Pénitence Onirique
Vestige |
Label :
Les Acteurs De L'Ombre |
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Doté d'une pochette beaucoup plus sobre que celle de V.I.T.R.I.O.L. (2016) et qui n'est pas sans me faire penser à celles de Throane, voici donc le très attendu deuxième album des Français de Pénitence Onirique : Vestige.
Sept titres de Black Métal puissant et moderne pouvant évoquer l'Anorexia Nervosa de Redemption Process, le quintette montre décidément de très belles choses tout au long des sept titres, tous extrêmement ambitieux au niveau des durées (on est facile sur une moyenne de sept minutes avec des pics à neuf comme sur "Les sirènes misérables"), cela se traduisant par une multiplication de plans complexes extrêmement bien imbriqués.
Pas de répétitions donc, ni de riffs qui s'étirent à n'en plus pouvoir : Pénitence Onirique développe son savoir-faire avec aisance et écrit déjà, en dépit de sa jeunesse, des pièces matures parfaitement abouties. Et si l'on ajoute à ces qualités un sens du raffinement, tant esthétique que textuel (on est loin du True Black avec les war paint et le son crade), on se retrouve avec l'une des pièces maîtresses du Black Métal hexagonal.
Me concernant, les éléments que j'apprécie tout particulièrement dans cet album sont nombreux. Outre le choix d'une production puissante mais pas sur-glonflée à la flotte comme c'est la tendance aujourd'hui dès lors que l'on a affaire à des barbus (ici, les instruments sonnent "vrais"), il y a la qualité du chant d'Ebrietas, la diversité des atmosphères, parfois mélancoliques et profondes ("Hesperos"), les structures progressives des compositions qui racontent une histoire, ont un sens au lieu de bêtement aligner les riffs les uns après les autres sans trop réfléchir au liant. Ici, on sent que chaque note a été pensée, réfléchie, posée avec justesse.
Pénitence Onirique vient de sortir un très grand disque, Vestige étant une carte de visite royale pour conquérir la prolifique scène Métal.
Sept titres de Black Métal puissant et moderne pouvant évoquer l'Anorexia Nervosa de Redemption Process, le quintette montre décidément de très belles choses tout au long des sept titres, tous extrêmement ambitieux au niveau des durées (on est facile sur une moyenne de sept minutes avec des pics à neuf comme sur "Les sirènes misérables"), cela se traduisant par une multiplication de plans complexes extrêmement bien imbriqués.
Pas de répétitions donc, ni de riffs qui s'étirent à n'en plus pouvoir : Pénitence Onirique développe son savoir-faire avec aisance et écrit déjà, en dépit de sa jeunesse, des pièces matures parfaitement abouties. Et si l'on ajoute à ces qualités un sens du raffinement, tant esthétique que textuel (on est loin du True Black avec les war paint et le son crade), on se retrouve avec l'une des pièces maîtresses du Black Métal hexagonal.
Me concernant, les éléments que j'apprécie tout particulièrement dans cet album sont nombreux. Outre le choix d'une production puissante mais pas sur-glonflée à la flotte comme c'est la tendance aujourd'hui dès lors que l'on a affaire à des barbus (ici, les instruments sonnent "vrais"), il y a la qualité du chant d'Ebrietas, la diversité des atmosphères, parfois mélancoliques et profondes ("Hesperos"), les structures progressives des compositions qui racontent une histoire, ont un sens au lieu de bêtement aligner les riffs les uns après les autres sans trop réfléchir au liant. Ici, on sent que chaque note a été pensée, réfléchie, posée avec justesse.
Pénitence Onirique vient de sortir un très grand disque, Vestige étant une carte de visite royale pour conquérir la prolifique scène Métal.
Très bon 16/20 | par Arno Vice |
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