Sparta

Porcelain

Porcelain

 Label :     Geffen 
 Sortie :    mardi 13 juillet 2004 
 Format :  Album / CD  Vinyle   

N'ayant pas (c'est-à-dire 'pas encore') écouté les albums d'At The Drive-In (hors réminiscences du single "One Armed Scissor") ou de The Mars Volta, c'est les oreilles à peu près vierges du son des énervés d'El Paso que j'ai découvert cet album.

Ce qui frappe en premier, c'est un son énorme, beau et fiévreux, des guitares à la distortion idéale d'émotion et de rage, pour un album qui a la grandeur du Finelines de My Vitriol sans souffrir de la même surproduction.

Et si, paradoxalement, certains titres sont, il faut bien l'avouer, presque ceux d'un groupe en panne ("Travel By Bloodline" par exemple), certaines chansons sont tout simplement fulgurantes et imparables ("While Oceana Sleeps", le sublime single "Breaking The Broken", "Tensioning", "Splinters"), et elles font oublier bien vite les défauts d'un disque certes bancal, mais magnifique (le cygne de la pochette étant à ce titre trompeur tellement cette oeuvre se révèle adolescente, dans le bon sens du terme la plupart du temps).

L'expérience et l'efficacité des musiciens de Sparta mêlée à une spontanéité qui affleure dans tout l'album donne, au final, un disque rayonnant de romantisme revendiqué, de rage communicative, et d'émotions irréductibles portées par la voix désertique et orageuse de Jim Ward.

En un mot : une perle (si on réussit à braver le rayon emo de Gibert et sa moyenne d'âge de 14 ans pour se la procurer).


Très bon   16/20
par Marc


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