Robert Roth
Someone, Somewhere... |
Label :
Pattern 25 |
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C'est en véritable anachorète que Robert Roth a enregistré son premier album solo Someone, Somewhere.... L'ancien leader de Truly est connu pour vouloir à tout prix garder une main mise totale sur tous les aspects de sa musique. C'est ainsi qu'ici, il joue absolument de tous les instruments, invitant à de rares exceptions quelques vieux amis à jouer deux trois petites choses. Egalement producteur, il a peaufiné durant des années ce Someone Somewhere... libérateur dans lequel il a tout mis (nous soupçonnons le garçon d'avoir grand besoin d'une psychanalyse).
L'aventure Truly étant terminée, le disque débute par un hommage à son ancien groupe avec "Vicki & Jacky" et la très belle "Someone, Somewhere...". On retrouve l'espace d'un instant l'univers si particulier de ce groupe que nous adorons, pour ne plus jamais le retrouver par la suite.
D'une manière générale, Someone, Somewhere... ne renvoit donc quasiment jamais à Truly (sauf pour les morceaux que j'ai évoqués plus haut). Ici et là des sons viennent soutenir les très belles compostions de Robert. Il y a de la trompette, des chœurs très "soul" (sur "Poison Arrow" ou sur "The Call Of The Wild") et il est de prime abord difficile de tout suivre en une seule écoute (un point commun quand même avec Truly). Ce disque ayant été enregistré la plupart du temps "à la maison", on imagine aisément Robert Roth travailler encore et encore chaque partie de ses morceaux, rajoutant çà et là une guitare, deux notes de piano, une touche electro etc... Et là, on peut peut-être reprocher à Robert Roth d'en avoir trop fait, de ne pas avoir su choisir entre un chemin et un autre... à trop vouloir en mettre, on finit par n'avoir plus rien, et on aurait préféré par moments, plus de spontanéité et moins de débordements de sons !!! Heureusement que le bougre a du talent à revendre car il arrive quand même à sauver Someone Somewhere... de l'indigestion. Et au final l'œuvre est impressionnante. Au hasard nous retiendrons des merveilles comme "Blackout City Serenade", "Walk All Over Downtown Life" et surtout "The Call Of The Wild" qu'il est impossible de ne pas avoir en tête toute la nuit quand on l'écoute.
La complexité de ce disque nous fait dire que l'auteur ne nous prend pas pour des cons, et qu'il n'a fait aucune concession mercantile pour vendre son art. Pari qu'il est certain de tenir... Someone, Somewhere... est invendable tant il est éloigné de tout ce qui se fait à l'heure actuelle. On s'en fout, Robert Roth ne s'est fixé aucune barrière et ce premier album est une réussite. Compte tenu du rythme du gars on attend fermement la suite qui devrait voir le jour en 2007 ou 2008 et promis, si un jour Robert Roth vient jouer en France, on donnera un chèque de 100 € au foyer des orphelins de l'indé.
L'aventure Truly étant terminée, le disque débute par un hommage à son ancien groupe avec "Vicki & Jacky" et la très belle "Someone, Somewhere...". On retrouve l'espace d'un instant l'univers si particulier de ce groupe que nous adorons, pour ne plus jamais le retrouver par la suite.
D'une manière générale, Someone, Somewhere... ne renvoit donc quasiment jamais à Truly (sauf pour les morceaux que j'ai évoqués plus haut). Ici et là des sons viennent soutenir les très belles compostions de Robert. Il y a de la trompette, des chœurs très "soul" (sur "Poison Arrow" ou sur "The Call Of The Wild") et il est de prime abord difficile de tout suivre en une seule écoute (un point commun quand même avec Truly). Ce disque ayant été enregistré la plupart du temps "à la maison", on imagine aisément Robert Roth travailler encore et encore chaque partie de ses morceaux, rajoutant çà et là une guitare, deux notes de piano, une touche electro etc... Et là, on peut peut-être reprocher à Robert Roth d'en avoir trop fait, de ne pas avoir su choisir entre un chemin et un autre... à trop vouloir en mettre, on finit par n'avoir plus rien, et on aurait préféré par moments, plus de spontanéité et moins de débordements de sons !!! Heureusement que le bougre a du talent à revendre car il arrive quand même à sauver Someone Somewhere... de l'indigestion. Et au final l'œuvre est impressionnante. Au hasard nous retiendrons des merveilles comme "Blackout City Serenade", "Walk All Over Downtown Life" et surtout "The Call Of The Wild" qu'il est impossible de ne pas avoir en tête toute la nuit quand on l'écoute.
La complexité de ce disque nous fait dire que l'auteur ne nous prend pas pour des cons, et qu'il n'a fait aucune concession mercantile pour vendre son art. Pari qu'il est certain de tenir... Someone, Somewhere... est invendable tant il est éloigné de tout ce qui se fait à l'heure actuelle. On s'en fout, Robert Roth ne s'est fixé aucune barrière et ce premier album est une réussite. Compte tenu du rythme du gars on attend fermement la suite qui devrait voir le jour en 2007 ou 2008 et promis, si un jour Robert Roth vient jouer en France, on donnera un chèque de 100 € au foyer des orphelins de l'indé.
Excellent ! 18/20 | par Max |
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