Clinic
Clinic |
Label :
Domino |
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Dans le désert musical que le rock traversa en 1999 dans une indifférence et une pauvreté de goût affligeantes, Clinic, petit groupe anglais, allait sortir quelques EP'S (regroupés ici) aussi raffraichissants qu'une cure de jouvence. En neuf titres seulement et en une demi-heure à peine dépassée, ces troublions ont reconquis le terreau du punk-rock pour en faire un champ de bataille extra-sidéral à coup de déflagrations inventives et de blasters sonores. Jamais on entendit autant de génie et de talent à tout réinventer en aussi peu de temps. Car le message (si tant est qu'il y en ait un) nihiliste et je-m'en-foutiste est craché à la face du monde aussi rapidement que de manière virulente.
Ces garçons sont tarés, narquois et pressés. Chacun de leur titre est une mêche de dynamite prête à se conssumer rapidement. L'urgence est une priorité; c'est la seule façon de se faire entendre dans ce monde mal-bouché. "D.T." est une déclamation ultra-accélérée tandis que "Porno" ou "Voot" sont des pauses plus expérimentales, étranges et attachantes.
Mais là où Clinic touche le plus et nous fait littéralement frissoner de plaisir, c'est au cours de passages sachant couper brusquement le rythme. Ainsi un piano surgit sur "I.P.C. Subeditors Dictate Our Youth" entre deux couplets joués à la vitesse de la lumière, créant une apesanteur l'espace fugace de quelques secondes. Et "D.P." stoppe brusquement pour se terminer tout doucement comme la dernière ligne droite d'une montagne russe.
Tout respire de trouvailles, de simplicité, de franchise et de clameur débordante et communicative. on se laisse prendre volontairement dans cette fraicheur rajeunissante et défrisante.
Ces garçons sont tarés, narquois et pressés. Chacun de leur titre est une mêche de dynamite prête à se conssumer rapidement. L'urgence est une priorité; c'est la seule façon de se faire entendre dans ce monde mal-bouché. "D.T." est une déclamation ultra-accélérée tandis que "Porno" ou "Voot" sont des pauses plus expérimentales, étranges et attachantes.
Mais là où Clinic touche le plus et nous fait littéralement frissoner de plaisir, c'est au cours de passages sachant couper brusquement le rythme. Ainsi un piano surgit sur "I.P.C. Subeditors Dictate Our Youth" entre deux couplets joués à la vitesse de la lumière, créant une apesanteur l'espace fugace de quelques secondes. Et "D.P." stoppe brusquement pour se terminer tout doucement comme la dernière ligne droite d'une montagne russe.
Tout respire de trouvailles, de simplicité, de franchise et de clameur débordante et communicative. on se laisse prendre volontairement dans cette fraicheur rajeunissante et défrisante.
Parfait 17/20 | par Vic |
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