Délage
Twist & Doubt |
Label :
Field Mates |
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On avait laissé l'espiègle Till (j'étais obligé de la faire au moins une fois, des la première ligne comme ça on est tranquille pour le reste de la chronique) au printemps 2018 avec un premier album tout en sensualité digitale, tout en nonchalance synthétique. Le vinyle rouge tournait parfois en rond sur la platine, se demandant quand il aurait un copain pour s'amuser et contre lequel se ranger quand vient le soir. C'est quelques jours avant l'automne que l'heureux événement arriva, Loverboy Beatface a un petit frère ! Et c'est le bien nommé Twist & Doubt qui pointa le bout de son sillon.
Bon, ce n'est pas vraiment une surprise. Pour ceux qui suivent, deux titres sont déjà parus pour tenter de nous faire patienter, "There Is No God" & "Shopping Mall". Placés stratégiquement en milieu de disque, ils donnaient envie plus qu'autre chose, sans pour autant dévoiler l'ambiance du disque. On ne peut pas non plus dire qu'ils soient... à part, mais ils ne montrent pas tout.
Ce nouvel album est très visuel. Pas cinématographique comme le veut l'expression consacrée, mais visuel. Ou imagé. Même si ça n'a rien à voir, mais je me comprends. Et je suis sur que vous voyez l'idée. Et le contraste est d'autant plus frappant quand on le voit assis derrière son Korg lors d'une session live de l'été dernier (lien tout en bas), ce n'est pas l'image qui me vient quand j'écoute ce Twist & Doubt. On imagine bien Délage devant un coucher de soleil, noyant sa mélancolie dans un alcool quelconque, mais toujours le sourire en coin.
Car évidemment, ce disque n'est pas ce à quoi il ressemble, ce à quoi on pourrait penser à la penser à la première écoute. Avec cette boite à rythme qui se traîne, ses mélodies simples, on a vite fait de penser à un dépressif (de plus), à un petit mec mal dans sa tête qui vient tutoyer le mal-être en public. On en connaît tous, on a tous écouté des albums comme ça. Ne mentez pas, je vois vos étagères noires de disques derrière vous. Derrière ces a priori, il y a une certaine lumière, une façon triste de nous dire qu'il est heureux d'être triste. Dit de cette façon, on pourrait penser au Buveur, sur sa petite planète, visitée par le Petit Prince, qui boit pour oublier qu'il a honte de boire.
Sauf que Délage n'a pas honte du tout, il s'expose, il nous pose là ses petites ritournelles, qui rendent immédiatement accro bien entendu, et comme l'album est plutôt court, on peut facilement l'écouter en boucle !
Ce disque est le remède idéal à votre morosité permanente, il vous donnera l'impression d'être le miroir que vous ne regardez jamais, il vous fera sentir triste, tout mou, alors qu'en fait, derrière tout ça, il vous remplira d'une seine énergie, qu'on appelle joyeuse mélancolie.
Bon, ce n'est pas vraiment une surprise. Pour ceux qui suivent, deux titres sont déjà parus pour tenter de nous faire patienter, "There Is No God" & "Shopping Mall". Placés stratégiquement en milieu de disque, ils donnaient envie plus qu'autre chose, sans pour autant dévoiler l'ambiance du disque. On ne peut pas non plus dire qu'ils soient... à part, mais ils ne montrent pas tout.
Ce nouvel album est très visuel. Pas cinématographique comme le veut l'expression consacrée, mais visuel. Ou imagé. Même si ça n'a rien à voir, mais je me comprends. Et je suis sur que vous voyez l'idée. Et le contraste est d'autant plus frappant quand on le voit assis derrière son Korg lors d'une session live de l'été dernier (lien tout en bas), ce n'est pas l'image qui me vient quand j'écoute ce Twist & Doubt. On imagine bien Délage devant un coucher de soleil, noyant sa mélancolie dans un alcool quelconque, mais toujours le sourire en coin.
Car évidemment, ce disque n'est pas ce à quoi il ressemble, ce à quoi on pourrait penser à la penser à la première écoute. Avec cette boite à rythme qui se traîne, ses mélodies simples, on a vite fait de penser à un dépressif (de plus), à un petit mec mal dans sa tête qui vient tutoyer le mal-être en public. On en connaît tous, on a tous écouté des albums comme ça. Ne mentez pas, je vois vos étagères noires de disques derrière vous. Derrière ces a priori, il y a une certaine lumière, une façon triste de nous dire qu'il est heureux d'être triste. Dit de cette façon, on pourrait penser au Buveur, sur sa petite planète, visitée par le Petit Prince, qui boit pour oublier qu'il a honte de boire.
Sauf que Délage n'a pas honte du tout, il s'expose, il nous pose là ses petites ritournelles, qui rendent immédiatement accro bien entendu, et comme l'album est plutôt court, on peut facilement l'écouter en boucle !
Ce disque est le remède idéal à votre morosité permanente, il vous donnera l'impression d'être le miroir que vous ne regardez jamais, il vous fera sentir triste, tout mou, alors qu'en fait, derrière tout ça, il vous remplira d'une seine énergie, qu'on appelle joyeuse mélancolie.
Très bon 16/20 | par X_Lok |
La session citée plus haut :
www.youtube.com/watch?v=cEz99aK5Hws
www.youtube.com/watch?v=cEz99aK5Hws
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