Hannah Diamond
Reflections |
Label :
PC Music |
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"C'est bien joli cette pop mièvre, mais ça vaut pas du bon rock qui tâche avec du bon son et des bonnes guitares électriques bien puissantes. Dans quelle époque vit-on, je vous jure...."
Voilà le genre de réaction que peut engendrer l'écoute de ce premier album de Hannah Diamond. Surtout si on le prend tel quel, sans écoute préalable des titres sortis, eux aussi, sur PC Music depuis 2013. Ceux qui ont suivi Hannah à la trace reconnaîtront quelques titres, puisque depuis décembre 2016 et la sortie de "Make Believe", pas moins de cinq titres teasent la sortie de Reflections. Ils ont eu la bonne idée de ne pas en faire un recueil de singles, ce qui, il faut bien le dire, à le don de me frustrer quand ca arrive. Et ils auraient pu, vu la qualité de chaque titre.
Je dis ils, car Hannah Diamond est indissociable de PC Music, et des producteurs A.G. Cook & Easyfun, qui ont co-écrit avec elle et produit l'intégralité de l'album. C'est d'ailleurs tres intéressant de voir, avec cet album, l'étendue des possibilités de ces deux gars, tant ils arrivent à s'adapter à chaque personnalité avec qui ils travaillent. GFOTY, Charli XCX & Hannah Diamond pour ne citer qu'elles, ne sont pas interchangeables, A.G. Cook ne se la joue pas Berry Gordy à la grande époque de la Motown.
On ressent une influence J-Pop dans le travail de ses trois artistes, en particulier dans la première moitié de l'album, sans doute la plus douce, pour ne pas dire éthérée histoire d'employer ce terme maintes fois lu pour ce genre de musique avec une voix féminine douce... Voire diaphane (allez hop, encore un, c'est pour moi) mais qui tient en haleine avec les montées qui nous prennent parfois par surprise, parfois téléphonées, mais sans jamais trop en faire. Même sur "Concrete Angel" qui joue à fond là dessus, avec ce quasi silence après 1min30 annonçant l'avalanche glitchée qui nous arrive dessus, nous mettant malgré nous dans une condition d'écoute différente pour la seconde moitié de l'album. Vous allez me dire qu'il n'y a pas d'équivalent à "Fade Away" dans les premiers titres, et vous n'auriez pas tort. Mais prenez "The Ending", qui vient juste après "Concrete Angel", je suis sur que posé ailleurs sur le disque, il n'aurait pas un pouvoir de séduction similaire. J'imagine donc en écoutant l'album en débutant avec la face b, le ressenti pourrait être bien différent. C'est évidemment volontaire de leur part d'avoir construit l'album de cet manière, sinon ils nous auraient mis dix titres façon "Every Night". Habile, n'est ce pas ?
Nous voilà donc avec le premier album d'Hannah, après plusieurs années de collaborations, de one shot,que vous pourrez découvrir soit après l'écoute pour mieux cerner l'objet, soit commencer par les débuts, et y aller petit à petit, afin d'apprivoiser le format court (en prenant garde à l'addiction) pour mieux se satisfaire de ce Reflections. Chacun sa route, chacun son chemin nous disait Tonton David, tant qu'il mène à Hannah Diamond, c'est que vous suivez la bonne direction !
Voilà le genre de réaction que peut engendrer l'écoute de ce premier album de Hannah Diamond. Surtout si on le prend tel quel, sans écoute préalable des titres sortis, eux aussi, sur PC Music depuis 2013. Ceux qui ont suivi Hannah à la trace reconnaîtront quelques titres, puisque depuis décembre 2016 et la sortie de "Make Believe", pas moins de cinq titres teasent la sortie de Reflections. Ils ont eu la bonne idée de ne pas en faire un recueil de singles, ce qui, il faut bien le dire, à le don de me frustrer quand ca arrive. Et ils auraient pu, vu la qualité de chaque titre.
Je dis ils, car Hannah Diamond est indissociable de PC Music, et des producteurs A.G. Cook & Easyfun, qui ont co-écrit avec elle et produit l'intégralité de l'album. C'est d'ailleurs tres intéressant de voir, avec cet album, l'étendue des possibilités de ces deux gars, tant ils arrivent à s'adapter à chaque personnalité avec qui ils travaillent. GFOTY, Charli XCX & Hannah Diamond pour ne citer qu'elles, ne sont pas interchangeables, A.G. Cook ne se la joue pas Berry Gordy à la grande époque de la Motown.
On ressent une influence J-Pop dans le travail de ses trois artistes, en particulier dans la première moitié de l'album, sans doute la plus douce, pour ne pas dire éthérée histoire d'employer ce terme maintes fois lu pour ce genre de musique avec une voix féminine douce... Voire diaphane (allez hop, encore un, c'est pour moi) mais qui tient en haleine avec les montées qui nous prennent parfois par surprise, parfois téléphonées, mais sans jamais trop en faire. Même sur "Concrete Angel" qui joue à fond là dessus, avec ce quasi silence après 1min30 annonçant l'avalanche glitchée qui nous arrive dessus, nous mettant malgré nous dans une condition d'écoute différente pour la seconde moitié de l'album. Vous allez me dire qu'il n'y a pas d'équivalent à "Fade Away" dans les premiers titres, et vous n'auriez pas tort. Mais prenez "The Ending", qui vient juste après "Concrete Angel", je suis sur que posé ailleurs sur le disque, il n'aurait pas un pouvoir de séduction similaire. J'imagine donc en écoutant l'album en débutant avec la face b, le ressenti pourrait être bien différent. C'est évidemment volontaire de leur part d'avoir construit l'album de cet manière, sinon ils nous auraient mis dix titres façon "Every Night". Habile, n'est ce pas ?
Nous voilà donc avec le premier album d'Hannah, après plusieurs années de collaborations, de one shot,que vous pourrez découvrir soit après l'écoute pour mieux cerner l'objet, soit commencer par les débuts, et y aller petit à petit, afin d'apprivoiser le format court (en prenant garde à l'addiction) pour mieux se satisfaire de ce Reflections. Chacun sa route, chacun son chemin nous disait Tonton David, tant qu'il mène à Hannah Diamond, c'est que vous suivez la bonne direction !
Parfait 17/20 | par X_Lok |
En écoute :
https://hannahdiamond.bandcamp.com
https://hannahdiamond.bandcamp.com
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