JJ72
JJ72 |
Label :
Lakota |
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En 2000, JJ72 livrait son premier album, petit truc sympathique, pas vraiment original car très influencé par Nirvana.
Commençons tout de suite par ce qui ne va pas : trop de balades. Non pas qu'elles soient mauvaises, mais trop c'est trop, presque la moitié du disque quand même.
Ensuite quelques chansons sont sympas mais totalement oubliables comme ce "Surrender", "Algeria" ou "Long Way South". Pour finir, ben il y a la voix de Mark Greaney, là ça passe ... ou pas. Si ça passe, alors passons aux points positifs.
C'est difficile à expliquer, mais ce disque est comme une promesse, on sent derrière tout ça un potentiel très fort, un groupe qui gagnera à soigner ses contrastes et ses contours. Mark écrit de très beaux textes et quelques chansons sont excellentes comme "October Swimmer" et son refrain saccadé, "Undercover Angel" sonne comme Placebo ne sonne plus depuis malheureusement bien trop longtemps, "Oxygen" peut emmener loin et s'il faut choisir une chanson douce, choisissons "Not Like You" qui prend bien aux tripes, annonçant les prodiges du futur "I To Sky".
Au final un assez bon disque qui peut boulverser totalement un ado de 14ans et demi ... Etant plus âgé, on dira qu'il faut distiller ce disque, le vider de son superflu, garder le meilleur ... et écouter le suivant !
Commençons tout de suite par ce qui ne va pas : trop de balades. Non pas qu'elles soient mauvaises, mais trop c'est trop, presque la moitié du disque quand même.
Ensuite quelques chansons sont sympas mais totalement oubliables comme ce "Surrender", "Algeria" ou "Long Way South". Pour finir, ben il y a la voix de Mark Greaney, là ça passe ... ou pas. Si ça passe, alors passons aux points positifs.
C'est difficile à expliquer, mais ce disque est comme une promesse, on sent derrière tout ça un potentiel très fort, un groupe qui gagnera à soigner ses contrastes et ses contours. Mark écrit de très beaux textes et quelques chansons sont excellentes comme "October Swimmer" et son refrain saccadé, "Undercover Angel" sonne comme Placebo ne sonne plus depuis malheureusement bien trop longtemps, "Oxygen" peut emmener loin et s'il faut choisir une chanson douce, choisissons "Not Like You" qui prend bien aux tripes, annonçant les prodiges du futur "I To Sky".
Au final un assez bon disque qui peut boulverser totalement un ado de 14ans et demi ... Etant plus âgé, on dira qu'il faut distiller ce disque, le vider de son superflu, garder le meilleur ... et écouter le suivant !
Pas mal 13/20 | par Thinwhitejs |
Posté le 11 octobre 2006 à 14 h 18 |
A la sortie de ce premier album et en l'espace de quelques mois, ce trio de Dublin rivalise déjà presque avec Radiohead et les Manic Street Preachers (ils ont d'ailleurs plus qu'un manager en commun).
Mark Greaney, guitariste, chanteur et figure de proue adorablement vulnérable, croit encore que le rock peut changer le monde et refléter les désirs ardents et les aspirations des jeunes. C'est beau l'innocence des adolescents, mais le son à la fois barbelé et élégiaque de son groupe séduit d'entrée.
On pourrait d'ailleurs aligner JJ72 à côté des Smashing Pumpkins, de Nirvana, de Joy Division et de Jeff Buckley sans qu'ils souffrent du tout de la comparaison.
Greaney a de l'ambition et, même s'il retombe un peu trop souvent sur des métaphores météorologiques, il arrive à mentionner sans se couvrir de ridicule Albert Camus ("Algeria" est vraisemblablement la première composition inspirée par L'Etranger depuis "Killing An Arab" de The cure ). Sa voix de fausset fait quelquefois penser à Suede en moins strident mais des plages majestueuses et mélancoliques comme "October Swimmer", "Undercover Angel", "Willow", "Long Way South" et "Improv" véhiculent des images marquantes.
L'atmosphère harmonieuse de certains passages contraste avec les moments plus rageurs pour mieux envoûter l'auditeur.
Un premier album qui s'avère pratiquemment un coup de maître.
Mark Greaney, guitariste, chanteur et figure de proue adorablement vulnérable, croit encore que le rock peut changer le monde et refléter les désirs ardents et les aspirations des jeunes. C'est beau l'innocence des adolescents, mais le son à la fois barbelé et élégiaque de son groupe séduit d'entrée.
On pourrait d'ailleurs aligner JJ72 à côté des Smashing Pumpkins, de Nirvana, de Joy Division et de Jeff Buckley sans qu'ils souffrent du tout de la comparaison.
Greaney a de l'ambition et, même s'il retombe un peu trop souvent sur des métaphores météorologiques, il arrive à mentionner sans se couvrir de ridicule Albert Camus ("Algeria" est vraisemblablement la première composition inspirée par L'Etranger depuis "Killing An Arab" de The cure ). Sa voix de fausset fait quelquefois penser à Suede en moins strident mais des plages majestueuses et mélancoliques comme "October Swimmer", "Undercover Angel", "Willow", "Long Way South" et "Improv" véhiculent des images marquantes.
L'atmosphère harmonieuse de certains passages contraste avec les moments plus rageurs pour mieux envoûter l'auditeur.
Un premier album qui s'avère pratiquemment un coup de maître.
Très bon 16/20
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