Gang Gang Dance
God's Money |
Label :
The Social Registry |
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Attention, album dangereux. Dès la cover on est prévenu, ces grands yeux qui nous hypnotisent dans une angoissante invitation à la découverte d'une expérience totalement irréelle.
Après avoir dépassé le brouillard qui entoure la formation et bravé les maléfices voodoo recouvrant l'oeuvre, on peut enfin se plonger dans l'univers joyeusement nihiliste de ces New-Yorkais musicalement hors du commun (si l'on considère qu'il existe encore un "commun" musical). Mais attention à ne pas se laisser déconcentrer, car cet album requiert une attention de tous les instants pour qui veut tenter l'impossible pari d'en saisir les moindres détails. Les frileux face à l'expérimentation pourront toujours s'accrocher un instant à un bruit connu avant d'être emporté par un son fleuve au débit hallucinant de limpidité et de classe. L'auditeur, perché sur le petit radeau de son expérience musicale sera vite entraîné dans les méandres de guitares et de synthés sublimées par l'abus de pédale d'effet, pas la peine de chercher la rive, l'écho omniprésent trouble toute vision du monde réel.
L'ambiance est à l'exotisme psychédélique, bienvenue au club med de l'absurde réfléchi, véritable bordel d'inventivité, le voyageur le plus hardi pourra même y trouver de quoi danser.
Après la mise en bouche rythmique, le véritable trip psyché commence dès le deuxième sursaut, percussions mélodiques légères, voix débridée emprunte d'une douce folie sexuelle (Imaginez une dizaine d'adolescentes fleuries dansant en rond, nues au milieu de vapeurs exquises, stop ! ... Attendez un peu ... lâchez ces délices en pleine forêt amazonienne, c'est ça, vous y êtes), s'en suit "Egowar", titre le plus accessible du combo, plus facilement assimilable, qui constitue une belle porte d'entrée dans un album trop vaste pour être classé, vaste patchwork qu'on découdra pour pouvoir ranger dans 5 ou 6 armoires différentes, entre dub, ambiant et pop ...
Et que dire quand on sait que cet album est le moins bordel-qu'on-comprend-mais-que-c'est-cool du groupe.
Epatant ...
Après avoir dépassé le brouillard qui entoure la formation et bravé les maléfices voodoo recouvrant l'oeuvre, on peut enfin se plonger dans l'univers joyeusement nihiliste de ces New-Yorkais musicalement hors du commun (si l'on considère qu'il existe encore un "commun" musical). Mais attention à ne pas se laisser déconcentrer, car cet album requiert une attention de tous les instants pour qui veut tenter l'impossible pari d'en saisir les moindres détails. Les frileux face à l'expérimentation pourront toujours s'accrocher un instant à un bruit connu avant d'être emporté par un son fleuve au débit hallucinant de limpidité et de classe. L'auditeur, perché sur le petit radeau de son expérience musicale sera vite entraîné dans les méandres de guitares et de synthés sublimées par l'abus de pédale d'effet, pas la peine de chercher la rive, l'écho omniprésent trouble toute vision du monde réel.
L'ambiance est à l'exotisme psychédélique, bienvenue au club med de l'absurde réfléchi, véritable bordel d'inventivité, le voyageur le plus hardi pourra même y trouver de quoi danser.
Après la mise en bouche rythmique, le véritable trip psyché commence dès le deuxième sursaut, percussions mélodiques légères, voix débridée emprunte d'une douce folie sexuelle (Imaginez une dizaine d'adolescentes fleuries dansant en rond, nues au milieu de vapeurs exquises, stop ! ... Attendez un peu ... lâchez ces délices en pleine forêt amazonienne, c'est ça, vous y êtes), s'en suit "Egowar", titre le plus accessible du combo, plus facilement assimilable, qui constitue une belle porte d'entrée dans un album trop vaste pour être classé, vaste patchwork qu'on découdra pour pouvoir ranger dans 5 ou 6 armoires différentes, entre dub, ambiant et pop ...
Et que dire quand on sait que cet album est le moins bordel-qu'on-comprend-mais-que-c'est-cool du groupe.
Epatant ...
| Exceptionnel ! ! 19/20 | par Elbichon |
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