Fountains Of Wayne
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Label :
S-Curve |
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On avait tellement aimé Utopia Parkway que l'on se demandait si nos Fountains Of Wayne arriveraient à renouveler l'exploît...
Bravo, les gars, vous avez réussi !
Ce nouvel opus est gorgé d'excellentes chansons, toujours ces excellentes harmonies vocales, la voix rétro, ces petits riffs et motifs accrocheurs, ce portrait d'américains ordinaires, ces sommets mélodiques ("Hey Julie" ou "Mexican Wine"), ce tube rigolo "Stacy's Mom", ces interventions acoustiques ("Hackensack")...
Ce disque fait des Fountains Of Wayne l'équivalent US des Supergrass, les défenseurs de la pop, la vraie, pas celle vomie par MTV etc.
Encore bravo et merci à nos New-Yorkais. 17 sans hésitation !
Oh juste une chose ou deux, c'est marrant, comme sur Utopia Parkway, vous nous faites le coup de la ballade en plage 4. D'ailleurs tout l'album rappelle le précédent. On ne va pas dire que c'est le même mais presque... sauf que celui-ci est un peu trop long. Utopia Parkway n'était pas trop long... et peut être un moins redondant.
Ok, vous avez refait le même disque les mecs en juste un peu moins bien, mais on l'aime tellement ce disque ! Attention tout de même, la prochaine fois ça ne marchera peut-être plus...
Bravo, les gars, vous avez réussi !
Ce nouvel opus est gorgé d'excellentes chansons, toujours ces excellentes harmonies vocales, la voix rétro, ces petits riffs et motifs accrocheurs, ce portrait d'américains ordinaires, ces sommets mélodiques ("Hey Julie" ou "Mexican Wine"), ce tube rigolo "Stacy's Mom", ces interventions acoustiques ("Hackensack")...
Ce disque fait des Fountains Of Wayne l'équivalent US des Supergrass, les défenseurs de la pop, la vraie, pas celle vomie par MTV etc.
Encore bravo et merci à nos New-Yorkais. 17 sans hésitation !
Oh juste une chose ou deux, c'est marrant, comme sur Utopia Parkway, vous nous faites le coup de la ballade en plage 4. D'ailleurs tout l'album rappelle le précédent. On ne va pas dire que c'est le même mais presque... sauf que celui-ci est un peu trop long. Utopia Parkway n'était pas trop long... et peut être un moins redondant.
Ok, vous avez refait le même disque les mecs en juste un peu moins bien, mais on l'aime tellement ce disque ! Attention tout de même, la prochaine fois ça ne marchera peut-être plus...
Bon 15/20 | par Thinwhitejs |
Posté le 14 février 2011 à 00 h 02 |
Il est parfois des groupes que l'on aurait presque envie de plaindre. Certains à cause leur totale obscurité malgré le fait qu'ils possèdent tous les ingrédients d'un immense groupe populaire (Big Star, Jayhawks, Lightning Seeds, Prefab Sprout ...) ou d'autres qui ont connu le succès, la gloire, le haut des charts et les dollars mais qui ont perdu au change une chose extrêmement importante dans le milieu du rock : la crédibilité artistique.
Ainsi certains groupes ou artistes seront à jamais relégués dans la ligue des groupes vendus, qui ont trop connu le succès pour pouvoir prétendre au moindre intérêt de la part des critiques consciencieux et de l'inconscient collectif. On peut ainsi citer parmi ces groupes de nombreux parangons du hair metal tels Def Leppard ou Skid Row, des groupes du post-grunge tels Bush ou Nickelback et enfin un grand nombre de groupes liés à la mouvance power pop/punk du début des années 2000, qui ont pérennisés à la suite du succès monstre de The Offspring et Green Day. Des groupes qui font l'apologie d'une vie simple, fondée sur les filles, l'amour simple, la joie et surtout le divertissement. Des groupes qui ont des aspirations beaucoup moins torturées que le BJM, Joy Division ou Tool à n'en pas douter.
