Travis Morrison
Travistan |
Label :
Barsuk |
||||
Après la séparation de son groupe The Dismemberment Plan, Travis Morrison se lance, comme beaucoup avant lui, dans l'exercice du disque solo.
Et voici donc Travistan qui, comme son nom l'indique, relève pour son auteur d'un excès de mégalomanie et d'un besoin de liberté artistique (si si !).
Sans s'éloigner outre mesure de l'émo du Plan, Travis Morrison livre ici un disque fort agréable et très personnel. On retrouve avec plaisir sa voix si particulière sur des petites perles telles que "Born in ' 72", durant laquelle aux travers d'une mélodie aérienne et nostalgique il glisse, sous forme de clin d'œil, quelques notes du morceau "Break" de Fugazi. Les influences ont la vie facile ...
Ca et là, il injecte par petites touches des saveurs electro pop du meilleur tonneau, qui ne sont pas sans évoquer la musique de son pote Ben Gibbard (Death Cab For Cutie) avec The Postal Service. L'affiliation avec le Death Cab For Cutie ne s'arrête pas là, car ce n'est autre que le batteur du Death Cab qui joue sur ce disque.
Les thèmes abordés sont loin des clichés sexe, drogue et rock'n roll, et se rapprochent plus des élucubrations de l'étudiant binoclard pas très beau mais très sensible, dont les filles adorent s'en faire leur meilleur ami pour la vie ! (beurk).
Heureusement, on n'est pas obligé de faire l'effort de comprendre les textes, la musique étant géniale ! On regrette par moment la folie de certaines guitares du Plan ; mais on arrive à les oublier assez rapidement quand on rentre à fond dans le disque. Des chansons comme "Any Open Door", ou la pièce en quatre actes "Get Me off this Coin" sont plus que convaincantes, et le charme opère de plus en plus à chaque écoute.
Travistan est un de ces disques qui se savourent durant les bons soirs de Juin. Loin d'être révolutionnaire, il fait passer un bon moment de détente et après tout, c'est déjà pas mal.
Difficile de présumer de l'avenir de Travis Morrison ; mais si chacune de ses galettes à venir sont de la même teneur, alors on signe, et on s'impatiente déjà.
Et voici donc Travistan qui, comme son nom l'indique, relève pour son auteur d'un excès de mégalomanie et d'un besoin de liberté artistique (si si !).
Sans s'éloigner outre mesure de l'émo du Plan, Travis Morrison livre ici un disque fort agréable et très personnel. On retrouve avec plaisir sa voix si particulière sur des petites perles telles que "Born in ' 72", durant laquelle aux travers d'une mélodie aérienne et nostalgique il glisse, sous forme de clin d'œil, quelques notes du morceau "Break" de Fugazi. Les influences ont la vie facile ...
Ca et là, il injecte par petites touches des saveurs electro pop du meilleur tonneau, qui ne sont pas sans évoquer la musique de son pote Ben Gibbard (Death Cab For Cutie) avec The Postal Service. L'affiliation avec le Death Cab For Cutie ne s'arrête pas là, car ce n'est autre que le batteur du Death Cab qui joue sur ce disque.
Les thèmes abordés sont loin des clichés sexe, drogue et rock'n roll, et se rapprochent plus des élucubrations de l'étudiant binoclard pas très beau mais très sensible, dont les filles adorent s'en faire leur meilleur ami pour la vie ! (beurk).
Heureusement, on n'est pas obligé de faire l'effort de comprendre les textes, la musique étant géniale ! On regrette par moment la folie de certaines guitares du Plan ; mais on arrive à les oublier assez rapidement quand on rentre à fond dans le disque. Des chansons comme "Any Open Door", ou la pièce en quatre actes "Get Me off this Coin" sont plus que convaincantes, et le charme opère de plus en plus à chaque écoute.
Travistan est un de ces disques qui se savourent durant les bons soirs de Juin. Loin d'être révolutionnaire, il fait passer un bon moment de détente et après tout, c'est déjà pas mal.
Difficile de présumer de l'avenir de Travis Morrison ; mais si chacune de ses galettes à venir sont de la même teneur, alors on signe, et on s'impatiente déjà.
Bon 15/20 | par Max |
En ligne
305 invités et 0 membre
Au hasard Balthazar
Sondages