Stereolab

Tel un tapis volant, Stereolab, avec "Dots And Loops", nous emmène une fois de plus dans leur monde imaginaire et magique, via leur musique aux charmes si subtils.
On s'envole de suite avec "Brakhage", morceau aérien jazzy, pour aller suivre, avec "Miss Modular", un train de campagne indien aux temps des colonnies britanniques; on fait alors escale à Bombay, dans un club très british, le "The Flower Called Nowhere", à l'heure du thé, où des danseuses orientales viennent danser pour nous en "Diagonals". La nuit tombe alors, nous laissant seuls, à la fois émerveillés et un peu perdus, tels des "Prisoner Of Mars". Puis "Rainbo Conversation" nous rend notre courage, et l'on se lance à la poursuite de l'être aimé à travers cette ville étrange, obscure et inconnue... que l'on retrouve au bord du Gange, avec "Refractions In The Plastic Pulse"; viennent alors l'apaisement et la plénitude. Mais les Khmers rouges nous retrouvent, et l'on s'enfuit ensemble, à toute vitesse, grâce à "Parsec"; cette folle course ralentit, devenant laborieuse et pénible, avec "Ticker-Tape Of The Unconscious". Enfin, s'étant réfugiés dans un temple abandonné, l'on reprend notre soufle avec "Contronatura", à moitié soulagé, car l'on sait pertinemment que cela n'est qu'un sursis...
Un grand voyage.