Do Not Machine
Heart Beat Nation |
Label :
Nineteen Something |
||||
Formé en 2017 et basé à Angers, le groupe Do Not Machine est composé des frères Etienne et Camille Belin membres de Daria et LANE, d'Alex entendu chez Zenzile ou Glass et de Ben de Last Time Voodoo.
Un super quatuor 100 % angevin avec des membres issus de différentes formations d'une ville qui n'en finit plus de dévoiler des groupes plus talentueux les uns que les autres. On pourrait citer dans des styles ou époques différentes également Les Thugs, Hint, La Ruda, San Carol, The Blind Suns, etc. C'est quand même assez impressionnant pour une ville d'à peine 150 000 habitants !
Après plusieurs années à répéter, quelques concerts, un premier E.P et quelques vidéos, Do Not Machine sort sur l'excellent label Nineteen Something son premier album intitulé Heart Beat Nation, en cette fin d'année 2020.
Composé de 10 titres, ce disque se révèle tout d'abord être une belle réussite au niveau son. Clair, travaillé, fluide on sent que les Do Not Machine savaient exactement où ils voulaient aller à ce niveau-là ! S'ils ont eux même enregistrés le disque, il a été mixé par le célèbre J. Robbins frontman de Jawbox qui avait produit par le passé Texas is the Reason par exemple. Même époque, même scène, le son des Do Not Machine m'a personnellement fait pas mal penser à Sensefield.
Au niveau des influences, on lorgne bien entendu du côté des États-Unis et de la scène indie rock-emo des années 90/2000 donc avec les groupes précités par exemple. En terme de qualité des compos et de maitrise des instruments, on a affaire à des bon clients qui nous rappellent qu'on vit quand même dans un pays qui a toujours su (très bien) se défendre en la matière (mode Michel Drucker "on" : "souvenez vous Second Rate, Dead Pop Club, Uncommonmenfrommars"). Un titre comme "A Promise" avec sa petite touche mélancolique en est la parfaite illustration. Chant puissant et juste, section rythmique hyper en place, riffs de guitares efficaces et un refrain qui accroche dès la première écoute. Cahier des charges parfaitement respecté du très bon morceau. Bravo les gars ! Chose particulièrement sympa sur ce Heart Beat Nation, une alternance des tempos, sonorités et styles comme avec la grosse basse bien noise sur "Undertown" ou un passage assez post rock mélancolique sur l'instrumental "Serious Weakness".
Au final, un album comme je les aime et sur lequel je vais revenir piocher régulièrement. Au vu des CVs des bonhommes, il y a fort à parier également qu'en concert "ça poutre sévère"...Vivement que les salles rouvrent ! On vous attend les gars !
Un super quatuor 100 % angevin avec des membres issus de différentes formations d'une ville qui n'en finit plus de dévoiler des groupes plus talentueux les uns que les autres. On pourrait citer dans des styles ou époques différentes également Les Thugs, Hint, La Ruda, San Carol, The Blind Suns, etc. C'est quand même assez impressionnant pour une ville d'à peine 150 000 habitants !
Après plusieurs années à répéter, quelques concerts, un premier E.P et quelques vidéos, Do Not Machine sort sur l'excellent label Nineteen Something son premier album intitulé Heart Beat Nation, en cette fin d'année 2020.
Composé de 10 titres, ce disque se révèle tout d'abord être une belle réussite au niveau son. Clair, travaillé, fluide on sent que les Do Not Machine savaient exactement où ils voulaient aller à ce niveau-là ! S'ils ont eux même enregistrés le disque, il a été mixé par le célèbre J. Robbins frontman de Jawbox qui avait produit par le passé Texas is the Reason par exemple. Même époque, même scène, le son des Do Not Machine m'a personnellement fait pas mal penser à Sensefield.
Au niveau des influences, on lorgne bien entendu du côté des États-Unis et de la scène indie rock-emo des années 90/2000 donc avec les groupes précités par exemple. En terme de qualité des compos et de maitrise des instruments, on a affaire à des bon clients qui nous rappellent qu'on vit quand même dans un pays qui a toujours su (très bien) se défendre en la matière (mode Michel Drucker "on" : "souvenez vous Second Rate, Dead Pop Club, Uncommonmenfrommars"). Un titre comme "A Promise" avec sa petite touche mélancolique en est la parfaite illustration. Chant puissant et juste, section rythmique hyper en place, riffs de guitares efficaces et un refrain qui accroche dès la première écoute. Cahier des charges parfaitement respecté du très bon morceau. Bravo les gars ! Chose particulièrement sympa sur ce Heart Beat Nation, une alternance des tempos, sonorités et styles comme avec la grosse basse bien noise sur "Undertown" ou un passage assez post rock mélancolique sur l'instrumental "Serious Weakness".
Au final, un album comme je les aime et sur lequel je vais revenir piocher régulièrement. Au vu des CVs des bonhommes, il y a fort à parier également qu'en concert "ça poutre sévère"...Vivement que les salles rouvrent ! On vous attend les gars !
| Parfait 17/20 | par X_Plock |
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