Tant mieux !
La voix de Bryan Webb est plus que jamais au centre des débats. Oscillant toujours entre le timbre de Joe Strummer et celui de Ben Ottewell, elle s'inscrit durablement dans l'imaginaire de celui qui l'écoute. La section rythmique est puissante et ouvre des espaces pour les nappes de guitares, souvent en retrait, toujours efficaces, alors que le clavier achève la construction de cette arche musicale et que les cuivres viennent, ça et là, souffler dans les voiles.
A défaut de produire à nouveau ce rock rentre-dedans, ironique et rageur, qui nous avait fait connaître et apprécier ce groupe, les Constantines créent un univers davantage onirique et davantage personnel. Plusieurs fois au cours de l'album, on les voit touchés par la grâce. L'héroïsme de "Lizaveta", la mélodies et l'atmosphère de "Soon Enough", "Thieves" ou encore "You are a Conductor" sont autant de merveilles qui rendent ce Tournament Of Hearts véritablement bouleversant et attachant. Le reste de l'album n'est pas à négliger évidemment, mais ce sont ces titres là que l'on se prend à fredonner à longueur de journée, les yeux brumeux, des paysages sauvages plein les rêves.
Alors même si l'on regrette des brûlots dans le genre de "Nighttime Anytime (It's Alright)" ou encore "Scoundrel Babes", on est heureux de voir les Constantines confirmer tout le bien que l'on pensait d'eux.
Comme le disait Fan Thomas, les Constantines sont faits pour durer... Tant mieux !
Très bon 16/20 | par Max |
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