Courtney Barnett
The Double EP: A Sea Of Split Peas |
Label :
Milk! |
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Si je vous dis Courtney, vous pensez à celle qui a croisé de manière notable la route d'un Kurt, évidemment ... mais attention, pas question de drogues dures ou de suicide assisté ici. Non, gardons seulement la chemise à carreaux, la Fender Jaguar, et la science infuse des mélodies. Courtney Barnett, c'est une timide australienne aux grosses chaussures et à la frange teenager qui, au début des années 2010, va surprendre la pop moderne avec ses récits mis en chansons. Ha, et elle enregistrera plus tard un album avec Kurt Vile donc, mais c'est une autre histoire.
L'album ici présent est en réalité le regroupement de ses deux EP, élégamment nommés "I've Got A Friend Called Emily Ferris" et "How To Carve A Carrot Into A Rose", premières parutions de son propre label Milk! Records, fondé en 2012 et depuis signataire notable d'artistes féminins telles que Sleater-Kinney. Pour ce Sea Of Split Peas, m'est idée que la dame a voulu donner un coup de projecteur à ses précédentes productions; et pour cause ! Tout cela méritait amplement d'être partagé au plus grand nombre. Les guitares caustiques proviennent d'une décoction à l'herbe de Pavement et tige de Television bien vertes, le flegme pop s'acidifie librement aux Lemonheads, et le story-telling se déroulant aisément sur chaque morceau évoque un Ray Davies en grande forme contemplative.
Pas de doute possible : c'est pop. De sa petite voix fluette, Courtney nous compte les mésaventures de son propre vécu qui se rythme au gré de rencontres amoureuses et d'angoisses existentielles. Facile de s'attacher à une telle sincérité. En plus de cet aspect intimiste, quelques morceaux s'étirent en jams lo-fi, lardés de gourmands larsènes, ("Are You Looking After Yourself" et "Canned Tomatoes"), un exercice de style rondement mené.
Si l'héroïne de cette chronique sera véritablement révélée au monde avec l'album qui arrivera l'année suivante, ce double-EP est à mon sens, un passage obligé et fortement souhaitable pour ceux et celles, qui, comme moi, sont tombés sous le charme de ce petit sosie indé d'Arya Stark.
L'album ici présent est en réalité le regroupement de ses deux EP, élégamment nommés "I've Got A Friend Called Emily Ferris" et "How To Carve A Carrot Into A Rose", premières parutions de son propre label Milk! Records, fondé en 2012 et depuis signataire notable d'artistes féminins telles que Sleater-Kinney. Pour ce Sea Of Split Peas, m'est idée que la dame a voulu donner un coup de projecteur à ses précédentes productions; et pour cause ! Tout cela méritait amplement d'être partagé au plus grand nombre. Les guitares caustiques proviennent d'une décoction à l'herbe de Pavement et tige de Television bien vertes, le flegme pop s'acidifie librement aux Lemonheads, et le story-telling se déroulant aisément sur chaque morceau évoque un Ray Davies en grande forme contemplative.
Pas de doute possible : c'est pop. De sa petite voix fluette, Courtney nous compte les mésaventures de son propre vécu qui se rythme au gré de rencontres amoureuses et d'angoisses existentielles. Facile de s'attacher à une telle sincérité. En plus de cet aspect intimiste, quelques morceaux s'étirent en jams lo-fi, lardés de gourmands larsènes, ("Are You Looking After Yourself" et "Canned Tomatoes"), un exercice de style rondement mené.
Si l'héroïne de cette chronique sera véritablement révélée au monde avec l'album qui arrivera l'année suivante, ce double-EP est à mon sens, un passage obligé et fortement souhaitable pour ceux et celles, qui, comme moi, sont tombés sous le charme de ce petit sosie indé d'Arya Stark.
Excellent ! 18/20 | par Lulum |
Album en écoute : https://courtneybarnett.bandcamp.com/album/the-dou ... split-peas
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