Troy Von Balthazar
Troy Von Balthazar EP |
Label :
Olympic |
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Dernier EP en date du leader de Chokebore, ce 4 titres est touchant de simplicité.
Son plus grand défaut ? ... Il ne dure que 11 minutes. L'auditeur a à peine le temps de découvrir l'univers très particulier de Troy, teinté de sons en tous genres : voix enfantine, bruits des vagues, petits cliquetis étranges ... On y pénètre tout en douceur, avec une composition qui n'aurait pas dépareillée chez Elliot Smith : même voix aérienne, son très ‘fait à la maison'.
"Heroic Little Sisters" est une ballade mélancolique et radieuse, simple mais empreinte du génie qui rend certaines chansons éternelles. Le deuxième titre,
"Magnified", est dans la même veine.
Le troisième morceau se démarque car tout en étant simple, c'est LE morceau expérimental du EP, mais je trouve l'interprétation en live bien meilleure. Enfin, une charmante voix japonaise ouvre "Playground" telle une comptine imaginaire ; la boîte à rythme imite le son des vagues, on se laisserait bien emmener vers d'autres horizons mais le voyage se termine brusquement avec la fin de l'enregistrement.
À quand la suite ?
Son plus grand défaut ? ... Il ne dure que 11 minutes. L'auditeur a à peine le temps de découvrir l'univers très particulier de Troy, teinté de sons en tous genres : voix enfantine, bruits des vagues, petits cliquetis étranges ... On y pénètre tout en douceur, avec une composition qui n'aurait pas dépareillée chez Elliot Smith : même voix aérienne, son très ‘fait à la maison'.
"Heroic Little Sisters" est une ballade mélancolique et radieuse, simple mais empreinte du génie qui rend certaines chansons éternelles. Le deuxième titre,
"Magnified", est dans la même veine.
Le troisième morceau se démarque car tout en étant simple, c'est LE morceau expérimental du EP, mais je trouve l'interprétation en live bien meilleure. Enfin, une charmante voix japonaise ouvre "Playground" telle une comptine imaginaire ; la boîte à rythme imite le son des vagues, on se laisserait bien emmener vers d'autres horizons mais le voyage se termine brusquement avec la fin de l'enregistrement.
À quand la suite ?
Très bon 16/20 | par Kim |
Posté le 16 octobre 2005 à 09 h 42 |
Le leader de Chokebore délaisse quelque peu la colère sonique exposée dans son groupe pour prendre sur ce délicieux EP un virage folk teinté d'une mélancolie que l'on sentait déjà poindre chez Chokebore mais sous une forme nettement plus électrique.
Ici, il a recours à l'acoustique qui, mariée à cette voix si particulière, nous donne quatre morceaux magnifiques.
"Heroic Little Sisters" s'offre à nous, reposant sur quelques notes de guitare acoustique et un chant posé, avant que "Magnified", dans le même style mais avec un chant plus "poussé", n'arrive à retenir notre attention malgré sa courte durée.
"I Block The Sunlight Out" commence avec de jolis petits bruitages électro sur un chant plaintif, puis arrive la guitare, toujours en petites touches acoustiques avec un petit motif sonore récurrant, derrière tout cela, du meilleur effet.
Et c'est "Playground" qui conclut ce bel EP: voix tranquille, aux accents évidemment mélancoliques, sur fond de grattes en premier lieu acoustiques mais qui, subitement, plaquent un accord électrique qui contraste très agréablement avec le reste.
Quatre morceaux de belle facture et de beaux débuts solo pour Troy après "Sweet Receiver, Red Spider" sorti en 2003.
Ici, il a recours à l'acoustique qui, mariée à cette voix si particulière, nous donne quatre morceaux magnifiques.
"Heroic Little Sisters" s'offre à nous, reposant sur quelques notes de guitare acoustique et un chant posé, avant que "Magnified", dans le même style mais avec un chant plus "poussé", n'arrive à retenir notre attention malgré sa courte durée.
"I Block The Sunlight Out" commence avec de jolis petits bruitages électro sur un chant plaintif, puis arrive la guitare, toujours en petites touches acoustiques avec un petit motif sonore récurrant, derrière tout cela, du meilleur effet.
Et c'est "Playground" qui conclut ce bel EP: voix tranquille, aux accents évidemment mélancoliques, sur fond de grattes en premier lieu acoustiques mais qui, subitement, plaquent un accord électrique qui contraste très agréablement avec le reste.
Quatre morceaux de belle facture et de beaux débuts solo pour Troy après "Sweet Receiver, Red Spider" sorti en 2003.
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