The Delgados
Universal Audio |
Label :
Chemikal Underground |
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Des albums des Delgados, on en était venu à attendre à chaque fois la même chose : de jolies mélodies sur une rythmique très pop. Alors qu'en concert, ils dégagent une énergie rare, sur disque, malgré les chansons efficaces, on restait souvent sur notre faim.
Ce cinquième album vient un peu changer cette vision des choses. Dès les deux premiers morceaux -les tubesques "I Fought The Angels" et "Is This All That I Came For?", on est entraîné dans une belle alchimie entre le talent mélodique et le phrasé rock.
Même si tous les morceaux ne tiennent pas face à ce début parfait, Universal Audio, par sa sonorité plus dépouillée que d'habitude, ses guitares plus prononcées et son évident côté ludique, pourrait bien devenir l'album dont on se souviendra le mieux des Delgados, celui qui retranscrira le mieux leur talent live.
Ce cinquième album vient un peu changer cette vision des choses. Dès les deux premiers morceaux -les tubesques "I Fought The Angels" et "Is This All That I Came For?", on est entraîné dans une belle alchimie entre le talent mélodique et le phrasé rock.
Même si tous les morceaux ne tiennent pas face à ce début parfait, Universal Audio, par sa sonorité plus dépouillée que d'habitude, ses guitares plus prononcées et son évident côté ludique, pourrait bien devenir l'album dont on se souviendra le mieux des Delgados, celui qui retranscrira le mieux leur talent live.
Très bon 16/20 | par Vince |
Posté le 01 octobre 2004 à 22 h 01 |
J'écoute "Universal Audio", le réécoute, encore, toujours, et inlassablement. "The Great Eastern" m'a impressionné, tandis que "Hate" a plus que répondu aux attentes que je formulais envers un groupe formidablement doué et subtil (à mon sens). Mais voilà, "Universal Audio" ne parvient pas à susciter un engouement aussi spontané et enjoué de ma part.
Exit les cuivres et les cordes (et les chorales), ainsi que la production exceptionnelle de Dave Friedman, et place à une pop beaucoup plus basique, moins surprenante. Pour preuve, dès la première note du disque (et donc de "I Fought Angels"), tout est différent: cette guitare électrique seule qui impose son riff, retranscrit parfaitement cette idée...
"Universal Audio" plus... minimaliste ? Peut-être... ou peut-être pas après tout. Les formules sont les mêmes, mais le charme s'épuise. Le chant d'Emma Pollock est toujours aussi beau et limpide (je ne me lasserai décidément jamais de la voix de la demoiselle...), tout comme celui d'Alun Woodward. Mais cela ne fait pas tout. Pour la première fois depuis longtemps, les Delgados s'enlisent dans des passages à l'intérêt limité: comme le laborieux pont trop convenu de "Everybody Come Down" et le (trop) poppy pompier et pompeux "Girls Of Valour". Dommage.
Ceci dit, il faut lui reconnaître certaines qualités à ce "Universal Audio". Sans être forcément exceptionnelles, il est possible de trouver ici de très belles pièces. "Come Undone" dépouillé au possible profite de la voix d'Emma Pollock pour apparaître beau et simple, tout comme ce "Sink Or Swim" frais et délicieux... On ne reniera cependant pas non plus le finalement correct "I Fought The Angels", ou le très aérien (et très beau) "The City Consumes Us", mais il est bien difficile de ne pas regretter un temps où chaque composition du groupe semblait presque exceptionnelle... Après un dernier (très léger) coup d'éclat, "Now And Forever", les Degados nous laissent, seuls... Manquait manifestement quelque chose, de l'intensité sûrement (entrevue avec "The City Consumes Us"), et du mordant, peut-être.
J'écoute "Universal Audio", le réécoute, encore, toujours, et inlassablement... pour tenter d'effacer ma déception.
J'écoute "Universal Audio", le réécoute, encore, toujours, et inlassablement... Mais pour combien de temps encore ?...
Exit les cuivres et les cordes (et les chorales), ainsi que la production exceptionnelle de Dave Friedman, et place à une pop beaucoup plus basique, moins surprenante. Pour preuve, dès la première note du disque (et donc de "I Fought Angels"), tout est différent: cette guitare électrique seule qui impose son riff, retranscrit parfaitement cette idée...
"Universal Audio" plus... minimaliste ? Peut-être... ou peut-être pas après tout. Les formules sont les mêmes, mais le charme s'épuise. Le chant d'Emma Pollock est toujours aussi beau et limpide (je ne me lasserai décidément jamais de la voix de la demoiselle...), tout comme celui d'Alun Woodward. Mais cela ne fait pas tout. Pour la première fois depuis longtemps, les Delgados s'enlisent dans des passages à l'intérêt limité: comme le laborieux pont trop convenu de "Everybody Come Down" et le (trop) poppy pompier et pompeux "Girls Of Valour". Dommage.
Ceci dit, il faut lui reconnaître certaines qualités à ce "Universal Audio". Sans être forcément exceptionnelles, il est possible de trouver ici de très belles pièces. "Come Undone" dépouillé au possible profite de la voix d'Emma Pollock pour apparaître beau et simple, tout comme ce "Sink Or Swim" frais et délicieux... On ne reniera cependant pas non plus le finalement correct "I Fought The Angels", ou le très aérien (et très beau) "The City Consumes Us", mais il est bien difficile de ne pas regretter un temps où chaque composition du groupe semblait presque exceptionnelle... Après un dernier (très léger) coup d'éclat, "Now And Forever", les Degados nous laissent, seuls... Manquait manifestement quelque chose, de l'intensité sûrement (entrevue avec "The City Consumes Us"), et du mordant, peut-être.
J'écoute "Universal Audio", le réécoute, encore, toujours, et inlassablement... pour tenter d'effacer ma déception.
J'écoute "Universal Audio", le réécoute, encore, toujours, et inlassablement... Mais pour combien de temps encore ?...
Correct 12/20
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