Monk & Canatella
Care In The Community |
Label :
Cup Of Tea Records |
||||
Aaaaaaah la belle époque des années 90. Un groupe avait réussi par la plus incroyable des alchimies à me faire oublier les sons brut que je vénérais jadis comme Sisters of Mercy/Front 242/Depeche Mode que je considérais à tort ou à raison comme ma sainte trinité musicale.
Ce groupe s'appelait Earthling, est à présent enterré et (presque) oublié mais m'avait ouvert les esgourdes et l'esprit à un tout nouveau style musical qu'on pensait bien d'appeler "Trip-Hop".
Le seul hic de ce courant musical c'est que sorti des Massive Attack, Portishead et Tricky (mais aussi Earthling et son "Radar" donc) il n'y avait plus grand chose à se mettre sur la platine. Rappelons qu'Internet n'était pas encore "googelisé" et que les connections modem tarifiées à la minute ne permettaient pas les recherches d'aujourd'hui.
Par contre il y avait de jolies compilations dites "Trip-Hop" et Cup of Tea Records en publiait tout comme Mo'Wax... Une belle époque croyez-moi...
Et Monk & Canatella dans tout cela ? J'y viens...
Un groupe en émerge surtout, ce fameux duo de diablotins et un titre "I can water my Plants" tout un programme.
Une jolie mélodie avec une voix de crooner anglais sur des riffs de guitare barrés laissant place à des cloches bref tout un programme !
Puis sort cet album Care in the Community avec sa pochette ringarde d'une famille faisant son jogging aux couleurs de Power Rangers.
Il n'en fallait pas plus pour écouter cet album/collage improbable et en subir le charme vénéneux.
Pour la petite histoire c'est Geoff Barrow de Portishead qui a trouvé le nom de ce duo également originaire de Bristol.
Pour la grande histoire "Care in the Community" représente tout l'inverse de "Dummy" des mêmes Portishead, à savoir un son crade, des samples tout pétés de vieux vinyles ayant vécu plusieurs décennies et surtout une folle originalité !
Car si tout semble étrange, l'album est d'une inventivité sans failles et d'une cohérence insolente.
Il y a des guitares, des claviers d'outre tombe, des percussions taillées dans le brut et un son rempli d'aspérités dans lesquelles parfois la voix de Jim Johnston s'élève au milieu de tout ce fatras en sonnant juste.
Passant d'un style à un autre et bourré jusqu'à l'indigestion sonore d'idées folles, "Care in the Community" irrite ou agace mais se révèle finalement l'un des tous meilleurs fleurons du courant Trip-Hop.
Quelques titres énervés (Flying High, Roughead, Forthcoming) se disputent à quelques perles pop comme This time is different ou l'élégant Chelsea Time.
Monk & Canatella signait sans le savoir l'un des plus bels albums de la décennie dans une indifférence presque totale.
Ce groupe s'appelait Earthling, est à présent enterré et (presque) oublié mais m'avait ouvert les esgourdes et l'esprit à un tout nouveau style musical qu'on pensait bien d'appeler "Trip-Hop".
Le seul hic de ce courant musical c'est que sorti des Massive Attack, Portishead et Tricky (mais aussi Earthling et son "Radar" donc) il n'y avait plus grand chose à se mettre sur la platine. Rappelons qu'Internet n'était pas encore "googelisé" et que les connections modem tarifiées à la minute ne permettaient pas les recherches d'aujourd'hui.
Par contre il y avait de jolies compilations dites "Trip-Hop" et Cup of Tea Records en publiait tout comme Mo'Wax... Une belle époque croyez-moi...
Et Monk & Canatella dans tout cela ? J'y viens...
Un groupe en émerge surtout, ce fameux duo de diablotins et un titre "I can water my Plants" tout un programme.
Une jolie mélodie avec une voix de crooner anglais sur des riffs de guitare barrés laissant place à des cloches bref tout un programme !
Puis sort cet album Care in the Community avec sa pochette ringarde d'une famille faisant son jogging aux couleurs de Power Rangers.
Il n'en fallait pas plus pour écouter cet album/collage improbable et en subir le charme vénéneux.
Pour la petite histoire c'est Geoff Barrow de Portishead qui a trouvé le nom de ce duo également originaire de Bristol.
Pour la grande histoire "Care in the Community" représente tout l'inverse de "Dummy" des mêmes Portishead, à savoir un son crade, des samples tout pétés de vieux vinyles ayant vécu plusieurs décennies et surtout une folle originalité !
Car si tout semble étrange, l'album est d'une inventivité sans failles et d'une cohérence insolente.
Il y a des guitares, des claviers d'outre tombe, des percussions taillées dans le brut et un son rempli d'aspérités dans lesquelles parfois la voix de Jim Johnston s'élève au milieu de tout ce fatras en sonnant juste.
Passant d'un style à un autre et bourré jusqu'à l'indigestion sonore d'idées folles, "Care in the Community" irrite ou agace mais se révèle finalement l'un des tous meilleurs fleurons du courant Trip-Hop.
Quelques titres énervés (Flying High, Roughead, Forthcoming) se disputent à quelques perles pop comme This time is different ou l'élégant Chelsea Time.
Monk & Canatella signait sans le savoir l'un des plus bels albums de la décennie dans une indifférence presque totale.
Intemporel ! ! ! 20/20 | par Jetjet |
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