Thingy
To The Innocent |
Label :
Absolutely Kosher |
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En voilà une bonne BO pour un été ! Thingy, c'est rafraîchissant, gentil mais pas simple, quelque part entre The Cure, Shellac, et My Bloody Valentine.
"Mayday", "Blueprint", "Plenty"... on sait de quoi il en tient : un son tantôt très puissant, tantôt doux comme une couette. Attention c'est pas mièvre pour un sou, la section rytmique qui ne dénoterait pas à Chicago, bastonne comme jamais (Todd Trainer, sort de ce corps de batteur !!). D'ailleurs, elle cache un certain Kenseth Thibideau à la basse (encore la mafia phillipine de Rumah Sakit) ... autant dire que quand les Thingy froncent les sourcils, ça steacke !
Puis viennent "Jabberwocky", et "Big Dumb Animal", acoustiques, douces, mélancoliques. Les mélodies semblent tout droit soufflées par Kevin Shields, et sont autant dictées par les intruments que les harmonies vocales. Les textes sont tantôt élégiaques, tantôt cyniques, tantôt dôtés d'un humour vitriolique ... Dix neuf titres, je vous épargne le catalogue ; mais retenez donc une science infuse de la mélodie sur lit de rythmes dignes de bûcherons épileptiques, qui savent compter mieux que tout le monde et distribuer des pêches quand il faut, et là où il faut.
Toutefois, les morceaux dépassent péniblement les deux minutes, sauf exceptions. Foutage de gueule ? ... Moi je trouve que ça participe à la fraîcheur.
Pas transcendant, mais franchement sympathique !
"Mayday", "Blueprint", "Plenty"... on sait de quoi il en tient : un son tantôt très puissant, tantôt doux comme une couette. Attention c'est pas mièvre pour un sou, la section rytmique qui ne dénoterait pas à Chicago, bastonne comme jamais (Todd Trainer, sort de ce corps de batteur !!). D'ailleurs, elle cache un certain Kenseth Thibideau à la basse (encore la mafia phillipine de Rumah Sakit) ... autant dire que quand les Thingy froncent les sourcils, ça steacke !
Puis viennent "Jabberwocky", et "Big Dumb Animal", acoustiques, douces, mélancoliques. Les mélodies semblent tout droit soufflées par Kevin Shields, et sont autant dictées par les intruments que les harmonies vocales. Les textes sont tantôt élégiaques, tantôt cyniques, tantôt dôtés d'un humour vitriolique ... Dix neuf titres, je vous épargne le catalogue ; mais retenez donc une science infuse de la mélodie sur lit de rythmes dignes de bûcherons épileptiques, qui savent compter mieux que tout le monde et distribuer des pêches quand il faut, et là où il faut.
Toutefois, les morceaux dépassent péniblement les deux minutes, sauf exceptions. Foutage de gueule ? ... Moi je trouve que ça participe à la fraîcheur.
Pas transcendant, mais franchement sympathique !
Sympa 14/20 | par Lolive |
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