Whitney
Light Upon The Lake |
Label :
Secretly Canadian |
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En 2015, lorsque l'excellent groupe américain de pop-psyché Smith Westerns se sépare, Max Kakacek et Julien Ehrlich (respectivement guitariste et batteur ainsi qu'accessoirement colocataires et amis de longue date) décident de continuer à jouer ensemble pour pratiquer une pop cette fois plus folk, légèrement soul et surtout bien ancrée dans "l'americana des familles".
Rapidement signés sur le solide label Secretly Canadian (Antony and the Johnsons, Jason Molina, Damien Jurado, The War On Drugs, etc.), ils ne tardent pas à enregistrer un premier album sous le nom de Whitney intitulé Light Upon the Lake qui sortira en 2016 et se fera vite remarquer grâce à un titre d'ouverture totalement tubesque intitulé "No Woman". Julian Ehrlich passe ici de derrière les fûts à devant le micro (de la batterie au chant j'aurais pu dire aussi !) et excelle avec un surprenant chant tristounet en Falsetto sur ce morceau complètement hallucinant et intemporel qui réveille des décennies d'histoire de la musique américaine avec un final plein de cuivres pour un résultat spectaculaire. On pense à Steedy Dan, Calexico, Girls, à la Motown, c'est beau et ça restera assurément dans les annales.
Passé ce moment de grâce, le reste de l'album rentre un peu plus dans le rang mais reste particulièrement plaisant et réussi. "The Falls", "Golden Days", "Dave's Song" en suivant sont de belles chansons qui rappellent et racontent l'Amérique profonde comme bon nombre de chansons l'ont faite par le passé et comme bon nombre de chansons continueront à le faire dans le futur. Et ce n'est pas un reproche car c'est tellement bien fait...Les belles pop songs de Kakacek et Ehrlich sont tellement magnifiquement jouées et interprétées qu'on ne peut que s'incliner justement devant tant de maitrise. Le groupe a même poussé la carte de la nostalgie jusqu'au bout en enregistrant cet album en analogique pour un son à l'ancienne bien réussi. A noter un intermède instrumental jazzy "Red Moon" porté par la trompette de Will Miller, jazzmen et producteur talentueux, frontman de Resavoir et déjà aperçu sur certains titres de feu Mac Miller.
Porté par un titre remarquable Light Upon the Lake n'est pas l'album du siècle qui va révolutionner la scène folk américaine mais c'est assurément un exercice de style réussi et agréable à écouter...et difficile honnêtement d'en attendre plus.
Rapidement signés sur le solide label Secretly Canadian (Antony and the Johnsons, Jason Molina, Damien Jurado, The War On Drugs, etc.), ils ne tardent pas à enregistrer un premier album sous le nom de Whitney intitulé Light Upon the Lake qui sortira en 2016 et se fera vite remarquer grâce à un titre d'ouverture totalement tubesque intitulé "No Woman". Julian Ehrlich passe ici de derrière les fûts à devant le micro (de la batterie au chant j'aurais pu dire aussi !) et excelle avec un surprenant chant tristounet en Falsetto sur ce morceau complètement hallucinant et intemporel qui réveille des décennies d'histoire de la musique américaine avec un final plein de cuivres pour un résultat spectaculaire. On pense à Steedy Dan, Calexico, Girls, à la Motown, c'est beau et ça restera assurément dans les annales.
Passé ce moment de grâce, le reste de l'album rentre un peu plus dans le rang mais reste particulièrement plaisant et réussi. "The Falls", "Golden Days", "Dave's Song" en suivant sont de belles chansons qui rappellent et racontent l'Amérique profonde comme bon nombre de chansons l'ont faite par le passé et comme bon nombre de chansons continueront à le faire dans le futur. Et ce n'est pas un reproche car c'est tellement bien fait...Les belles pop songs de Kakacek et Ehrlich sont tellement magnifiquement jouées et interprétées qu'on ne peut que s'incliner justement devant tant de maitrise. Le groupe a même poussé la carte de la nostalgie jusqu'au bout en enregistrant cet album en analogique pour un son à l'ancienne bien réussi. A noter un intermède instrumental jazzy "Red Moon" porté par la trompette de Will Miller, jazzmen et producteur talentueux, frontman de Resavoir et déjà aperçu sur certains titres de feu Mac Miller.
Porté par un titre remarquable Light Upon the Lake n'est pas l'album du siècle qui va révolutionner la scène folk américaine mais c'est assurément un exercice de style réussi et agréable à écouter...et difficile honnêtement d'en attendre plus.
Très bon 16/20 | par X_Plock |
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