Elbow
The Seldom Seen Kid |
Label :
Fiction |
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Il y a quelques temps, un ami nous demandait notre avis sur la dernière saison –à l'époque la deuxième pour les plus curieux- de la série de Ricky Gervais Afterlife. Réponse : "ça vire un peu trop souvent au larmoyant bien-pensant, genre c'est ça la vie mec... on dirait une chanson ratée de Elbow". Le cliché est comme toujours aisé mais il a le mérite de donner une indication de ce qu'on pourrait reprocher à Elbow depuis quelques années. Plus précisément depuis cet album sur lequel les anglais trouvaient un équilibre parfait face à des planètes alignées.
The Seldom Seen Kid est comme un de ces moments de grâce de la vie où tout a un sens et il correspond au moment où tout a marché pour Elbow : l'album de leur vie, des concerts fabuleux et un succès autant critique que public (outre-manche). Dès l'introduction, un amoureux secret a le cœur qui s'emballe comme un nuage d'étourneaux devant sa belle avant que Guy Garvey enchaine les images poétiques tout au long de l'album sur lequel musique et paroles semblent communier : le vertige métaphysique de "The Loneliness Of A Tower Crane Driver", le vestige du passé sur "The Bones Of You" et son riff poussiéreux, le planant "Weather To Fly", les notes scintillantes d'un "Mirrorball" ou "An Audience With The Pope" mystérieux comme un rendez-vous galant secret. Evidemment, difficile de ne pas évoquer "One Day Like This", petite symphonie à la "Hey Jude" à chanter tous en chœur en balayant toute trace de cynisme en nous et qui est devenue un énorme classique (outre-manche, encore) sur lequel des gens se marient et se font enterrer et qui a valu au groupe cette aura de groupe du peuple, de la poésie du quotidien. Depuis le groupe n'a cessé d'essayer de recréer ce petit miracle qu'est The Seldom Seen Kid, le genre d'album qu'on détesterait fait par n'importe qui d'autre, mais aussi chouettes que sont ses petits frères –tout comme les grands d'ailleurs- difficile de ne pas considérer le quatrième Elbow comme leur meilleur. A la fois sombre et lumineux ("Some Riot"), ésotérique mais accessible ("The Fix") et apaisé comme après une colère salvatrice ("Grounds For Divorce"), un grand et beau disque qui mérite toutes les bonnes choses qui lui sont arrivées.
The Seldom Seen Kid est comme un de ces moments de grâce de la vie où tout a un sens et il correspond au moment où tout a marché pour Elbow : l'album de leur vie, des concerts fabuleux et un succès autant critique que public (outre-manche). Dès l'introduction, un amoureux secret a le cœur qui s'emballe comme un nuage d'étourneaux devant sa belle avant que Guy Garvey enchaine les images poétiques tout au long de l'album sur lequel musique et paroles semblent communier : le vertige métaphysique de "The Loneliness Of A Tower Crane Driver", le vestige du passé sur "The Bones Of You" et son riff poussiéreux, le planant "Weather To Fly", les notes scintillantes d'un "Mirrorball" ou "An Audience With The Pope" mystérieux comme un rendez-vous galant secret. Evidemment, difficile de ne pas évoquer "One Day Like This", petite symphonie à la "Hey Jude" à chanter tous en chœur en balayant toute trace de cynisme en nous et qui est devenue un énorme classique (outre-manche, encore) sur lequel des gens se marient et se font enterrer et qui a valu au groupe cette aura de groupe du peuple, de la poésie du quotidien. Depuis le groupe n'a cessé d'essayer de recréer ce petit miracle qu'est The Seldom Seen Kid, le genre d'album qu'on détesterait fait par n'importe qui d'autre, mais aussi chouettes que sont ses petits frères –tout comme les grands d'ailleurs- difficile de ne pas considérer le quatrième Elbow comme leur meilleur. A la fois sombre et lumineux ("Some Riot"), ésotérique mais accessible ("The Fix") et apaisé comme après une colère salvatrice ("Grounds For Divorce"), un grand et beau disque qui mérite toutes les bonnes choses qui lui sont arrivées.
Parfait 17/20 | par Granpa |
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