Bellini
Small Stones |
Label :
Temporary Residence |
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Trois ans après l'attentat sonore Snowing sun, un tour sur le mercato des batteurs, un rapide squat de studio et youpla boum v'la Small Stones, le deuxième hold-up de nos italiens noiseurs.
Le tempo est plus lent, un groove tendu remplace les roulements hystériques, et l'ambiance en devient plus noire : en témoigne le premier morceau "Room number five" ou "Fuck mobile phone". Giovanna éructe, divague, feule...et tente de se frayer une place dans le magma environnant en apportant une touche de plus à l'angoisse qui se dégage de l'ensemble. Elle y arrive avec un brio sauvage rare et classieux entre de véritables explosions comme "Buffalo Song" ou des morceaux très tendus et étouffants comme "Not Any Man". Mais ce qui ressort de cet album c'est que le patron de cette trattoria sonore est bel et bien Agostino. C'est lui qui commande ses bûcherons rythmiques, qui botte le derrière de sa femme de chanteuse, et maltraite stratocaster à coup d'arpèges malsains, dissonants, sublimement noise.
Avec ce jeu à l'économie (sous tous les sens du terme) tordue, on est loin de la sauvagerie de snowing sun, là on est véritablement dans l'angoisse. et dans le cap du deuxième album franchi avec brio et désinvolture !
Mio caro, Bellini !
Le tempo est plus lent, un groove tendu remplace les roulements hystériques, et l'ambiance en devient plus noire : en témoigne le premier morceau "Room number five" ou "Fuck mobile phone". Giovanna éructe, divague, feule...et tente de se frayer une place dans le magma environnant en apportant une touche de plus à l'angoisse qui se dégage de l'ensemble. Elle y arrive avec un brio sauvage rare et classieux entre de véritables explosions comme "Buffalo Song" ou des morceaux très tendus et étouffants comme "Not Any Man". Mais ce qui ressort de cet album c'est que le patron de cette trattoria sonore est bel et bien Agostino. C'est lui qui commande ses bûcherons rythmiques, qui botte le derrière de sa femme de chanteuse, et maltraite stratocaster à coup d'arpèges malsains, dissonants, sublimement noise.
Avec ce jeu à l'économie (sous tous les sens du terme) tordue, on est loin de la sauvagerie de snowing sun, là on est véritablement dans l'angoisse. et dans le cap du deuxième album franchi avec brio et désinvolture !
Mio caro, Bellini !
Très bon 16/20 | par Lolive |
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