Pourtant ... Pourtant ... Parmi ces groupes se cachent certains artisans pop qui méritent bien plus que le triste statut de sympathiques gamins insouciants composant pour d'autres gamins insouciants. Parmi eux, Fountains Of Wayne.
Le groupe sort en 2003 d'une période de hiatus et de side-projects pour les différents membres du groupes qui ont entamé une pause suite à l'insuccès de leur précédent album Utopia Parkway. Le groupe a muri, il s'est aguerri dans divers domaines, comme la télévision et les membres se réunissent plus déterminés que jamais à sortir un album de pop de haute volée.
Et un album de haute volée s'inscrit toujours dans un cadre particulier. La pop doit être populaire. Oui, cette phrase est complètement débile mais semble la plupart du temps oubliée par nombres de chroniqueurs. Or, l'air du temps au début des années 2000, c'est Blink, Sum 41, Good Charlotte et autres groupes de pop-punk. Et l'on sent bien que Schlesinger et Collingwood, les deux songwriters du groupe ont une revanche à prendre sur ces groupes qui surfent sur une formule qu'ils ont contribué à rendre compacte, solide et efficace. Et quelle meilleure façon de reprendre le dessus qu'en sortant un des ultimes albums du genre, à ranger aux côtés du Green Album de Weezer et autres Enema Of The State.
Fountains of Wayne frappe fort et doux à la fois. La musique n'est en aucun cas un modèle d'agressivité ou de bouleversement terrible pour celui qui l'entendra, mais un fabuleux réservoir à vignette et à émotions qui accompagneront tout amateur de musique pop dans des contrées familières mais mises au goût du jour d'une façon remarquable. Sous influence Beatles, Big Star mais aussi Weezer et Oasis, le groupe sort un album d'une variété très rafraichissante, déployant un panel de qualités intrinsèques portant le tout vers un ensemble réjouissant.
L'album s'ouvre sur une ballade en mid-tempo jouissive au solo magnifique et juvénile, comme si Collingwood découvrait une guitare pour la première et découvrait en même temps un génie inné. "Mexican Wine" semble un morceau d'enfant, une comptine magique qui transporte l'auditeur dans un torrent de bonheur.
Et le voyage ne fait que commencer. Dépeignant de nombreuses situations dont le principal leitmotiv est une jeunesse insouciante qui a soif de vivre, l'album enchaine les perles pop : "Bright Future In Sales", "Hackensack", "Hey Julie", "Peace & Love", "Supercollider" (à forte influence Oasis). L'album enivre, mais parfois jusqu'à l'excès, certains morceaux étant franchement dispensables.
Cependant, cela ne vaut pas grand-chose par rapport à certains morceaux qui sortent totalement du lot. "Mexican Wine" donc mais aussi le tout bonnement jouissif et délirant "Stacy's Mom" et le larmoyant mais néanmoins très beau "All Kinds Of Time".
Certes, l'album reste un condensé de ce que la pop américaine peut avoir de plus énervant (le côté teenager mis en avant à l'excès), mais Fountains of Wayne le fait d'une manière si convaincante que l'on ne trouve quasiment rien à redire sur cette galette, si ce n'est la longueur et un ventre mou assez ... mou.
Si ce genre de musique s'adresse avant tout aux premiers émois des adolescents, on pourrait être heureux si tous les enfants écoutaient en boucle "Stacy's Mom". Au moins, ils auraient déjà leur Big Star à eux ...
