Club Cactus
5 |
Label :
Beg Rose |
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Cactus Club, c'est l'histoire de deux mecs, Anthony et Jean-Mi.
Oui, ça pourrait commencer comme une mauvaise blague de Guy Montagné. Mais je vous rassure tout de suite, c'est bien meilleur. Le seul point commun, en cherchant bien, c'est qu'on ne rigole pas dans les deux cas.
Des duos, on en a tous en tête, du plus évident au plus surprenant. De François Valéry & Sophie Marceau aux White Stripes, de Chris Waddle & Basile Boli à Matmos, l'éventail est énorme.
Ici, c'est un peu la symbiose de tout ça. Une surprenante évidence. Anthony, c'est Anthony Laguerre, membre de Filiamotsa et Praag (entre autres). Jean-Mi, c'est Jean-Michel Pires, qui joue dans NLF3 et dans Bruit Noir (entre autres également). Si vous connaissez un peu ces groupes, surtout le dernier cité, vous aurez compris que Jean-Mich' est batteur. Mais ce qui vous étonnera peut-être, c'est qu'Antho aussi ! Voilà dévoilée la grande particularité de Cactus Club.
Mais attention, ne croyez qu'ils vont nous offrir un album de battle, de solos en tout genre singeant Stewart " y'en a un peu plus, je vous le mets aussi, ça me fait plaisir " Copeland. Ils sont bien plus malins que ça. Ils ont invité des copains à poser leurs voix sur ce foutoir magnétique. Et pas n'importe qui. Attention. Don Nino, G.W. Sok, Alexei Moon Casselle, ils sont sept à s'être prêtés au jeu, chacun ayant un lien plus ou moins proche avec l'un des deux batteurs. Certains retiendront surtout "La Culture", où Jean-Mi retrouve son acolyte de Bruit Noir, mais ce n'est qu'une piste parmi d'autres pour suivre le fil conducteur de cet album éponyme.
Entre rythmes prêts à vous faire hocher comme des couillons et attaques plus noisy, forcément tribales, ils mettent en avant l'essence même d'une certaine structure musicale moderne. Rien n'est jamais accessoire, tout se concentre dans une même envie, une même direction rythmique, chaotique, puissante. On a vu parfois la puissance que pouvait apporter l'adjonction d'un second batteur, que ce soit dans Zombie Zombie devenu trio, où Thee Oh Sees à une époque (peut-être toujours remarque). Là c'est un poil différent, il n'y qu'eux deux, le mouvement cadencé par eux, quasiment sans mélodie autre que vocale (et encore, pas forcément). Une belle expérience, déclinable à l'infini ou presque, qui promet de grandes aventures sonores à venir !
Oui, ça pourrait commencer comme une mauvaise blague de Guy Montagné. Mais je vous rassure tout de suite, c'est bien meilleur. Le seul point commun, en cherchant bien, c'est qu'on ne rigole pas dans les deux cas.
Des duos, on en a tous en tête, du plus évident au plus surprenant. De François Valéry & Sophie Marceau aux White Stripes, de Chris Waddle & Basile Boli à Matmos, l'éventail est énorme.
Ici, c'est un peu la symbiose de tout ça. Une surprenante évidence. Anthony, c'est Anthony Laguerre, membre de Filiamotsa et Praag (entre autres). Jean-Mi, c'est Jean-Michel Pires, qui joue dans NLF3 et dans Bruit Noir (entre autres également). Si vous connaissez un peu ces groupes, surtout le dernier cité, vous aurez compris que Jean-Mich' est batteur. Mais ce qui vous étonnera peut-être, c'est qu'Antho aussi ! Voilà dévoilée la grande particularité de Cactus Club.
Mais attention, ne croyez qu'ils vont nous offrir un album de battle, de solos en tout genre singeant Stewart " y'en a un peu plus, je vous le mets aussi, ça me fait plaisir " Copeland. Ils sont bien plus malins que ça. Ils ont invité des copains à poser leurs voix sur ce foutoir magnétique. Et pas n'importe qui. Attention. Don Nino, G.W. Sok, Alexei Moon Casselle, ils sont sept à s'être prêtés au jeu, chacun ayant un lien plus ou moins proche avec l'un des deux batteurs. Certains retiendront surtout "La Culture", où Jean-Mi retrouve son acolyte de Bruit Noir, mais ce n'est qu'une piste parmi d'autres pour suivre le fil conducteur de cet album éponyme.
Entre rythmes prêts à vous faire hocher comme des couillons et attaques plus noisy, forcément tribales, ils mettent en avant l'essence même d'une certaine structure musicale moderne. Rien n'est jamais accessoire, tout se concentre dans une même envie, une même direction rythmique, chaotique, puissante. On a vu parfois la puissance que pouvait apporter l'adjonction d'un second batteur, que ce soit dans Zombie Zombie devenu trio, où Thee Oh Sees à une époque (peut-être toujours remarque). Là c'est un poil différent, il n'y qu'eux deux, le mouvement cadencé par eux, quasiment sans mélodie autre que vocale (et encore, pas forcément). Une belle expérience, déclinable à l'infini ou presque, qui promet de grandes aventures sonores à venir !
Très bon 16/20 | par X_Lok |
Album en écoute : https://begroserecords.bandcamp.com/album/club-cactus-5
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