Rocket From The Crypt
RFTC |
Label :
Interscope |
||||
(L'auteur de cette chronique est un chieur qui ne veut pas noter la musique. Par défaut, il met 20/20 partout et cette note n'engage que ceux qui veulent la prendre au sérieux)
Dans la série "ce groupe aurait dû vendre des pelletées de disques, que s'est-il passé ?", voici les san diegans* de Rocket From The Crypt. Et, plus précisément, RFTC, leur disque de 1998, le dernier qu'ils ont sorti pour la major Interscope.
Disque qui n'a pas du tout marché, ça aurait été trop beau. Il regroupait pourtant avec talent toutes les obsessions habituelles des roquettes. A savoir, le fantasme d'un rock'n'roll revivifié par le punk (pensez au "End of the Century" des Ramones plutôt qu'aux Clash) ce qui inclut une certaine tendance toute phil-spectorienne à habiller leur tubes punkabilly avec des cuivres.
Cuivres qui sont comme d'habitude à l'honneur, que ce soit pour soutenir les accords de guitare (en mode Da Doo Ron Ron), pour jouer des exclamations mélodiques à la "Exile on main street" ou pour taper un petit solo vite fait de temps à autre. Le combo punk + cuivres vous renvoie à des dizaines de groupes de ska punk qui massacrent La Mano Negra ou Silmarils à la Fête de la Musique ? Ça n'a strictement rien à voir mais je ne vous en veux pas : on vit en France au XXIème siècle, on porte la même croix. Vous saignez des oreilles comme moi, mes frères et mes soeurs de douleur auditive.
Si jamais vous n'êtes pas convaincus par la palanquée de tubes de ce disque ("Break it Up", "Eye on You", "Let's Get Busy", "Lipstick" et tant d'autres), je n'insiste pas mais je ne me retirerai pas sans relever ce signe distinctif de classe que peu de disques peuvent se targuer d'arborer : il y a un featuring de la semi-divinité garage britannique Holly Golightly** sur "Eye on You" ! CQFD ! RTFM ! RFTC !
Pour finir, que peut-on dire de ceux que le magazine Thrasher appelait "le meilleur groupe live du Système Solaire" ? *** Probablement qu'ils sont la seule raison que je puisse imaginer pour me raser, mettre de la gomina et porter des chemises de mariachi à mi-chemin entre Don Diego de la Vega et El Dia de los Muertos.
Dans la série "ce groupe aurait dû vendre des pelletées de disques, que s'est-il passé ?", voici les san diegans* de Rocket From The Crypt. Et, plus précisément, RFTC, leur disque de 1998, le dernier qu'ils ont sorti pour la major Interscope.
Disque qui n'a pas du tout marché, ça aurait été trop beau. Il regroupait pourtant avec talent toutes les obsessions habituelles des roquettes. A savoir, le fantasme d'un rock'n'roll revivifié par le punk (pensez au "End of the Century" des Ramones plutôt qu'aux Clash) ce qui inclut une certaine tendance toute phil-spectorienne à habiller leur tubes punkabilly avec des cuivres.
Cuivres qui sont comme d'habitude à l'honneur, que ce soit pour soutenir les accords de guitare (en mode Da Doo Ron Ron), pour jouer des exclamations mélodiques à la "Exile on main street" ou pour taper un petit solo vite fait de temps à autre. Le combo punk + cuivres vous renvoie à des dizaines de groupes de ska punk qui massacrent La Mano Negra ou Silmarils à la Fête de la Musique ? Ça n'a strictement rien à voir mais je ne vous en veux pas : on vit en France au XXIème siècle, on porte la même croix. Vous saignez des oreilles comme moi, mes frères et mes soeurs de douleur auditive.
Si jamais vous n'êtes pas convaincus par la palanquée de tubes de ce disque ("Break it Up", "Eye on You", "Let's Get Busy", "Lipstick" et tant d'autres), je n'insiste pas mais je ne me retirerai pas sans relever ce signe distinctif de classe que peu de disques peuvent se targuer d'arborer : il y a un featuring de la semi-divinité garage britannique Holly Golightly** sur "Eye on You" ! CQFD ! RTFM ! RFTC !
Pour finir, que peut-on dire de ceux que le magazine Thrasher appelait "le meilleur groupe live du Système Solaire" ? *** Probablement qu'ils sont la seule raison que je puisse imaginer pour me raser, mettre de la gomina et porter des chemises de mariachi à mi-chemin entre Don Diego de la Vega et El Dia de los Muertos.
Intemporel ! ! ! 20/20 | par Santiagoo |
* Non, il ne s'agit pas d'une secte militant pour la béatification de Maradona.
** Vu le poids littéraire du nom, j'étais persuadé que c'était un pseudo musical, dans le genre Veruca Salt ou Pussy Galore. Mais j'ai appris en rédigeant cette chronique que c'était ses deux vrais prénoms.
*** Je confirme. Leur concert au Trabendo en 2013 était incroyable, même si John Reis en faisait des caisses en mode prêcheur rock'n'roll entre les morceaux.
** Vu le poids littéraire du nom, j'étais persuadé que c'était un pseudo musical, dans le genre Veruca Salt ou Pussy Galore. Mais j'ai appris en rédigeant cette chronique que c'était ses deux vrais prénoms.
*** Je confirme. Leur concert au Trabendo en 2013 était incroyable, même si John Reis en faisait des caisses en mode prêcheur rock'n'roll entre les morceaux.
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