The Hellacopters
Cream Of The Crap! Vol.2 |
Label :
Psychout |
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Cette deuxième salve des Cream Of The Crap! témoigne à nouveau de la progression et de l'accomplissement stylistique de The Hellacopters. Le principe est toujours le même : sont regroupés ici tous les inédits sortis sur des vinyles produits par des petits labels et désormais épuisés ou sur des 45 tours singles du groupe. Cette compilation couvre la période 1995-2000, dans le désordre. On passe donc de morceaux assez brouillons à des perles comme le groupe en compose depuis quelques années maintenant. Les reprises sont également toujours au rendez-vous.
On est d'entrée frappés et soufflés par l'énergie énorme dégagée par le groupe. Le premier morceau, "I Only Got The Shakes", déboule à tombeau ouvert sans prévenir. Durant 1 minute 20, on est happés par un tourbillon de décibels en furie... Belle entrée en matière, le groupe assoit sa réputation face aux plus sceptiques.
Peu de chose à jeter sur cette compilation côté morceaux inédits. En pleine possession de ses moyens, le groupe balance des brûlots les uns derrières les autres. Chaque titre est dans la lignée d'un Grande Rock ou d'un High Visibility, les riffs pleuvent, la batterie envoie du gros roulement et Nick Royale chante mieux que jamais. "Times Are Low", "Slow Down Take A Look" ou "A Cross For Cain" sont de véritables pépites indispensables à tout fan du groupe. Malgré le fait que ces morceaux soient destinés à des disques peu distribués, le groupe se donne au maximum et compose des perles excellentes. La production est également au rendez-vous. A ce niveau aussi, le groupe a fait des efforts et confirme la tendance des albums. Le son garage des débuts est oublié. Avec l'évolution qu'a prise le groupe s'était plus que souhaitable. La voix prend pleinement son ampleur et les instruments peuvent enfin s'exprimer à leur maximum. Les musiciens étant de mieux en mieux en place et balançant des compositions toujours plus complexes et fouillées, cet effort est plus que bienvenu.
Quelques reprises sont également de la fête. Le groupe en profite toujours pour rendre hommage à ses influences. Dead boys, Misfits et Black Sabbath sont entres autres cités. A noter que le groupe s'éloigne des clichés habituels en ne choisissant pas des morceaux repris cinquante fois. Point de "Hollywood Babylon", de "Teenagers From Mars" mais "Bullet" pour les Misfits et point de "Paranoid" ou "Symptom Of The Universe" pour Black Sabbath mais une excellente version de "Dirty Woman" tirée du sous-estimé Technical Ectasy. La palme de la meilleure reprise va sans hésitation à "A House Is Not A Hotel" de Love. Magnifiquement réarrangée et claquante comme jamais. Comme quoi, on peut quand même tirer quelque chose de valable des groupes de hippies...
Hellacopters ressort à nouveau grandit de cette compilation. Belle preuve d'humilité que de garder pour les petits labels des morceaux magnifiques au lieu de les mettre sur des albums officiels. Mais avec un tel talent, dans un style si particulier et propre, le groupe peu désormais composer des titres d'anthologie à la pelle...
On est d'entrée frappés et soufflés par l'énergie énorme dégagée par le groupe. Le premier morceau, "I Only Got The Shakes", déboule à tombeau ouvert sans prévenir. Durant 1 minute 20, on est happés par un tourbillon de décibels en furie... Belle entrée en matière, le groupe assoit sa réputation face aux plus sceptiques.
Peu de chose à jeter sur cette compilation côté morceaux inédits. En pleine possession de ses moyens, le groupe balance des brûlots les uns derrières les autres. Chaque titre est dans la lignée d'un Grande Rock ou d'un High Visibility, les riffs pleuvent, la batterie envoie du gros roulement et Nick Royale chante mieux que jamais. "Times Are Low", "Slow Down Take A Look" ou "A Cross For Cain" sont de véritables pépites indispensables à tout fan du groupe. Malgré le fait que ces morceaux soient destinés à des disques peu distribués, le groupe se donne au maximum et compose des perles excellentes. La production est également au rendez-vous. A ce niveau aussi, le groupe a fait des efforts et confirme la tendance des albums. Le son garage des débuts est oublié. Avec l'évolution qu'a prise le groupe s'était plus que souhaitable. La voix prend pleinement son ampleur et les instruments peuvent enfin s'exprimer à leur maximum. Les musiciens étant de mieux en mieux en place et balançant des compositions toujours plus complexes et fouillées, cet effort est plus que bienvenu.
Quelques reprises sont également de la fête. Le groupe en profite toujours pour rendre hommage à ses influences. Dead boys, Misfits et Black Sabbath sont entres autres cités. A noter que le groupe s'éloigne des clichés habituels en ne choisissant pas des morceaux repris cinquante fois. Point de "Hollywood Babylon", de "Teenagers From Mars" mais "Bullet" pour les Misfits et point de "Paranoid" ou "Symptom Of The Universe" pour Black Sabbath mais une excellente version de "Dirty Woman" tirée du sous-estimé Technical Ectasy. La palme de la meilleure reprise va sans hésitation à "A House Is Not A Hotel" de Love. Magnifiquement réarrangée et claquante comme jamais. Comme quoi, on peut quand même tirer quelque chose de valable des groupes de hippies...
Hellacopters ressort à nouveau grandit de cette compilation. Belle preuve d'humilité que de garder pour les petits labels des morceaux magnifiques au lieu de les mettre sur des albums officiels. Mais avec un tel talent, dans un style si particulier et propre, le groupe peu désormais composer des titres d'anthologie à la pelle...
Parfait 17/20 | par Abe-sapien |
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