Rocket From The Crypt
Scream, Dracula, Scream! |
Label :
Interscope |
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1995, si elle n'était pas une année faste pour le rock'n roll aux yeux du monde, a été une année mouvementée pour Rocket From The Crypt : un EP en avril (The State Of Art Is On Fire), Hot Charity en août et le petit dernier de la "trilogie" en octobre Scream, Dracula, Scream!
Pour ceux qui connaissent déjà, il n'y a rien de bien surprenant. Le groupe applique toujours sa formule personnelle dans laquelle on retrouve du punk 77, du punk hardcore, un soupçon de garage, de rock et des cuivres.
Une chose a changé, néanmoins : la production est plus ambitieuse qu'à l'accoutumée, John Reis alias Speedo ayant certainement voulu se faire plaisir après l'enregistrement tumultueux de Hot Charity. Si sur ce précédent album, le groupe avait opté pour faire des économies sur le cachet, tout est vu en grand pour celui-ci : pléthore de musiciens guests, d'effets et de séances de mixage.
Et c'est peut-être là que le bât blesse sur Scream, Dracula, Scream!. En effet, le savant mélange qui fait tout l'intérêt de Rocket From The Crypt, qui comme toute formule chimique implique un dosage parfait, se retrouve parfois à coup de choeurs trop présents ou de cuivres appuyés à basculer un peu trop du côté du Oï ou à sonner trop californien, comme sur "Ball Lightning" ou "On A Rope". En même temps, pour leur défense, le groupe vient de Californie. Mais quand le sus-cité équilibre est trouvé, alors là, c'est un régal pour les oreilles. "Suit City" ou "Fat Lip" en sont de parfaits exemples.
Certes, je préfère les incartades psychédéliques et la production plus fait-maison de Circa : Now!, mais Scream, Dracula, Scream! est quand même pas mal. Pas mal du tout, même...
Pour ceux qui connaissent déjà, il n'y a rien de bien surprenant. Le groupe applique toujours sa formule personnelle dans laquelle on retrouve du punk 77, du punk hardcore, un soupçon de garage, de rock et des cuivres.
Une chose a changé, néanmoins : la production est plus ambitieuse qu'à l'accoutumée, John Reis alias Speedo ayant certainement voulu se faire plaisir après l'enregistrement tumultueux de Hot Charity. Si sur ce précédent album, le groupe avait opté pour faire des économies sur le cachet, tout est vu en grand pour celui-ci : pléthore de musiciens guests, d'effets et de séances de mixage.
Et c'est peut-être là que le bât blesse sur Scream, Dracula, Scream!. En effet, le savant mélange qui fait tout l'intérêt de Rocket From The Crypt, qui comme toute formule chimique implique un dosage parfait, se retrouve parfois à coup de choeurs trop présents ou de cuivres appuyés à basculer un peu trop du côté du Oï ou à sonner trop californien, comme sur "Ball Lightning" ou "On A Rope". En même temps, pour leur défense, le groupe vient de Californie. Mais quand le sus-cité équilibre est trouvé, alors là, c'est un régal pour les oreilles. "Suit City" ou "Fat Lip" en sont de parfaits exemples.
Certes, je préfère les incartades psychédéliques et la production plus fait-maison de Circa : Now!, mais Scream, Dracula, Scream! est quand même pas mal. Pas mal du tout, même...
Sympa 14/20 | par Blackcondorguy |
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