Modern Men
Partout En France |
Label :
Soza, Distrokids |
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Quel groupe peut, sans rougir, reprendre Bad Brains, Indochine et Fugazi ?
Je pense qu'ils ne sont pas si nombreux, en particulier sans sombrer dans la parodie, la caricature ou pire, le copier/coller.
Modern Men ose. En particulier sur ce troisième Ep. Modern Men aime prendre les choses à l'envers, gratter là ou ça démange. Non pas pour soulager, plutôt pour faire empirer la plaie. N'hésitant pas à jouer sur le côté hardcore de la musique et revendicatif des paroles, et osant, parfois, exprimer ce mélange de douleur et de colère en français, ou à l'accompagner d'une transe qui fleure bon le treillis poussiéreux et le mur de son posé dans un champ.
Même si l'Ep fait un peu trop carte de visite à mon goût, comprendre "on montre une facette différente de ce qu'on sait faire sur chaque titre", Partout en France ne manque étonnement pas de cohérence, il arrive à susciter l'envie. L'envie de découvrir ce qu'ils ont fait avant, notamment La Rivière de Plomb, BO d'un film imaginaire avec le guitariste Stéphane Mollian (échappé de Monarch!, groupe de Sludge/Drone/Doom Bordelais). Et surtout, l'envie de les voir sur scène, où le duo doit sortir toute la tension quasi palpable sur ces six titres. Neuf, si l'on ajoute les bonus de l'édition LP.
Plus proche des groupes qui sortaient des albums sur le regretté label "Et Mon Cul C'est du Tofu ?" que de Frustration (pour n'en citer qu'un), Modern Men a de quoi convaincre, surprendre,
Et je me dois de rassurer ceux qui abhorrent le groupe de Nicola Sirkis, la reprise de "La Sécheresse du Mékong" ne figure pas sur cet Ep. Mais elle vaut tout de même sacrément le coup.
Je pense qu'ils ne sont pas si nombreux, en particulier sans sombrer dans la parodie, la caricature ou pire, le copier/coller.
Modern Men ose. En particulier sur ce troisième Ep. Modern Men aime prendre les choses à l'envers, gratter là ou ça démange. Non pas pour soulager, plutôt pour faire empirer la plaie. N'hésitant pas à jouer sur le côté hardcore de la musique et revendicatif des paroles, et osant, parfois, exprimer ce mélange de douleur et de colère en français, ou à l'accompagner d'une transe qui fleure bon le treillis poussiéreux et le mur de son posé dans un champ.
Même si l'Ep fait un peu trop carte de visite à mon goût, comprendre "on montre une facette différente de ce qu'on sait faire sur chaque titre", Partout en France ne manque étonnement pas de cohérence, il arrive à susciter l'envie. L'envie de découvrir ce qu'ils ont fait avant, notamment La Rivière de Plomb, BO d'un film imaginaire avec le guitariste Stéphane Mollian (échappé de Monarch!, groupe de Sludge/Drone/Doom Bordelais). Et surtout, l'envie de les voir sur scène, où le duo doit sortir toute la tension quasi palpable sur ces six titres. Neuf, si l'on ajoute les bonus de l'édition LP.
Plus proche des groupes qui sortaient des albums sur le regretté label "Et Mon Cul C'est du Tofu ?" que de Frustration (pour n'en citer qu'un), Modern Men a de quoi convaincre, surprendre,
Et je me dois de rassurer ceux qui abhorrent le groupe de Nicola Sirkis, la reprise de "La Sécheresse du Mékong" ne figure pas sur cet Ep. Mais elle vaut tout de même sacrément le coup.
Bon 15/20 | par X_Lok |
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