Tyler, The Creator
IGOR |
Label :
Columbia |
||||
Après le luxuriant Flower Boy, Tyler The Creator revient avec ce bon IGOR.
Par cet album on entre clairement dans une autre dimension du hip-hop. Une dimension qui pousse le genre beaucoup plus loin, à la fois dans la modernité et vers un certain côté vintage. En fait l'aspect généralement très mélodique pop et soul de cet album peut nous donner à la fois une impression novatrice en mélangeant les genres, et un sentiment nostalgique assez funky de par une production gentiment passéiste: soul 60's, funk 70's, sons électroniques 80's....
Là où Flower Boy était flamboyant et nous en faisait voir de toutes les couleurs, IGOR est plus homogène et coulant; les morceaux font penser d'avantage à différentes parties constitutives d'un album concept, plutôt qu'à une enfilade de singles qui se suffisent à eux-mêmes. Si on poursuit cette pensée, on peut envisager qu' IGOR est un album que Tyler a écrit pour lui et éventuellement pour ceux qui le suivraient dans cette voie. C'est un album intime qui se laisse découvrir au fil des écoutes et non un uppercut clair et immédiat.
Après tout ça, peut-on réellement dire qu' IGOR est un album hip-hop? Si on prend en considération les instrus et la place qui est laissée au chant rappé, pas tout à fait. Mais peut-on le définir par un autre genre? Pas vraiment... [en relisant cette phrase, je me dis qu'après tout on s'en fout un peu du genre défini.. Mais faut bien écrire la chronique donc je continue]... Peut-être peut-on le qualifier de neo-soul, style qui regroupe une série éclectique d'artistes plus ou moins proches du hip-hop et/ou du r'nb, mêlant modernité dans l'intention et nostalgie dans l'expression. Mais la case semble un peu petite pour ce bon IGOR.
IGOR joue la musique que Tyler a créée pour lui, j'ai hâte de découvrir la forme que prendra son prochain ami.
Par cet album on entre clairement dans une autre dimension du hip-hop. Une dimension qui pousse le genre beaucoup plus loin, à la fois dans la modernité et vers un certain côté vintage. En fait l'aspect généralement très mélodique pop et soul de cet album peut nous donner à la fois une impression novatrice en mélangeant les genres, et un sentiment nostalgique assez funky de par une production gentiment passéiste: soul 60's, funk 70's, sons électroniques 80's....
Là où Flower Boy était flamboyant et nous en faisait voir de toutes les couleurs, IGOR est plus homogène et coulant; les morceaux font penser d'avantage à différentes parties constitutives d'un album concept, plutôt qu'à une enfilade de singles qui se suffisent à eux-mêmes. Si on poursuit cette pensée, on peut envisager qu' IGOR est un album que Tyler a écrit pour lui et éventuellement pour ceux qui le suivraient dans cette voie. C'est un album intime qui se laisse découvrir au fil des écoutes et non un uppercut clair et immédiat.
Après tout ça, peut-on réellement dire qu' IGOR est un album hip-hop? Si on prend en considération les instrus et la place qui est laissée au chant rappé, pas tout à fait. Mais peut-on le définir par un autre genre? Pas vraiment... [en relisant cette phrase, je me dis qu'après tout on s'en fout un peu du genre défini.. Mais faut bien écrire la chronique donc je continue]... Peut-être peut-on le qualifier de neo-soul, style qui regroupe une série éclectique d'artistes plus ou moins proches du hip-hop et/ou du r'nb, mêlant modernité dans l'intention et nostalgie dans l'expression. Mais la case semble un peu petite pour ce bon IGOR.
IGOR joue la musique que Tyler a créée pour lui, j'ai hâte de découvrir la forme que prendra son prochain ami.
Parfait 17/20 | par Happy friday |
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