Monkey3
Sphere |
Label :
Napalm Records |
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On aura beau dire ce que l'on voudra de la critique musicale, à force de ne lire que des bonnes choses sur Monkey3, j'ai fini par écouter Sphere, sixième et dernier album en date. Le fait qu'il soit signé par Napalm Records a achevé de me convaincre, me demandant ce qu'un label estampillé "Métal" pouvait bien trouver d'exceptionnel à la formation suisse.
Première grosse, et bonne, surprise pour moi : le Post-Rock pratiqué ici est bien plus proche du Progressif d'un Pink Floyd que les trucs chiants et mous actuels. Dès les premières mesures de "Spiral", on se fait embarquer dans un délire Space hypnotique, planant et prenant qui, loin de jouer la carte du contemplatif, parie sur le dynamisme d'une musique aux forts relents 70's, notamment dans le choix de sonorités des claviers.
Vous vous en doutez, les six compositions sont longues, instrumentales comme il se doit mais surtout incroyablement variées. C'est-à-dire que Monkey3 n'use pas jusqu'à la corde des codes musicaux éculés, c'est une écriture du mouvement qui mélange moments de grâce absolue et puissance contemporaine, sans jamais tourner en rond ni sombrer dans le pompeux. Un bon indicateur pour confirmer cela, c'est la qualité des solos, techniques mais non démonstratifs et n'oubliant jamais la mélodie. Car oui, Sphere dégage de l'émotion, et pas qu'un peu.
Je ne pensais sincèrement pas découvrir une telle qualité.
Première grosse, et bonne, surprise pour moi : le Post-Rock pratiqué ici est bien plus proche du Progressif d'un Pink Floyd que les trucs chiants et mous actuels. Dès les premières mesures de "Spiral", on se fait embarquer dans un délire Space hypnotique, planant et prenant qui, loin de jouer la carte du contemplatif, parie sur le dynamisme d'une musique aux forts relents 70's, notamment dans le choix de sonorités des claviers.
Vous vous en doutez, les six compositions sont longues, instrumentales comme il se doit mais surtout incroyablement variées. C'est-à-dire que Monkey3 n'use pas jusqu'à la corde des codes musicaux éculés, c'est une écriture du mouvement qui mélange moments de grâce absolue et puissance contemporaine, sans jamais tourner en rond ni sombrer dans le pompeux. Un bon indicateur pour confirmer cela, c'est la qualité des solos, techniques mais non démonstratifs et n'oubliant jamais la mélodie. Car oui, Sphere dégage de l'émotion, et pas qu'un peu.
Je ne pensais sincèrement pas découvrir une telle qualité.
Très bon 16/20 | par Arno Vice |
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