Filter
Title Of Record |
Label :
Warner |
||||
Quelle bonne idée fut celle de Richard Patrick, quand celui-ci a décidé de quitter Nine Inch Nails ! Sans avoir une dent contre Trent Reznor, il aurait été tout de même dommage de ne pas voir Filter voir le jour. Après des débuts un peu hésitants mais prometteurs avec leur premier album Short Bus, le groupe sort en 1999 son meilleur album à ce jour. A l'apparence aussi sombre que ce à quoi NIN nous avait habitués, Title Of Record rajoute un peu de pop à tout ça, si l'on peut dire, pour nous plonger dans un monde un brin plus joyeux, à en témoigner des chansons comme "Captain Bligh" ou "The Best Things". Pas non plus une vraie révolution de style, mais une évolution indiscutable: Richard Patrick n'oublie pas d'où il vient, mais il semble parfaitement décidé à tourner la page. Welcome to the fold.
Excellent ! 18/20 | par Ptitjoji |
Posté le 08 octobre 2005 à 12 h 42 |
Après le puissant Short Bus et avant l'horrible The Amalgamut, Filter nous a livré cette presque perfection d'album, comme un condensé de tout ce que les années 90 nous ont apportés de mieux.
Title of Record ( drôle de titre tout de même...! ) s'ouvre sur "Sand", petite plage instrumentale qui déconcerte. Où allons-nous ? C'est quoi ce truc qui gronde, comme la bête qui approche dans le noir ? Et d'un coup, paf ! L'énorme riff sabbathien de "Welcome To The Fold" vous explose à la tronche. A l'image des Pumpkins de Siamese Dream, le titre offre un break totalement inattendu... pour mieux réexploser ensuite. Un vrai sommet.
Le reste est pure jouissance : "Captain Bleigh" ou le génial "The Best Things" nous offrent un rock in your face sans pourtant être dénués de subtilités, qu'elles soient acoustiques ou electro. Il y a aussi un tube énorme, "Take A Picture", que même votre maman aimera.
"Skinny" et "I Will Lead You" montrent une petite baisse de régime, annonçant les horreurs emo-pop/mauvais metal du futur...
Les trois derniers titres excellent : "Cancer" creuse dans la veine indus (cette basse ! ) pour faire décoller un refrain chanté par une D'Arcy Wretzky sensuelle et en même temps menaçante à souhait. "I'm Not The Only One" montre que Filter sait émouvoir et que les préliminaires comptent avant d'envoyer la purée, "Miss Blue" quant à elle conclue acoustiquement le disque.
Powers ballades envoutantes, chansons bulldozers à la Broken de Nine Inch Nails, une atmosphère un peu grungy à la Soundgarden, un gigantisme à la Smashing Pumpkins, ce disque montre une superbe maitrise d'influences toutes parfaites.
Ecoute mon fils ! C'était ça le rock dans les 90's !
Title of Record ( drôle de titre tout de même...! ) s'ouvre sur "Sand", petite plage instrumentale qui déconcerte. Où allons-nous ? C'est quoi ce truc qui gronde, comme la bête qui approche dans le noir ? Et d'un coup, paf ! L'énorme riff sabbathien de "Welcome To The Fold" vous explose à la tronche. A l'image des Pumpkins de Siamese Dream, le titre offre un break totalement inattendu... pour mieux réexploser ensuite. Un vrai sommet.
Le reste est pure jouissance : "Captain Bleigh" ou le génial "The Best Things" nous offrent un rock in your face sans pourtant être dénués de subtilités, qu'elles soient acoustiques ou electro. Il y a aussi un tube énorme, "Take A Picture", que même votre maman aimera.
"Skinny" et "I Will Lead You" montrent une petite baisse de régime, annonçant les horreurs emo-pop/mauvais metal du futur...
Les trois derniers titres excellent : "Cancer" creuse dans la veine indus (cette basse ! ) pour faire décoller un refrain chanté par une D'Arcy Wretzky sensuelle et en même temps menaçante à souhait. "I'm Not The Only One" montre que Filter sait émouvoir et que les préliminaires comptent avant d'envoyer la purée, "Miss Blue" quant à elle conclue acoustiquement le disque.
Powers ballades envoutantes, chansons bulldozers à la Broken de Nine Inch Nails, une atmosphère un peu grungy à la Soundgarden, un gigantisme à la Smashing Pumpkins, ce disque montre une superbe maitrise d'influences toutes parfaites.
Ecoute mon fils ! C'était ça le rock dans les 90's !
Parfait 17/20
Posté le 16 mars 2008 à 21 h 50 |
Deuxième album de Filter, Title Of Record avait la lourde tâche de succéder à un premier album réussi et remarqué.
Le groupe de Richard Patrick a pris son temps mais n'a pas failli. Moins sombre, ce nouveau disque a le mérite d'être à la fois facile d'accès sans pour autant s'enfermer dans des structures trop prévisibles du type single radio.
Globalement, le combo américain n'a pas ramolli et envoie encore correctement le bois comme sur "Welcome To The Fold", "It's Gonna Kill Me" ou "I Will Lead You" pour ne citer que ceux là. Seuls "Take A Picture" et "Miss Blue" calment le jeu, deux titres très réussis d'ailleurs.
Pour un groupe dit "Indus", j'aurais cependant aimé que la présence des machines soit un peu plus palpable et ne se résument pas simplement à de vagues sons en arrière plan comme c'est souvent le cas.
Pour autant, il est difficile de reprocher beaucoup de choses à ce disque, si ce n'est que certains titres sont parfois inutilement longs. Pour le reste, on a définitivement affaire à un album gorgé de tubes jouissifs et qui malgré les années, fait toujours mouche. Pas de révolution, juste un bon moment et c'est déjà pas si mal!
Le groupe de Richard Patrick a pris son temps mais n'a pas failli. Moins sombre, ce nouveau disque a le mérite d'être à la fois facile d'accès sans pour autant s'enfermer dans des structures trop prévisibles du type single radio.
Globalement, le combo américain n'a pas ramolli et envoie encore correctement le bois comme sur "Welcome To The Fold", "It's Gonna Kill Me" ou "I Will Lead You" pour ne citer que ceux là. Seuls "Take A Picture" et "Miss Blue" calment le jeu, deux titres très réussis d'ailleurs.
Pour un groupe dit "Indus", j'aurais cependant aimé que la présence des machines soit un peu plus palpable et ne se résument pas simplement à de vagues sons en arrière plan comme c'est souvent le cas.
Pour autant, il est difficile de reprocher beaucoup de choses à ce disque, si ce n'est que certains titres sont parfois inutilement longs. Pour le reste, on a définitivement affaire à un album gorgé de tubes jouissifs et qui malgré les années, fait toujours mouche. Pas de révolution, juste un bon moment et c'est déjà pas si mal!
Très bon 16/20
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