Ainsi certains groupes ou artistes seront à jamais relégués dans la ligue des groupes vendus, qui ont trop connu le succès pour pouvoir prétendre au moindre intérêt de la part des critiques consciencieux et de l'inconscient collectif. On peut ainsi citer parmi ces groupes de nombreux parangons du hair metal tels Def Leppard ou Skid Row, des groupes du post-grunge tels Bush ou Nickelback et enfin un grand nombre de groupes liés à la mouvance power pop/punk du début des années 2000, qui ont pérennisés à la suite du succès monstre de The Offspring et Green Day. Des groupes qui font l'apologie d'une vie simple, fondée sur les filles, l'amour simple, la joie et surtout le divertissement. Des groupes qui ont des aspirations beaucoup moins torturées que le BJM, Joy Division ou Tool à n'en pas douter.
Pourtant ... Pourtant ... Parmi ces groupes se cachent certains artisans pop qui méritent bien plus que le triste statut de sympathiques gamins insouciants composant pour d'autres gamins insouciants. Parmi eux, Fountains Of Wayne.
Le groupe sort en 2003 d'une période de hiatus et de side-projects pour les différents membres du groupes qui ont entamé une pause suite à l'insuccès de leur précédent album Utopia Parkway. Le groupe a muri, il s'est aguerri dans divers domaines, comme la télévision et les membres se réunissent plus déterminés que jamais à sortir un album de pop de haute volée.
Et un album de haute volée s'inscrit toujours dans un cadre particulier. La pop doit être populaire. Oui, cette phrase est complètement débile mais semble la plupart du temps oubliée par nombres de chroniqueurs. Or, l'air du temps au début des années 2000, c'est Blink, Sum 41, Good Charlotte et autres groupes de pop-punk. Et l'on sent bien que Schlesinger et Collingwood, les deux songwriters du groupe ont une revanche à prendre sur ces groupes qui surfent sur une formule qu'ils ont contribué à rendre compacte, solide et efficace. Et quelle meilleure façon de reprendre le dessus qu'en sortant un des ultimes albums du genre, à ranger aux côtés du Green Album de Weezer et autres Enema Of The State.
Fountains of Wayne frappe fort et doux à la fois. La musique n'est en aucun cas un modèle d'agressivité ou de bouleversement terrible pour celui qui l'entendra, mais un fabuleux réservoir à vignette et à émotions qui accompagneront tout amateur de musique pop dans des contrées familières mais mises au goût du jour d'une façon remarquable. Sous influence Beatles, Big Star mais aussi Weezer et Oasis, le groupe sort un album d'une variété très rafraichissante, déployant un panel de qualités intrinsèques portant le tout vers un ensemble réjouissant.
L'album s'ouvre sur une ballade en mid-tempo jouissive au solo magnifique et juvénile, comme si Collingwood découvrait une guitare pour la première et découvrait en même temps un génie inné. "Mexican Wine" semble un morceau d'enfant, une comptine magique qui transporte l'auditeur dans un torrent de bonheur.
Et le voyage ne fait que commencer. Dépeignant de nombreuses situations dont le principal leitmotiv est une jeunesse insouciante qui a soif de vivre, l'album enchaine les perles pop : "Bright Future In Sales", "Hackensack", "Hey Julie", "Peace & Love", "Supercollider" (à forte influence Oasis). L'album enivre, mais parfois jusqu'à l'excès, certains morceaux étant franchement dispensables.
Cependant, cela ne vaut pas grand-chose par rapport à certains morceaux qui sortent totalement du lot. "Mexican Wine" donc mais aussi le tout bonnement jouissif et délirant "Stacy's Mom" et le larmoyant mais néanmoins très beau "All Kinds Of Time".
Certes, l'album reste un condensé de ce que la pop américaine peut avoir de plus énervant (le côté teenager mis en avant à l'excès), mais Fountains of Wayne le fait d'une manière si convaincante que l'on ne trouve quasiment rien à redire sur cette galette, si ce n'est la longueur et un ventre mou assez ... mou.
Si ce genre de musique s'adresse avant tout aux premiers émois des adolescents, on pourrait être heureux si tous les enfants écoutaient en boucle "Stacy's Mom". Au moins, ils auraient déjà leur Big Star à eux ...
Très bon 16/20
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