Virago
Introvertu |
Label :
Vicious Circle |
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A titre personnel, Virago fut le plus transcendant des groupes de rock français enragés. Ce premier Long Play du groupe, dédale mesquin duquel je ne me suis toujours pas échappé, a été trop discret lors de sa sortie pour contaminer les oreilles de tous les amateurs de son qui transpire. Du coup, beaucoup seront passés à coté d'une sacrée bourrade live, cet héritage studio le confirme.
Pour la musique, une basse et une guitare qui se tournent autour, se relèvent à tour de rôle ou fusionnent sans jamais se mordre la queue. Une batterie versatile et intelligente s'acharnant à créer quelque chose d'innovant mais simple, sans être excentrique pour autant. Les samples vicieux par leur discrétion décuplent l'atmosphère nauséabonde de chaque morceau. Des textes cruels à leur habitude y fondent alors à la perfection lorsqu'ils ne laissent pas la place aux hurlements (comme sur l'ouverture "Bout De Souffle", gros coup dans la gueule dès le début du disque), pour au final faire de cet Introvertu le témoin idéal d'une alchimie dont on ne peut qu'être admiratif.
On pense vraiment fort à la scène indé anglo-saxonne, Jesus Lizard en tête sur de nombreux titres (j'aurais tendance à dire en mieux mais ça devient totalement subjectif !), mais cela n'handicape pas le plaisir évident de tout dopé au noise ou au grunge à l'écoute de la galette, au contraire. Du lent (l'antépénultième "Je", magnifique, ou le dernier long titre au saxo, très ambiant) au plus précoce parmi un petit délire nirvanesque en guise d'intermission ("Little Shit") suivit du punk "Sailie Va" bien psychotique. Avec des riffs qui mériterait d'être inscrits au panthéon du rock indé (chaque morceaux en recèle une multitude, on remarque "2 Doigts", "A L'Envers" ou encore "La Chaire"), cette bande-son sado-maso n'épargne que ceux qui ne l'ont jamais écoutée.
La mort nous va si bien quand c'est Virago qui tient la faux, et bien qu'il se soit lui-même donné la mort, ce serial killer continuera de faire de nombreuses victimes après son trépas ... Regrets éternels.
Pour la musique, une basse et une guitare qui se tournent autour, se relèvent à tour de rôle ou fusionnent sans jamais se mordre la queue. Une batterie versatile et intelligente s'acharnant à créer quelque chose d'innovant mais simple, sans être excentrique pour autant. Les samples vicieux par leur discrétion décuplent l'atmosphère nauséabonde de chaque morceau. Des textes cruels à leur habitude y fondent alors à la perfection lorsqu'ils ne laissent pas la place aux hurlements (comme sur l'ouverture "Bout De Souffle", gros coup dans la gueule dès le début du disque), pour au final faire de cet Introvertu le témoin idéal d'une alchimie dont on ne peut qu'être admiratif.
On pense vraiment fort à la scène indé anglo-saxonne, Jesus Lizard en tête sur de nombreux titres (j'aurais tendance à dire en mieux mais ça devient totalement subjectif !), mais cela n'handicape pas le plaisir évident de tout dopé au noise ou au grunge à l'écoute de la galette, au contraire. Du lent (l'antépénultième "Je", magnifique, ou le dernier long titre au saxo, très ambiant) au plus précoce parmi un petit délire nirvanesque en guise d'intermission ("Little Shit") suivit du punk "Sailie Va" bien psychotique. Avec des riffs qui mériterait d'être inscrits au panthéon du rock indé (chaque morceaux en recèle une multitude, on remarque "2 Doigts", "A L'Envers" ou encore "La Chaire"), cette bande-son sado-maso n'épargne que ceux qui ne l'ont jamais écoutée.
La mort nous va si bien quand c'est Virago qui tient la faux, et bien qu'il se soit lui-même donné la mort, ce serial killer continuera de faire de nombreuses victimes après son trépas ... Regrets éternels.
Excellent ! 18/20 | par X_YoB |
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