Purple Mountains
Purple Mountains |
Label :
Drag City |
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En 2018, je suis tombé sous le charme d'un revenant sur lequel je n'aurais pas misé un kopek : Peter Perrett des Only Ones et sa voix fracassée. En 2019, c'est un autre revenant flamboyant qui m'a pris par surprise : David Berman, dont je ne connaissais l'existence que par les planches dithyrambiques du talentueux dessinateur Halfbob. Malheureusement, c'est par une émission hommage de Michka Assayas que j'ai enfin associé des sons à ce nom : le bougre est décédé moins d'un mois après avoir publié ce testament musical qui m'enchante les oreilles depuis quelques semaines maintenant.
Tout le monde pensait qu'il était devenu fou, qu'il avait définitivement arrêté la musique. Et le voilà qui réapparaît accompagné des musiciens de Woods sous le nom de Purple Mountains, avec dix chansons magnifiques aux paroles puissamment évocatrices ("She's Making Friends, I'm Turning Stranger"), qui sentent bon la proximité de la frontière mexicaine - cocasse quand on sait que David Berman vient de Virginie et que ses comparses se sont formés à Brooklyn. Si elles paraissent classiques et mille fois entendues au premier abord, elles se révèlent rapidement redoutables pour se coller dans votre oreille et ne plus vous lâcher.
C'est de l'americana dans ce qu'il a de meilleur, quelque part entre Daniel Johnston, The Band, Giant Sand, JJ Cale et Willy Deville, avec une voix doucement chevrotante, et des arrangements discrets mais efficaces : des claviers en tout genre, des petits riffs de guitare électrique ligne claire comme les gars de Woods savent si bien les faire (" Storyline Fever "), des chœurs aux petits oignons agrémentés de la jolie voix d'Anna St. Louis, et des petits accents country ou tex-mex amenés par une guitare slide, un harmonica, une trompette ou un violon. De quoi renvoyer à ses chères études rien moins que Kevin Morby, ancien de la maison Woods...
Tout le monde pensait qu'il était devenu fou, qu'il avait définitivement arrêté la musique. Et le voilà qui réapparaît accompagné des musiciens de Woods sous le nom de Purple Mountains, avec dix chansons magnifiques aux paroles puissamment évocatrices ("She's Making Friends, I'm Turning Stranger"), qui sentent bon la proximité de la frontière mexicaine - cocasse quand on sait que David Berman vient de Virginie et que ses comparses se sont formés à Brooklyn. Si elles paraissent classiques et mille fois entendues au premier abord, elles se révèlent rapidement redoutables pour se coller dans votre oreille et ne plus vous lâcher.
C'est de l'americana dans ce qu'il a de meilleur, quelque part entre Daniel Johnston, The Band, Giant Sand, JJ Cale et Willy Deville, avec une voix doucement chevrotante, et des arrangements discrets mais efficaces : des claviers en tout genre, des petits riffs de guitare électrique ligne claire comme les gars de Woods savent si bien les faire (" Storyline Fever "), des chœurs aux petits oignons agrémentés de la jolie voix d'Anna St. Louis, et des petits accents country ou tex-mex amenés par une guitare slide, un harmonica, une trompette ou un violon. De quoi renvoyer à ses chères études rien moins que Kevin Morby, ancien de la maison Woods...
Excellent ! 18/20 | par Myfriendgoo |
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