Darkenhöld
Atra Musica |
Label :
Les Acteurs De L'Ombre |
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Nouveau Split pour Les Acteurs de l'Ombre avec cette fois la collaboration de Darkenhöld et Griffon, tous les deux officiant dans un Black Métal que l'on pourrait qualifier de médiéval, même si le second pousse moins le genre que le premier.
Déjà, à la différence des durées habituelles de ce type de sortie, on notera, outre l'artwork superbe, la belle longueur de ces huit compositions (deux fois quatre pour ce qui est de la répartition) puisqu'on avoisine les quarante-cinq minutes de musique.
Concernant Griffon, c'est sans surprise un groupe de qualité mais également d'une qualité sans surprise. À sa décharge, la formation est encore jeune (un seul album à son actif, Har HaKarmel sorti en 2016) et a tout le temps de maturer son style, la technique instrumentale étant déjà là. Après, si je dis "sans surprise", cela ne signifie pas non plus que sa musique ne mérite pas d'y porter un certain intérêt. En effet, les amateurs de Black Métal "classique" empreint de paganisme ont toutes les chances d'y trouver leur compte pour peu qu'ils apprécient les belles envolées de guitares ("Jérusalem") et la musique soucieuse de l'harmonie. Pour ma part, ce n'est pas ce que je préfère dans le Black mais Griffon démontre sur ses quatre compositions suffisamment de qualités pour pouvoir espérer un bel avenir, y compris à l'international probablement.
Darkenhöld, je connais déjà mieux, ayant bien apprécié son quatrième et dernier album en date Memoria Sylvarum. Ce que les Niçois nous offrent dans ce Atra Musica a néanmoins de quoi déboussoler ceux qui les suivent car le groupe nous propose des réinterprétations acoustiques de ses compositions. Et ce traitement met en évidence une chose qu'a tendance à masquer la distorsion : la finesse d'écriture. Même le chant est au diapason, sortant souvent de son registre criard pour s'orienter vers des murmures et un phrasé profond parfaitement adapté à ce retour au naturel.
Sur ce coup, je reconnais que Darkenhöld m'a proprement bluffé.
Déjà, à la différence des durées habituelles de ce type de sortie, on notera, outre l'artwork superbe, la belle longueur de ces huit compositions (deux fois quatre pour ce qui est de la répartition) puisqu'on avoisine les quarante-cinq minutes de musique.
Concernant Griffon, c'est sans surprise un groupe de qualité mais également d'une qualité sans surprise. À sa décharge, la formation est encore jeune (un seul album à son actif, Har HaKarmel sorti en 2016) et a tout le temps de maturer son style, la technique instrumentale étant déjà là. Après, si je dis "sans surprise", cela ne signifie pas non plus que sa musique ne mérite pas d'y porter un certain intérêt. En effet, les amateurs de Black Métal "classique" empreint de paganisme ont toutes les chances d'y trouver leur compte pour peu qu'ils apprécient les belles envolées de guitares ("Jérusalem") et la musique soucieuse de l'harmonie. Pour ma part, ce n'est pas ce que je préfère dans le Black mais Griffon démontre sur ses quatre compositions suffisamment de qualités pour pouvoir espérer un bel avenir, y compris à l'international probablement.
Darkenhöld, je connais déjà mieux, ayant bien apprécié son quatrième et dernier album en date Memoria Sylvarum. Ce que les Niçois nous offrent dans ce Atra Musica a néanmoins de quoi déboussoler ceux qui les suivent car le groupe nous propose des réinterprétations acoustiques de ses compositions. Et ce traitement met en évidence une chose qu'a tendance à masquer la distorsion : la finesse d'écriture. Même le chant est au diapason, sortant souvent de son registre criard pour s'orienter vers des murmures et un phrasé profond parfaitement adapté à ce retour au naturel.
Sur ce coup, je reconnais que Darkenhöld m'a proprement bluffé.
Bon 15/20 | par Arno Vice |
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