Labradford
Mi Media Naranja |
Label :
Kranky |
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Quand on évoque le style de musique "Post Rock" qui veut tout dire et son contraire à la fois, on pense irrémédiablement à des groupes comme Tortoise ou Mogwai et quelques autres mais rarement le nom de Labradford n'est évoqué en premier choix.
Et pour cause, Labradford aura toujours été le long des 6 albums de son existence l'un des plus discrets représentants de ce courant musical. Pourtant, son 4ème opus et pour beaucoup y compris moi-même est souvent considéré comme le meilleur.
En effet Mi Media Naranja est une petite gifle, non pas de celles qui vous tétanisent sur place mais plutôt de celles qui perdurent longtemps après leur écoute.
De Slint, Labradford reprend le phrasé sur quelques titres uniquement en mode aveugle, comme une voix vers laquelle se repérer dans le noir. La voix rassurante mais effacée de Mark Nelson rappelle que leur musique est humaine. Les 7 morceaux qui composent Mi Media Naranja (que l'on peut traduire par "Ma moitié") ne sont pas agressifs comme les titres désespérés d'un Godspeed You Black Emperor. Dans le monde de Labradford, l'apocalypse a déjà eu lieu. Ici il est convenu de reconstruire un monde à partir des cendres du précèdent.
Chacun des titres n'est désigné que par une lettre comme S, G, C, I, V et P.
Seul le superbe Wr possède le luxe d'une seconde lettre, un peu comme pour ne plus distinguer les morceaux et ne pas les repérer. Pour sûrement mieux se fondre dans la masse de l'album. Pari réussi, ils sont tous magnifiques.
Cela se voit dès le premier titre, le bien nommé S qui ouvre l'album telle un titre de Ry Cooder pour le film Paris, Texas de Wenders histoire de laisser l'auditeur en terrain agréable mais connu.
Le reste de l'album sera taillé dans la même inspiration, de jolies mélodies calmes sur base d'une guitare isolée, quelques percussions au loin, un piano et nouveauté pour le trio quelques effets électroniques.
Les notes se posent et se superposent pour délivrer une musique proche de la ritournelle ou de la comptine, un effet apaisant hautement appréciable qu'on n'a jamais envie de s'y endormir mais de s'y reposer.
Les oreilles sont parfaitement formatées lorsque se succèdent les deux morceaux phare de Mi Media Naranja, le très planant et mélancolique I suivi du magnifique et inquiétant V et ses couloirs de violon et de piano.
P le dernier titre se veut agréable et serein comme un retour définitif à des pensées positives.
Labradford n'aura jamais fait mieux après, les autres groupes dit de Post Rock non plus. S'il ne fallait en garder qu'un seul ce serait définitivement Mi Media Naranja.
Et pour cause, Labradford aura toujours été le long des 6 albums de son existence l'un des plus discrets représentants de ce courant musical. Pourtant, son 4ème opus et pour beaucoup y compris moi-même est souvent considéré comme le meilleur.
En effet Mi Media Naranja est une petite gifle, non pas de celles qui vous tétanisent sur place mais plutôt de celles qui perdurent longtemps après leur écoute.
De Slint, Labradford reprend le phrasé sur quelques titres uniquement en mode aveugle, comme une voix vers laquelle se repérer dans le noir. La voix rassurante mais effacée de Mark Nelson rappelle que leur musique est humaine. Les 7 morceaux qui composent Mi Media Naranja (que l'on peut traduire par "Ma moitié") ne sont pas agressifs comme les titres désespérés d'un Godspeed You Black Emperor. Dans le monde de Labradford, l'apocalypse a déjà eu lieu. Ici il est convenu de reconstruire un monde à partir des cendres du précèdent.
Chacun des titres n'est désigné que par une lettre comme S, G, C, I, V et P.
Seul le superbe Wr possède le luxe d'une seconde lettre, un peu comme pour ne plus distinguer les morceaux et ne pas les repérer. Pour sûrement mieux se fondre dans la masse de l'album. Pari réussi, ils sont tous magnifiques.
Cela se voit dès le premier titre, le bien nommé S qui ouvre l'album telle un titre de Ry Cooder pour le film Paris, Texas de Wenders histoire de laisser l'auditeur en terrain agréable mais connu.
Le reste de l'album sera taillé dans la même inspiration, de jolies mélodies calmes sur base d'une guitare isolée, quelques percussions au loin, un piano et nouveauté pour le trio quelques effets électroniques.
Les notes se posent et se superposent pour délivrer une musique proche de la ritournelle ou de la comptine, un effet apaisant hautement appréciable qu'on n'a jamais envie de s'y endormir mais de s'y reposer.
Les oreilles sont parfaitement formatées lorsque se succèdent les deux morceaux phare de Mi Media Naranja, le très planant et mélancolique I suivi du magnifique et inquiétant V et ses couloirs de violon et de piano.
P le dernier titre se veut agréable et serein comme un retour définitif à des pensées positives.
Labradford n'aura jamais fait mieux après, les autres groupes dit de Post Rock non plus. S'il ne fallait en garder qu'un seul ce serait définitivement Mi Media Naranja.
Intemporel ! ! ! 20/20 | par Jetjet |
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