April March
Triggers |
Label :
Tricatel |
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Un court "Résumé" nous ouvre les portes de ce chef-d'oeuvre de la pop actuelle. Car ici, il s'agit bien de pop dans son sens le plus noble et le plus abouti. Fortement ancré parmi ses influences puisées directement au sein des années 60, Triggers se montre bien vite comme recelant de nombreux bijoux. Chacun des treize morceaux ici présents semble avoir fait l'objet d'un effort d'écriture et de production admirable. Tout s'avère être parfaitement ficelé et d'une qualité qu'il semble inutile de souligner tant cela paraît flagrant.
Avec sa voix presque enfantine par moment, April March parvient à charmer littéralement tout son auditoire. Limpide et juste, le chant de la demoiselle atteint des sommets de simplicité; et avec Bertrand Burgalat aux commandes, April March voit sa performance magnifiée par une production irréprochable. Ici, les tubes imparables sont au rendez-vous: "Somewhere Up Above" (véritable bombe d'énergie positive), "Le Coeur Hypothéqué" ou "Zero Zero" (délicat et beau à en mourir), apparaissent comme quelques bijoux brillants dans un écrin pourtant déjà sublime. Et pour enfoncer définitivement le clou, AS Dragon a été invité à profiter de la fête en jouant sur "There's Always Madness"; petite chanson toujours très poppy, fondante à souhait. Maîtrisé formidablement de bout en bout, à l'image de ce "Que Le Soleil Soit Maudit" envoûtant au possible, Triggers est un véritable coup de maître !
Détracteurs de pop, passez votre chemin; les autres, appréciez le talent d'April March: cette dernière est incontestablement en train de fournir à la pop ses plus belles lettres de noblesse depuis bien longtemps...
Je crois que je suis amoureux...
Avec sa voix presque enfantine par moment, April March parvient à charmer littéralement tout son auditoire. Limpide et juste, le chant de la demoiselle atteint des sommets de simplicité; et avec Bertrand Burgalat aux commandes, April March voit sa performance magnifiée par une production irréprochable. Ici, les tubes imparables sont au rendez-vous: "Somewhere Up Above" (véritable bombe d'énergie positive), "Le Coeur Hypothéqué" ou "Zero Zero" (délicat et beau à en mourir), apparaissent comme quelques bijoux brillants dans un écrin pourtant déjà sublime. Et pour enfoncer définitivement le clou, AS Dragon a été invité à profiter de la fête en jouant sur "There's Always Madness"; petite chanson toujours très poppy, fondante à souhait. Maîtrisé formidablement de bout en bout, à l'image de ce "Que Le Soleil Soit Maudit" envoûtant au possible, Triggers est un véritable coup de maître !
Détracteurs de pop, passez votre chemin; les autres, appréciez le talent d'April March: cette dernière est incontestablement en train de fournir à la pop ses plus belles lettres de noblesse depuis bien longtemps...
Je crois que je suis amoureux...
Parfait 17/20 | par X_Jpbowersock |
Posté le 15 avril 2013 à 16 h 19 |
Ecouter Triggers d'April March, c'est croire à nouveau aux promesses du printemps, c'est se balader en tenue légère dans un parc parisien en tenant la main de l'élu(e) de son cœur, c'est être kitsch et chic, c'est danser le jerk sur de la musique pop (mille pardons pour cette référence honteuse), c'est être innocent, naïf, en regardant les papillons voleter autour des arbres en fleur... Vous l'aurez compris,Triggers est un disque printanier, bucolique, léger, pour les images qu'il véhicule et ultra soigné pour la musique qu'il offre.
Bienvenue donc dans le monde idéal de Bertrand Burgalat, un monde 60's yéyé en technicolor, chanté par la douce voix d'Elinor Blake (alias April March, même le nom évoque le printemps), sur des arrangements précis et précieux. De ce superbe album se détache en premier lieu après une introduction-résumé, ce "Somewhere Up Above", décoiffant de puissance sonique tout en étant gaiement hypnotique pour laisser ensuite laisser la place à de belles balades pop sucrées ("Coral Bracelet", "Le Code Rural") et à des instrumentations débridées ("Triggers", Sometimes When I Stretch").
Un disque hautement recommandable pour les amoureux de pop, dans son sens le plus noble et pointilliste.
Bienvenue donc dans le monde idéal de Bertrand Burgalat, un monde 60's yéyé en technicolor, chanté par la douce voix d'Elinor Blake (alias April March, même le nom évoque le printemps), sur des arrangements précis et précieux. De ce superbe album se détache en premier lieu après une introduction-résumé, ce "Somewhere Up Above", décoiffant de puissance sonique tout en étant gaiement hypnotique pour laisser ensuite laisser la place à de belles balades pop sucrées ("Coral Bracelet", "Le Code Rural") et à des instrumentations débridées ("Triggers", Sometimes When I Stretch").
Un disque hautement recommandable pour les amoureux de pop, dans son sens le plus noble et pointilliste.
Exceptionnel ! ! 19/20
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