Foil

Foil, après un premier album très remarqué, s'affranchit de ses influences, notamment "pixiennes", pour trouver son identité sur ce Never Got Hip d'excellente facture. Les Ecossais utilisent pour cela, en complément de la formule basse-guitare-batterie, des cuivres et des cordes qui allègent quelque peu leur power-pop et les démarquent de leurs influences. Il en résulte un très bon album, entre pointes noisy et morceaux plus "folky" ou plus pop, "End Of The World" rappelant même le meilleur de New Model Army. Onze titres très accrocheurs et la confirmation d'un potentiel non négligeable.